Pour la deuxième journée des épreuves du brevet d'enseignement moyen, les quelques candidats que l'on a approchés à la sortie du centre d'examen au Coudiat affichaient une satisfaction sur les sujets proposés. À commencer par celui relatif à la langue anglaise qui était, selon eux, abordable au point d'être fluide et aisé pour l'élève moyen. «C'était facile. L'anglais est quasi offert ...», avoue un postulant manifestant un grand soulagement. À quelques mètres du lycée El Houria, en face de l'établissement scolaire Youghurta, un groupe de candidats discutait des thèmes proposés avec quelques suspicions dans l'air. Les uns attestent mordicus que l'anglais était du gâteau tandis que d'autres rétorquent en insistant sur quelques difficultés insérées dans le thème. Et les avis sont partagés pour les mathématiques. «Les cinq exercices étaient faciles je le ai traités sans difficulté particulière», admettra un collégien, dont la moyenne en classe est assez bonne. Néanmoins une grande partie des prétendants demeurent sceptiques concernant les exercices de mathématiques avouant qu'ils «étaient un peu compliqués», même si leurs concepteurs n'étaient pas sortis du programme annuel. «Personnellement j'ai trouvé les sujets peu abordables. Franchement je ne compte pas avoir une note au-delà de la moyenne», reconnaîtra un jeune dont l'ami ne partage pas cette lecture. Ce dernier avec un zeste d'assurance, dira, «que ce soit l'anglais ou les maths. Tous deux étaient à la portée de tout le monde». Après les sciences physiques, jugées laborieuses, les maths viennent conforter un tant soit peu et différemment les candidats. En attendant aujourd'hui l'épreuve des sciences naturelles pour entrevoir «provisoirement» une moyenne fixant les choix exprimés en matière de spécialité dans le secondaire. Avant cela les futurs lycéens doivent passer le test d'histoire- géographie programmé dans l'après-midi d'hier. Une aubaine pour tenter de compenser les quelques points égrenés des sujets de physique et de mathématiques. Il est à signaler que le cycle du moyen n'a pas été tant perturbé durant le cursus 2013-2014 comme l'a été le troisième palier en raison des grèves récurrentes. Une stabilité qui a permis au corps enseignant de peaufiner les cours dans les délais et de permettre aux élèves de se préparer convenablement aux épreuves du jour. Sur un autre chapitre les épreuves du BEM se déroulent dans de bonnes conditions à Constantine. En ce qui concerne la sécurité aux abords des centres d'examen ou l'encadrement, ces deux volets sont pris en charge tel qu'il se doit. Rappelons que Constantine totalise 15 746 candidats dont 8 187 filles. Tous répartis sur 44 centres d'examen régis par 3 153 encadreurs pédagogiques, enseignants et observateurs. N. H.