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Le rôle de la France dans le chaos libyen
Libye, des révélations sur Sarkozy de l'ancien numéro un du CNT
Publié dans La Tribune le 17 - 04 - 2014

Nicolas Sarkozy aurait, dès le début de la guerre de «libération» contre le colonel Kadhafi, formulé une bien curieuse proposition.
Le président français aurait proposé à ses partenaires de l'OTAN de garder le chef d'Etat libyen sous son coude, la France assurant le contrôle d'un Kadhafi destitué... C'est du moins ce qu'affirme Mahmoud Jibril, Premier ministre libyen de la «période transitoire», au journal pro saoudien Al Hayat.
En pleine bataille de Libye, alors que les tomahawks américains s'abattaient sur Tripoli, le président de la République Française aurait donc suggéré «une démission de Kadhafi et son placement en résidence surveillée en Libye, sous protection française. Cette consignation du Colonel étant prévue pour une durée intermédiaire de quatre ans. Le cas échéant cette période permettait de déblayer la voie à la candidature de Seif Al Islam à la magistrature suprême libyenne»... Voilà le scénario de Sarkozy, donc de la France, tel qu'il est décrit par Mohamad Jibril. Un scoop étonnant.
Saleh, le protégé de la France
L'ancien chef du gouvernement continue : «Sarkozy m'a demandé d'examiner attentivement une proposition de Bachir Saleh, le secrétaire particulier de Kadhafi. Selon les suggestions faites par Saleh, il fallait obtenir la démission de Kadhafi, le placer en résidence surveillée, donc sous protection française. En échange de cela Saleh me proposait de diriger le gouvernement pendant cette transition de quatre années. Et c'est alors que Seif Al Islam Kadhafi, le fils ainé du Guide, pourrait se présenter aux élections présidentielles». Bachir Saleh qui, selon les déclarations de Jibril aurait donc joué à la fois le jeu de Seif Al Islam, le fils préféré du Colonel, et celui de Sarkozy ! Pour preuve on peut remarquer la bienveillance du Président de la république qui, dans un premier temps, a accueilli et fait protéger le fugitif Saleh à Paris. Quand on sait que ce secrétaire de Kadhafi était aussi le détenteur de tous les secrets de son maître, donc ceux d'éventuels financements électoraux, on peut comprendre l'utilité de ce parapluie tendu à Saleh par le Paris d'alors. Mais, finalement «grillé» et mis en danger sur les rives de la Seine, Saleh a préféré, en 2012, partir pour l'Afrique du Sud où l'amitié de Zouma est une solide prime d'assurances.
Sarkozy programme le soulèvement de Tripoli pour le 14 juillet
Dans sa confession, Jibril continue de livrer des détails : «Nicolas Sarkozy a suggéré que le soulèvement de Tripoli ait lieu le 14 juillet, de manière à le faire coïncider avec la date de la fête nationale française, tout en menant, dans le même temps, des tractations en coulisses sur le sort de Kadhafi». En fait, les agendas de Nicolas Sarkozy et de Barack Obama ne se conciliaient pas. Dans la perspective de sa réélection, Barack Obama voulait multiplier les coups de main rapides et au caractère audacieux. Quatre mois après l'assassinat d'Oussama Ben Laden au Pakistan le 2 Mai 2011, Obama l'a emporté et la chute de Tripoli a été programmée en septembre 2011. Dixième anniversaire de l'attaque d'Al Qaida contre les Tours jumelles et 42 ans après le coup d'état de Kadhafi contre la monarchie libyenne.
«La France a été le premier pays au Monde à reconnaitre le Conseil National de transition de Libye, avant même les pays arabes et cela a placé dans
l'embarras bon nombre de pays. La rapidité avec laquelle Nicolas Sarkozy a procédé à notre reconnaissance m'a surpris. Sans doute a-t-il voulu compenser son comportement tardif vis-à-vis de la Tunisie, le partenaire historique de la France, et de l'Egypte. La tension était d'autre part vive entre Sarkozy et Kadhafi. Son positionnement, courageux à notre égard, devait dans son esprit améliorer les sondages en sa faveur alors que sa popularité était au plus bas. L'affaire des infirmières bulgares, les rumeurs sur le financement de sa campagne électorale... tout cela avait créé une forme de détestation mutuelle entre Sarkozy et Kadhafi».
