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Pression... sur une autorité souveraine
Editorial
Publié dans La Tribune le 09 - 02 - 2015

Le statut particulier des enseignants a été fait «dans la précipitation», en seulement 2 mois. Cet aveu, s'il peut avoir –même en partie– l'avantage de dénouer la crise qui aboutit régulièrement à des grèves et à un bras de fer entre les pédagogues et la tutelle, à travers la décision du ministère de l'Education nationale d'y remédier, est toutefois ahurissant quant à l'absurdité de la situation. Peut-on qualifier autrement le fait d'avoir élaboré de manière expéditive un texte engageant l'avenir professionnel d'une corporation dont dépend celui (l'avenir) de générations ? Pendant deux ans, les ministres qui se sont succédé n'ont pas hésité à s'en laver les mains en renvoyant systématiquement les concernés à la Fonction publique, à chacune de leurs manifestations de protestation. Pour l'opinion publique, le ministère a pratiquement rempli toutes ses obligations, y compris l'élaboration et la promulgation du statut particulier des enseignants. Déclarer aujourd'hui que la confection de ce statut a été faite sous la pression des syndicats de l'éducation suscite des questions, dont la plus importante est celle-ci : quel est le rôle de l'Etat ? Comment une autorité souveraine (le ministère) a-t-elle pu céder à la pression dans l'accomplissement de son travail ? «Le statut a été fait dans la précipitation, sous la pression des syndicats», a déclaré le directeur de la gestion des ressources humaines au ministère de l'Education nationale, qui a déploré la surenchère des syndicats et leur égoïsme, «chacun des syndicats voulant un statut à sa mesure». Ce n'est pas normal qu'un représentant de l'Etat vienne aujourd'hui déclarer qu'on a travaillé sous la pression, c'est indécent du fait d'avoir créé –par le biais d'un travail bâclé et contenant des aberrations– toutes les conditions pour qu'il y ait un clash permanent entre les deux parties. C'est tout simplement, pour reprendre un confrère, scier la branche sur laquelle on est assis ! Que la tutelle ose par la suite s'étonner qu'il y ait des débrayages constitue une autre aberration, alors que le feu est dans la demeure et les braises attisées. Il est de ces réalités qui nous sautent aux yeux et qui sont entretenues en permanence par des esprits très éclairés, comme cette propension à utiliser les compétences que possède le pays à notre détriment, quand ces mêmes compétences peuvent accomplir convenablement la mission qui leur incombe, en excellant dans le cas qui nous intéresse ici dans la confection d'un statut équitable. La tutelle reconnaît aujourd'hui que celui-ci a favorisé les enseignants du secondaire et qu'il a lésé ceux des deux autres paliers, tout comme il a lésé les intendants et les chefs d'établissement. Evidemment, tout est à refaire, d'où la sortie du responsable qui dit qu'un nouveau statut exige 5 ans au minimum, alors que pour les syndicats, cela ne saurait excéder 3 années. Une autre pierre d'achoppement ?
R. M.

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