Le président de la République reçoit une délégation de la société américaine ExxonMobil    Réunions du Parlement arabe: Nasri préside une réunion avec la délégation participante    Le Conseil de la nation participe en Autriche à la 1ère réunion mondiale de l'INLOD    ANP: reddition d'un terroriste et arrestation de 14 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    L'UNESCO publie la liste indicative du patrimoine mondial de l'Algérie proposée en 2025    Conseil de la nation: séance plénière jeudi consacrée aux questions orales    El-Qods occupée: 623 maisons et installations démolies par l'entité sioniste depuis octobre 2023    L'Algérie appelle à la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient    Conseil de sécurité: débat public annuel sur les violations des droits des enfants lors des conflits armés    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République coopérative de Guyana    Boughali reçoit à Nouakchott le ministre mauritanien de l'Equipement et des Transports    La CNMA tient son assemblée générale ordinaire à Oran    Le Parlement vote en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA    CAN-2024 féminine: deux matchs amicaux au programme face à la RDC et au Sénégal    Quand la nation perse résiste aux assauts    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    L'Atlético Madrid éliminé    l'avenir de l'Algérie dépend avant tout des Algériens    « L'Algérie a fait de l'intégration énergétique africaine une priorité stratégique »    L'importance du don de sang    «Provoquer un incendie relève, désormais, de l'acte criminel passible de très lourdes peines»    « Le cas de la veuve de l'ex-gendarme est pris en charge »    «Le principe d'égalité est au cœur des droits humains»    La place privilégiée de la religion    Football : décès de l'ancien international Djamel Chaïbi    Clôture du programme d'ouverture de la manifestation "Alger, Capitale de la Culture Hassaniya" 2025    Italie: démantèlement d'un réseau d'acheminement du haschisch depuis le Maroc    CAN féminine 2025: les "Vertes" entament la 2e phase de préparation à Sidi Moussa    Algérie/ALESCO: les perspectives de coopération culturelle examinées    Pour qui roule Patrick Motsepe ?    En infériorité numérique, le Real Madrid dompte Pachuca    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    L'industrie nucléaire iranienne loin d'être démantelée    Un riche programme concocté    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    Il y a vingt ans disparaissait l'icône du style « Tindi", Othmane Bali    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Ne pas faire de la candidature de Bouteflika un préalable»
Rencontre Taleb Cherif-cadres du PNSD de l'Est du pays
Publié dans La Tribune le 25 - 01 - 2014


A. Lemili
Il semble clairement acquis pour Mohamed Taleb Cherif, président du Parti national pour la solidarité et le développement (Pnsd), de ne pas faire de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika un préalable pour tout candidat souhaitant postuler ou non à l'élection d'avril prochain.
En ce qui le concerne, il n'a fait que répondre à un plébiscite des membres du congrès, d'une part, et de la direction politique du Pnsd d'autre part. «Pour moi cela relève d'un double devoir, celui de répondre à la confiance placée en moi par les cadres et militants du parti mais également d'un devoir absolu à l'endroit de l'Algérie.»
Bien entendu et compte tenu des réalités, il paraîtrait pour le moins incongru qu'il n'y ait pas de préalable pour tout candidat, d'autant plus
si celui-ci appelle à des changements profonds dans la conduite des affaires du pays et dans la nature même des institutions sur lesquelles repose l'Etat. Pour le président du Pnsd, axialement son projet se situe à hauteur «...de la nature même du mode de gouvernance politique, la priorité étant de mettre un terme au régime de super-président actuel et l'inouïe concentration des pouvoirs entre les mains d'un homme qui fait que nous ne soyons plus en régime démocratique mais littéralement autocratique», a-t-il souligné. «Au Pnsd, nous
préconisons bien entendu un régime semi-présidentiel et forcément la séparation des pouvoirs. C'est ce que nous mettrons en pratique si le peuple nous investit le 17 avril prochain, comme nous procèderons à une révision profonde de la Constitution et à la dissolution de l'actuel Parlement et, par voie de conséquences, des législatives anticipées six mois après l'élection au cas où l'urne nous serait favorable. Cela dit, sur le plan économique, nous avons fait le choix depuis des années de ce qui est communément qualifiée de troisième voie et qui consiste en l'option vers un capitalisme soft tel qu'il en a été fait l'expérience par le chancelier Schroeder avec les résultats positifs connus et surtout le boom économique qui a propulsé la nation allemande en tant que première puissance économique européenne, d'une part, et pays le plus stable sur le plan politique en raison d'une politique sociale cohérente et à visage humain à laquelle le peuple et les partis politiques toutes sensibilités confondues adhèrent à l'unanimité.» Il rappellera que le fait de disposer «...d'un confortable matelas financier en guise de réserves monétaires ne veut rien dire quand en face vous avez un système économique plus proche du bazar que des standards d'orthodoxie en la matière». Du bon usage des fonds souverains, il citera le Qatar qui, par ses choix, ses placements, serait en train de réaliser
une OPA sur une partie de l'Europe au moment «où les finances algériennes stockées dans des fonds américains servent à asseoir l'hégémonie sioniste sur le reste du monde, notamment les pays arabes et plus particulièrement la
Palestine».
Taleb Cherif souhaite une alternance du pouvoir qui se fasse pacifiquement et s'en explique : «En fait si les règles du jeu sont respectées, il n'y a aucune raison que la transition ou sinon l'alternance ne se fasse pas dans la sérénité pour une raison essentielle qui veut que le pays est doté depuis l'intifadha d'octobre 1988 de textes de loi et de mécanismes lesquels, pour peu que ceux qui s'accrochent encore au pouvoir aient l'humilité de se retirer, ne peuvent qu'y concourir et consolider de manière durable.»
Le président du Pnsd abordera la question du chômage, un élément de l'inventaire social dont il fera son cheval de bataille durant la campagne, celui-ci considérant «anormal, inquiétant, inique que près de deux millions de jeunes diplômés de l'université algérienne en âge de travailler ne trouvent pas de poste d'emploi», Taleb Cherif ironisant dans la foulée de la présence de «cadres supérieurs de l'Etat qui ne sont même pas titulaires du baccalauréat». Il interprètera les événements qui agitent la wilaya de Ghardaïa comme «...les conséquences d'une gestion hasardeuse des réalités locales dont le soubassement essentiel est d'ordre économique avec sans doute une espèce d'iniquité sociale perçue par une strate qualifiée du titre ‘‘d'Arabes'' par rapport à une autre, connue pour sa pugnacité au travail et ses capacités professionnelles dans le commerce et autres appelée ‘'Mozabites''».
Quoiqu'il en soit, Taleb Cherif s'en remet au civisme des citoyens qu'il appelle à la mobilisation pour le prochain scrutin, une mobilisation forcément autour de sa candidature mais également et sans exclusive à l'endroit de tout autre candidat du pôle démocratique.
En fin de rencontre, les 12 coordinateurs des wilayas présents à la rencontre se sont vus remettre des formulaires destinés à apporter la preuve des 60 000 souscriptions exigibles par la loi électorale et dont le but est d'obtenir auprès du Conseil constitutionnel la confirmation, voire l'agrément de toute candidature.
A. L.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.