«Nicolas Sarkozy a été très clair dans son engagement à fournir toutes sortes d'aide, ce qui impliquait l'aide militaire. Il s'est impliqué en Libye pour des
raisons politiques et personnelles, sans doute pour apporter la preuve qu'il avait repris la main après le double fiasco français des «printemps» en Tunisie et en Egypte. Et aussi pour gommer toute trace d'un possible financement de sa
campagne présidentielle de 2007.
En la personne de BHL il a trouvé un allié indéfectible qui, au moment de la guerre, a supplanté de rôle d'Alain Juppé, pourtant ministre des Affaires étrangères ! Trois ans après ces incroyables plans du Président français, la Libye est un pays au bord de la sécession avec un premier ministre Ali Zeidan,
démissionné, en fuite en Europe, le pétrole piraté et de sanglants règlements de compte et actes de torture.
Le chaos est tel que l'armée français a établi un plan afin de bombarder le corridor du Salvador, le carrefour stratégique à la frontière de la Libye, du Niger et de l'Algérie, qui est devenu un véritable repère de trafiquants et de djihadistes au cœur du désert.
La duplicité du Qatar
« Le PC opérationnel de la rébellion libyenne était installé dans l'ile de Djerba et le Qatar a usé alors de cette duplicité qui lui sert de ligne politique, pour imposer Abdelhakim Belhadj comme chef du soulèvement anti Kadhafi», c'est ce que soutient Mohamad Jibri dans ses confidences au Hayat.
L'ancien Premier ministre précise : «Le Qatar a bien aidé le soulèvement anti Kadhafi, mais la principauté menait une politique de deux fers au feu. Le premier était une alliance sous le drapeau de l'Otan, l'autre était le soutien au courant de l'islam politique. C'est ce dernier qui, non dit, avait ses faveurs et constituait son allié privilégié». «Doha a voulu, dès le départ, intronisé l'émir des groupements islamiques combattants libyens en Afghanistan (GIGL), Abdel Hakim Belhadj, comme le chef des révolutionnaires libyens. A ma grande surprise, j'ai appris qu'Abdel Hakim Belhadj a été présenté aux chefs d'état-major de l'Otan lors d'une réunion des chefs militaires de la coalition à Doha, en Août 2011, où il a fait un briefing sur la situation militaire en Libye, en prélude à l'offensive contre Tripoli (Ndlr, sur le sujet, voir le livre «Le Vilain petit Qatar» éditions Fayard). Le quartier général des
opérations a été alors transféré de l'Ile de Djerba, déjà sous l'autorité du parti islamiste An Nahda de Rached Ghannouchi ami du Qatar, vers Zintane dans le Djebel Nefoussa, dans le secteur occidental de la Libye. Finalement l'assaut contre Tripoli a été retardé de plusieurs semaines. Le Qatar invoquait l'opposition de l'Otan à une opération aussi rapide. Arguant que, dans un tel délai, il était impossible de détruite préventivement les défenses majeures de la capitale».
«Pourtant, à notre arrivée à Tripoli, nous nous sommes aperçus que 24 des 28 cibles névralgiques, destinées à paralyser les défenses de la capitale, étaient pourtant déjà été détruites. Mais le Qatar avait invoqué ce faux prétexte, celui de l'opposition de l'Otan, pour retarder la conquête de Tripoli et
permettre à Belhadj de s'en emparer en premier.
