Le vainqueur de la Copa Libertadores face au détenteur de la Champions League européenne, l'affiche vautsérieusement le détour et attirera le regard de la planète entière. D'un côté, l'archi-favori : le Real Madrid. De l'autre, un sérieux outsider qui pourrait poser bien des problèmes pour l'équipe royale. Aux portes du toit du monde, chacun se met à rêver d'une virée enivrante. Seulement, une seule équipe connaitra le bonheur de monter sur la plus haute marche du podium. Sur un nuage, avec une série de 21 victoires consécutives toutes compétitions confondues, c'est les « Meringues» qui semblent avoir le plus de chances d'être au firmament à l'issue de cette partie alléchante. Les Madrilènes paraissent tout simplement imbattables voire inarrêtables. La troupe à Carlo Ancelotti n'a plus gouté à l'amertume de la défaite ou même au goût d'inachevé du match nul depuis plus de trois mois. Une performance exceptionnelle dans le football avec en ligne de mire une place dans le Guinness des records. Désormais, les coéquipiers de Sergio Ramos sont à 3 succès pour rentrer dans le Livre référence. Dans le viseur : le Coritiba FC. Officiellement, c'est l'unique équipe professionnelle qui peut se vanter d'avoir fait mieux que le Real stratosphérique. Le team brésilien et le seul à avoir pu homologuer une telle performance pour être inscrit dans le livre des records. Entre le 3 février et le 5 mai 2011, elle réalise une série de 24 victoires consécutives dans le championnat du Parana, un des 27 états fédéraux qui composent le Brésil, et en Coupe du Brésil. Beaucoup d'enjeux donc pour Cristiano Ronaldo, qui sera très attendu pour cette soirée 5 étoiles lui qui n'a pas encore réussi à débloquer son compteur buts dans la compétition, et consorts. Ainsi, San Lorenzo devra relever un double défi : entraver la machine madridista et brandir le trophée. De quoi galvaniser la 3e équipe argentine à avoir pu atteindre la finale du tournoi universel. Auparavant, Boca Juniors (2007) et Estudientes de La Plata (2009) ont réussi la même performance sans pour autant décrocher le titre. Une malédiction que les représentants de la zone Conmebol tenteront de chasser. Pour ce faire, ils auront certainement besoin des prières du pape François, fervent supporter du club de Buenos Aires. Suffiront-t-elles pour propulser les «Matadores» au septième ciel ? Rien n'est garanti surtout si les poulains d'Edgardo Bauza montrent un visage aussi pâle que celui qu'on a vu face à Auckland City malgré un succès (3 buts à 1). Les Néo-zélandais les ont poussé à jouer les prolongations. 30 minutes de plus qui pourraient peser et rendre les jambes lourdes. Surtout quand on sait que le Real Madrid était en balade en demies face aux Mexicains de Cruz Azul (victoire nette et sans bavure 4-0) et qu'ils ont bénéficié de 24 heures de repos en plus. Toutes les données penchent du côté des «Los Blancos». N'empêche, dans une finale tout peut arriver. Enfin, il est utile de signaler que la «petite finale» se jouera à 17h30. Elle mettra aux prises la surprenante équipe d'Auckland City au Cruz Azul. M. T.
