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L'IGF, nerf de la guerre contre la prédation
Publié dans La Tribune le 08 - 02 - 2009

L'Inspection générale des finances (IGF) va renforcer ses effectifs par le recrutement d'une centaine d'agents en 2009 pour pouvoir jouer pleinement son rôle et mener à bien ses nouvelles attributions prévues par l'ordonnance de février 2008. Cet organe de contrôle, dont les missions ont été élargies aux entreprises publiques et tout autre établissement public en plus de ses missions traditionnelles menées au niveau des administrations publiques, compte actuellement quelque 200 agents : «Un nombre insuffisant pour assumer toutes ces nouvelles prérogatives», selon un responsable. Cette campagne de recrutement, qui va être lancée incessamment, sera suivie par d'autres, et ce, en fonction du plan de charge de l'IGF «qui voit son champ d'intervention considérablement élargi dans la perspective d'une meilleure gestion des dépenses publiques», a-t-il ajouté. Rappelons que conformément aux nouveaux textes, l'IGF, dont le chef est assisté de deux directeurs d'études, comprend trois catégories de structures : des structures opérationnelles de contrôle et d'audit (contrôleurs généraux des finances), des unités opérationnelles et des structures d'études et de gestion. Outre ses structures centrales, l'IGF est également dotée de services extérieurs structurés en inspections régionales dont les sièges sont implantés dans 10 wilayas (Oran, Sétif, Constantine, Annaba, Tizi Ouzou, Mostaganem, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Laghouat et Ouargla). Au-delà des dépenses farfelues, inutiles et budgétivores, le problème majeur de certaines entreprises publiques et autres organismes financés par l'Etat, réside dans la dilapidation de deniers publics. La prédation a caractérisé les années quatre-vingt-dix en raison de la faiblesse de la puissance publique dont l'attention était accaparée par la situation sécuritaire et la menace qui pesait sur les fondements même de l'Etat. La décade de la tragédie a été pour certains responsables une aubaine pour s'enrichir illégalement au moment où le pays connaissait des difficultés financières, sécuritaires et politiques, aggravant du même coup une situation déjà précaire. La masse d'argent détournée pendant ces années et pendant les années quatre-vingt, ont servi à mettre en place un marché parallèle florissant qui menace aujourd'hui l'économie formelle dans sa structure et son environnement. Si la sécurité est rétablie, si la situation sécuritaire a complètement changé, si les réformes économiques ont favorisé la genèse d'un environnement juridique adéquat, la moralisation de la gestion des affaires publiques et des finances publiques demeure en deçà des attentes et des exigences de l'heure. Il revient alors à l'IGF d'imposer une transparence sans faille dans l'utilisation de l'argent des contribuables afin de rétablir la confiance nécessaire et de préserver les moyens financiers qui peuvent créer des emplois, améliorer les services publics et favoriser le passage de la rente à la richesse.
A. G.

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