Puis, plus tard, l'émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa, a refusé le désarmement des milices sous son contrôle et la récupération des armes. Alors que 24.000 pièces d'armes circulaient déjà dans les mains de miliciens. J'ai appris que les armes fournies par le Qatar, sur recommandation de la France, ont été, elles, transférées aux islamistes dès leur arrivée à l'aéroport de Benghazi. Cela à notre insu, sur ordre d'un officier des services de renseignement du Qatar. Nous, les acteurs libres de la Révolution, nous avons dû nous tourner vers le Soudan pour nous procurer des armes». «La Libye est devenue un danger pour elle-même et son environnement. Des menées sont lancées par certains groupes pour «récupérer» l'Egypte sous leur coupe, via la Libye. Dans mon pays, les Etats-Unis ont pratiqué une politique de duplicité. Leur objectif majeur était de propulser les Frères Musulmans au pouvoir en Egypte, en Libye et en Tunisie, « afin de contenir le terrorisme». Un programme géré par ses deux sous-traitants régionaux, la Turquie et le Qatar.
Et Jibril précise le rôle d'Istanbul : «La Turquie est un état quasi occidental dans sa version musulmane, de surcroît un allié de l'Otan. Mais son
empressement à s'engager dans le processus des «printemps» ne répondait qu'à son souci de s'aménager un pouvoir de négociation dans la perspective de son adhésion à l'Union européenne. Le premier ministre turc Reccep Teyyeb Erdogan m'a souvent répété «l'Etat n'a pas de religion. Alors que moi, si j'avais affirmé cela devant les Libyens, j'aurai été certainement poursuivi pour apostasie».
Le projet de la Rand corporation
Le premier chef du gouvernement d'un Libye sans Kadhafi précise au Hayat la vision qu'il a de l'implication des USA : «La stratégie américaine, depuis 2007, a visé à confier la gestion de l'Islam politique aux Frères Musulmans, afin que la confrérie assume le rôle de chef de file du courant se réclamant de l'Islam modéré. Mettre Morsi au pouvoir était pleinement conforme aux
desideratas américains. Mais les dirigeants de ce pays baignent dans la contradiction. Ils ont certes protesté contre la destitution de l'ancien président égyptien comme étant «contraire à la légalité», mais n'ont soufflé mot lorsque en Libye, le vainqueur des élections législatives, la «Coalition des Forces nationales», c'est-à-dire nous, les hommes libres, avons été privés du pouvoir par la force des armes».
«Al Qaida, les takfiristes, les djihadistes ont été instrumentalisés par certains cercles occidentaux dans le but de les canaliser et de les diriger vers des lieux précis, non pour affronter l'Otan ou les force de Kadhafi, mais pour les contenir. Le courant islamiste devrait veiller à éviter de servir de prétexte à une intervention militaire étrangère, les djihadistes devaient être invisibles, cela pour la crédibilité de la «libération» telle que conçue par l'Occident».«Dans ce vaste plan américain de remise à plat des pays du Maghreb et Machrek, les printemps arabes avaient aussi un rapport avec le règlement du conflit israélo arabe. Le projet prévoyait l'affectation d'une portion du désert du Sinaï à l'installation de Palestiniens de la diaspora. Ce projet devait être complété par la création d'une zone franche à l'est de Suez et des investissements considérables pour en faire de cette zone de démarcation entre Israël et l'Egypte Le Hong Kong des Arabes».
Concluant sur l'actualité, la Syrie, l'ex Premier ministre libyen donne son point de vue sur ce pays, en tant que pion sur l'échiquier américain au Moyen Orient : «Dès la saisie de son arsenal chimique, le régime syrien a été préféré aux djihadistes.
