«Long et difficile à la fois. Cela met en cause la qualité de l'enseignement prodigué par quelques professeurs dont le niveau ne reflète pas les thèmes proposés quoique l'on soit dans le contexte des programmes», souligne un prétendant, à la sortie du lycée Youghurta, découragé par ce ratage à haut coefficient ô combien significatif pour cette catégorie. «Mais je ne vais pas lâcher prise, il me reste les sciences physiques et naturelles», a-t-il admis. Dans un brouhaha de lycéens la réaction est encore unanime : «On nous a ‘'brûlés''. C'était prévisible.» Et un autre candidat, hochant la tête, presque assommé avouera qu'il s'attend à ce que le sujet soit difficile, mais pas au point d'être alambiqué. Un enseignant assurant la surveillance au niveau du lycée Ibn Taymiya près du cilloc nous a précisé que les épreuves étaient certes longues, mais pas au point d'être inabordables. «La section que j'ai surveillée ne s'est pas vraiment plainte de la difficulté des exercices. Sauf qu'elle a mis à l'index la longueur des questions», a-t-il renchéri. Egalement dans la filière gestion technique la difficulté est manifeste : «Les mathématiques étaient difficiles», grogne-t-on. Léger soupir cependant dans la filière des langues qui a donné diverses lectures du sujet. Pas le top. Du moins il est des lycéens qui sont sortis des centres d'examens rassurés. «J'espère décrocher la moyenne. C'est le minimum pour quelqu'un qui aura travaillé sans forcer durant l'année scolaire. Ce n'était pas donné. Mais le sujet était abordable et à la portée du scolarisé au niveau moyen», avoue un littéraire. À vrai dire cette branche a montré un contentement. Cette deuxième journée aurait déjà entamé un décompte provisoire à l'issue des épreuves de maths. Une situation surmontable chez les plus téméraires. «Je ne vais pas me laisser submerger par les erreurs commises. Il me reste d'autres matières, j'espère pouvoir cartonner pour aspirer à une bonne moyenne me permettant le passage et la spécialité de mon vœu.» L'après-midi était consacrée à la langue de Shakespeare. Pour rappel Constantine totalise 18 747 candidats pour cette session de juin 2014 répartis sur 55 centres d'examens. 4 800 encadreurs assurent le bon déroulement des épreuves avec le concours du service d'ordre pour assurer la sécurité près des établissements. N. H.