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Chronique d'une union des désaccords
A un mois du sommet de Paris
Publié dans La Tribune le 11 - 06 - 2008

Lorsque Nicolas Sarkozy accédait au pouvoir, le 17 mai 2007, le monde entier s'était mis à l'heure de Paris. Et dans son premier discours de Président, le nouveau chef de l'Etat français avait lancé une idée tout aussi originale que mystérieuse. Car, dans la foulée de ses idées, que d'aucuns présentaient comme novatrices, et pour proposer une parade aux appels du pied de la Turquie d'adhérer à l'Union européenne, Sarkozy voulait frapper les esprits en proposant quelque chose de plus large, qu'il appelle l'union pour la Méditerranée. Ce premier discours du président français n'apporte pas grand-chose, sinon des références à un «espace» commun ou une coopération d'égal à égal entre le Nord et le Sud. L'idée est restée au stade de l'intention plusieurs mois durant. Durant cette période, les pays concernés restent silencieux. Presque aux aguets. A peine si certains d'entre eux, notamment l'Espagne, disent du bien. Mais dans l'absolu.
Il aura fallu attendre le mois d'octobre pour connaître les contours du projet. Entre-temps, Nicolas Sarkozy nomme un ambassadeur chargé de la question, en la personne d'Alain Le Roy. Et le 23 octobre 2007, au cours d'une visite d'Etat effectuée au Maroc, pour consoler le royaume d'avoir été relégué au second plan lors de la tournée maghrébine de juillet 2007, Nicolas Sarkozy prononce un discours historique devant les députés marocains, au cours duquel il présente son initiative comme l'équivalent de ce qu'est l'Union européenne. Il parle de coopération dans tous les domaines, allant de l'économique, le plus important en réalité, au culturel en passant par l'inévitable politique. Ce premier exposé des motifs a commencé à faire réagir les autres partenaires de la France, notamment du côté Nord, tandis que les pays du Maghreb préfèrent observer. Pour afficher ses «bonnes intentions», Nicolas Sarkozy fait même le parallèle avec l'Union européenne fondée sur l'amitié franco-allemande. Au cours d'une visite d'Etat effectuée en Algérie du 3 au 5 décembre dernier, le chef de l'Etat français propose donc que la future union se fasse sur la base de l'amitié franco-algérienne. Mais à ce moment, Sarkozy n'avait toujours pas une idée précise de la position de l'Algérie. Le tournant dans la proposition française a cependant été marqué par l'Allemagne. Lors d'un sommet tenu à Berlin en mars dernier, le président Sarkozy était obligé de céder face à l'intransigeance de la chancelière allemande, en acceptant à ce que le projet soit celui de toute l'Union européenne et non pas seulement des pays du pourtour méditerranéen.
C'est ainsi qu'avec le soutien d'Angela Merkel, la chancelière allemande, Sarkozy réussit, le 27 mars à Bruxelles, à faire passer le projet devant ses partenaires européens. Avec, cependant, une modification sémantique : l'union de la Méditerranée devient union pour la Méditerranée.
Et le 26 mai, la Commission européenne ajoute encore l'expression «processus de Barcelone», tout en amputant le projet de plusieurs de ses objectifs, réduisant notamment ses champs d'intervention. L'union pour la Méditerranée aura-t-elle le même sort que le processus de Barcelone auquel elle est associée.
A. B.


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