Ce désarmement de la Syrie donne désormais à ce pays une importance plus grande aux yeux des américains et des occidentaux. Assad désarmé est un atout considérable pour la sécurité d'Israël, et son maintien au pouvoir sera préféré à la présence d'un inconnu extrémiste. Le règlement en Syrie interviendra selon le schéma yéménite : maintien des structures du régime sans Bachar. Un de ses proches lui succédera et Assad ne sera pas poursuivi par la justice pénale internationale. »
R. N.
In mondafrique
Belhadj, le jihadiste maître de Tripoli:
Abdul Hakim Elhassadi Belhadj a été contraint à l'exil par Mouammar Kadhafi en 1995. Chef du Groupe islamique combattant libyen (GICL), il a alors fait le coup de feu en Afghanistan et au Pakistan. Accusé d'appartenir à Al-Qaida, l'actuel gouverneur militaire de Tripoli, fait prisonnier et torturé par la CIA avant d'être remis au Colonel qui l'a grâcié, s'est appliqué durant le soulèvement anti Kadhafi à former les jeunes rebelles libyens. Sa promotion médiatique a été, paradoxalement, assurée par le site Magharebia, le site financé par les Etats-Unis de l'Africom. Curieux parcours pour un tel personnage, rapatrié en Libye par les soins du Qatar pour diriger le combat des islamistes libyens dans la rébellion anti Kadhafi. Pour les besoins de la stratégie occidentale, Belhadj sera aussi l'objet d‘une promotion médiatique par la journaliste Isabelle Mandraud, à la fois dans journal Le Monde, et dans un ouvrage écrit par elle sur le jihadiste devenu le maître de Tripoli.
Jibril, le professeur américain devenu Premier ministre:
Mohamad Jibril, hautement diplômé et professeur d'université aux Etats-Unis, constituait une combinaison idéale d'un homme promis aux plus hautes destinées dans son pays dès lors qu'il apportait une caution moderniste à une coalition rétrograde. Les américains entendaient faire jouer à Jibril un rôle identique à celui assumé au sein de l'opposition off-shore syrienne par Basma Kodmani, ou encore lui faire tenir l'emploi d'Hamid Karzaï en Afghanistan. Fondateur de JTrack (J pour Jibril), une entreprise spécialisée dans le Média training, Jibril a pris en main la préparation des dirigeants arabes et d'Asie à la maitrise du langage médiatique. Du Maroc à Singapour, JTrack a ainsi formé la plupart des responsables politiques soutenus par les Etats-Unis et Israël pour en faire des personnalités médiatiquement respectables. Il favorisera ainsi la promotion de son ami Waddah Khanfar à la direction d'Al Jazira, Khanfar étant ancien journaliste de Voice of America et un membre de la confrérie des Frères Musulmans. Khanfar c'est celui qui annoncera le premier la chute de Tripoli, et mieux que cela, en fournissant des images. Hélas les scènes en question avaient été filmées dans un décor, à Doha, dans les studios d'Al Jazira... Visiblement lâché par ses maîtres américains et par ceux du Qatar, Jibril semble se rapprocher des puissants princes d'Arabie Saoudite.
Le projet de la Rand corporation:
-«La stratégie américaine, depuis 2007, a visé à confier la gestion de l'Islam politique aux Frères Musulmans afin que la confrérie assume le rôle de chef de file du courant se réclamant de l'Islam modéré». Elle s'est inspirée d'un rapport de la Rand corporation, qui avait pour nom de code «C-C» pour «From Confrontation to Containement». La Rand corporation est un Think Tank américain chargé d'élaborer des prospectives en vue de nourrir la réflexion stratégique américaine, en complément d'une structure jumelle, la Ford Foundation, dont la directrice régionale pour le Moyen-Orient, basée au Caire, n'était autre que l'universitaire franco syrienne Basma Kodmani, la première porte-parole de
l'opposition syrienne off-shore, chargée de la promotion de L' «Arab Reform Initiative», un projet financé par des capitaux mixtes notamment de la principauté d'Abou Dhabi. C'est la Rand qui a mis au point un rapport portant le nom de code «C-C» pour «From Confrontation to Containement». Les stratèges de la Rand conseillent, par exemple, au gouvernement américain de confier le pouvoir, dans les pays arabes, aux Frères Musulmans considérés comme des éléments stabilisateurs et des interlocuteurs fiables.


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