Même stade, même affiche et prestige intact. Manchester City et FC Barcelone se retrouvent en huitièmes de finale de la Champions League pour la seconde année de suite. Si les Barcelonais ont leurs traditions et une expérience assez conséquente dans l'épreuve reine au Vieux Continent, les Mancuniens poursuivent toujours l'apprentissage et rêvent de devenir un grand d'Europe. Pour cela, le second pôle de Manchester devra passer l'écueil Blaugrana. Un obstacle sur lequel il avait buté l'an dernier. Après avoir échoué à se qualifier au second tour lors des éditions de 2012 et 2013, les «Citizens» ont réussi à accrocher le «top 16» en 2014 mais n'ont pas vraiment été gâtés par le sort. Les protégés de Manuel Pellegrini ont, encore une fois, hérité d'un gros morceau. Un adversaire qui joue les premiers rôles dans la C1 depuis 10 ans maintenant. Ce soir, les yeux seront braqués sur la partie bleue de Manchester avec une grosse affiche et de grands joueurs qui seront sur la pelouse de l'Etihad Stadium. Il y a un an, les Espagnols n'avaient pas fait le voyage pour rien en réussissant à s'imposer sur le score de 2 buts à 0. Un résultat qui avait anéanti les espoirs et les chances de qualification des Anglais qui ont été défaits 2 buts à 1 lors de la seconde manche au Nou Camp. L'absence de Sergio Agüero s'était faite cruellement ressentir et cette fois le «Kun» sera de la partie. Une carte offensive importante car l'Argentin n'est autre que le meilleur buteur toutes compétitions confondues cette saison du Champion d'Angleterre sortant avec 23 réalisations. Le seul à pouvoir rivaliser avec Cristiano Ronaldo et... Lionel Messi, l'artificier par excellence de la compétition (75 réalisations), qui sera dans le camp adverse ce soir. Cette fois, le Barça sera doublement redoutable. Non pas parce que les coéquipiers de Samir Nasri ne se sont pas bien préparés pour ce rendez-vous mais parce que les Catalans restent sur une surprenante défaite à domicile (0/1) en Liga contre Malaga. «Ce n'était pas notre meilleur jour, au niveau individuel comme collectif. Nous allons voir si nous sommes capables de redémarrer», a déclaré Luis Enrique au sortir du match face à la formation andalouse, qualifiant le choc à Manchester de «défi spectaculaire». Pour sa part, après le carton (5/0) de ses poulains face à «Magpies», Manuel Pellegrini s'est dit «très heureux car on est redevenu une équipe qui marque beaucoup et ne prend pas de but. (...) C'est très important d'arriver au match de Barcelone en ayant gagné celui-ci». Revanche des «Sky Blues» ou réveil des Barcelonais ? La réponse à l'issue de ce sommet prometteur. La «Vieille Dame» face à la fougue «Borrussen» Dix-huit ans après, les chemins se recroisent entre la Juventus Turin et le Borussia Dortmund. Après la finale de 1997 remportée par les Allemands, les deux teams se retrouvent pour un autre match couperet. Si la «Juve» domine la «Serie A», le team de la Ruhr revient de l'enfer en Bundesliga. Une phase aller très compliquée avec des contre-performances qui ont plongé le finaliste de l'édition 2013 dans une crise de résultats sans précédent. Parallèlement, les camarades de Marco Reus ont sorti une phase de poules intéressante en dominant le groupe «D» où figuraient les «British» d'Arsenal. Le contraste est saisissant parce qu'en LDC le vice-champion d'Allemagne reste redoutable. Par conséquent, il constitue une véritable menace pour la bande à Massimiliano Allegri qui veut se montrer (trop) confiant : «Nous sommes en grande forme pour le match de mardi (ce soir Ndlr) et nous n'avons pas du tout peur. En fait, nous sommes en pleine confiance», a-t-il laissé entendre. Pas sûr que ses homologues viendront en victime résignée à Turin eux qui n'ont perdu qu'un seul match depuis le début du tournoi. Pierre-Emerick Aubameyang & Cie restent surtout sur 3 succès d'affilée en championnat. Certes la défense du BVB n'est pas vraiment hermétique (4 buts encaissés contre 10 marqués lors des 3 dernières sorties) mais son attaque est dangereuse. En tout cas, les «Bianconeri», éliminés en phase de groupe l'an passé, devront mettre à profit le fait d'évoluer devant leur public pour prendre une option en vue d'une qualification pour la prochaine étape avant le match retour dans l'infernal Signal Iduna Park. M. T.
