Dans une semaine, l'Algérie retrouvera ses championnats des Ligues 1 et 2 Mobilis de football. C'est à Blida que se disputera la première, manche avec la Super Coupe entre le MC Alger, club vainqueur de la Coupe d'Algérie et l'USM Alger, champion d'Algérie sortant. Autant dire que chaque manche aura un gros enjeu. On se réjoui d'avance de retrouver la bataille pour le titre entre le tenant du titre, le club algérois de Soustara que l'on sait revanchard et les autres prétendants. Une bagarre a laquelle devrait se mêler la JS Kabylie, l'ES Sétif, le MC Alger ou encore le CS Constantine pour peu que cet été l'entrainement leur ait permis de progresser. En l'absence de certaines formations qui ont peiné à se sortir de la préparation du championnat national de l'exercice 2014-2015, les prétendants au titre, et ils sont nombreux, ont aiguisé leur appétit pour le titre. Ils doivent subir jusqu'à l'ultime journée, l'assaut des poursuivants qui leur donne la chasse. À une semaine de la reprise de la compétition, les émotions et les sensations s'entremêlent et accentuent la pression sur les joueurs les dirigeants et les supporters à l'occasion du démarrage du nouvel exercice Au milieu du tumulte d'un championnat qui va hésiter tout comme la saison passée, encore à choisir définitivement son vainqueur, les clubs qui seront en tête du peloton, vont se livrer en permanence un duel sans pitié pour la conquête du titre. Les clubs reviennent avec une nouvelle monture et auront a coeur de s'améliorer, tandis que d'autres plus affuté que l'année dernière ont bien l'intention de faire une belle saison. Enfin on sera curieux de voir comment notre champion arabe s'acclimate à la catégorie des meilleurs africains en ligue des champions. En senior un, bien malin ceux qui peuvent faire des pronostiques tant les talents sont nombreux. La prochaine rentrée prévue le 16 aout, verra l'élite se bagarrer pour le titre ou pour le maintien, sur fond de crise financière de l'épreuve. Objectivement en tête de la bataille pour le pôle position, le club de la capitale, l'USM Alger qui s'assume assez bien depuis sa reprise en main par le charismatique président Ali Haddad, entend conserver son rang à défaut de mieux, pour s'assurer le partage du podium africain à l'heure des reconnaissances et du bilan final. Mais à la suite de ces duels que se livrent les équipe qui cherchent une place au soleil, les plus modestes et les nouveaux promus, qui s'emploient à améliorer leurs positions au classement général, savent qu'elles sont destinées à occuper quoi qu'il arrive et au pire le milieu du tableau. Ceux qui lutteront pour le bas de l'échelle, la dispute pour le maintien fera rage et où les coups de massues se révèlent impitoyables. Pour rappel, le championnat de Ligue 1 et 2 Mobilis, a connu plusieurs coupures la saison écoulée. Mais il ne faut pas croire que les joueurs des deux paliers, sont restés inactifs aussi longtemps. Le football d'aujourd'hui n'est plus ce régal, il sombre dans la morosité Etant donnée que la coupure a été assez longue cette saison, la majorité des clubs ont tenté de meubler, leur temps libre à travers des stages à l'étranger pour les plus nantis , et à l'intérieur du pays pour les plus démunis. Bien sûr, la trêve a été assez longue et chaque équipe, a concocté un programme à suivre pour s'entretenir la forme de ses représentants. Ensuite, ils ont repris le chemin des stades, en enchaînant sur un programme biquotidien. Finalement, en terme de préparation physique, la prochaine journée de championnat arrive plus rapidement qu'il n'y paraît; alors lorsque les joueurs sont de retour en club, ils doivent déjà être quasiment prêts à travailler durement. Les clubs restent vigilants à la reprise, ils savant qu'une mauvaise préparation leur couterait leur avenir en palier, c'est indéniable. Aucun club en méforme de la saison ne sera gardé en Ligue 1, les résultats plaident en faveur des clubs, qui ont travaillé depuis le début de l'exercice. Un exercice qui est loin de nous faire oublier, celui de la saison passée et toutes les histoires rocambolesques qu'on a vécues et les drames des travées, la violence qui a marquée cette saison. Qu'elle semble désormais lointaine, l'époque où le public prenait d'assaut les gradins des stades du territoire national, pour vivre les rencontres du championnat de tous les paliers. Ce n'est un secret pour personne, depuis quelques saisons maintenant, le public a déserté les stades. Il y a de plus en plus comme un certain dégoût pour le championnat d'élite de la part des spectateurs. L'observateur avisé, lui, ne s'en étonne pas. Il a pris acte, depuis belle lurette, de cette réalité persistante : les spectateurs boudent les stades. Les amoureux du football, n'ont d'yeux que pour leur équipe nationale qui leur donne de la joie à chaque sortie. Et le football national, au fil des saisons, sombre dans la morosité. Comment expliquer cette désaffection du public pour le football national ? La retransmission des matchs à la télévision est une autre raison invoquée pour expliquer la désertion des stades. C'est plutôt la qualité du football exhibé. Rencontres plates, jeu pâle, fade, insipide, médiocre, ennuyeux, le tout agrémenté par des absences de coordinations entre les différents acteurs sur le rectangle vert, manque d'inspiration, rareté des buts. Le spectacle qui y est offert pousse à la même répulsion et au même dégout. Le football d'aujourd'hui n'est plus ce régal. On s'en délectait avec appétit le spectacle offert fait de jeu chatoyant et de beaux buts. Pour conclure, une chose reste sûre et certaine. Les trois premiers clubs du championnat national de la saison écoulée, l'ES Sétif après l'USMH qui a déclaré forfait, en Ligue des Champions et le CS Constantine en Coupe de la CAF qui vient de quitter tôt les compétitions africaines, n'ont pas honoré leur contrat. Ce qui prouve encore une fois les limites du football algérien issu d'un championnat moribond qui n'enfante que des clubs loin d'être à la hauteur pour rivaliser même avec les formations du second plan du continent... F. C.
