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Les plages dans un état lamentable
Béjaïa
Publié dans La Tribune le 18 - 05 - 2016

L'accès aux plages est libre. Le ministre de l'Intérieur a instruit les walis pour confirmer la fin de la concession de ces espaces de détente aux privés, car une décision similaire a été déjà prise l'année dernière. Les anciennes autorisations, vieilles d'une décennie, sont déclarées caduques. «Il vous est demandé de surseoir à toute procédure de concession de plages ou de portions de plages à des opérateurs privés, hormis celles accordées aux établissements hôteliers et complexes touristiques sur une superficie correspondant à celui de l'exploitation de l'établissement», est-il écrit dans l'instruction ministérielle, adressée aux walis des 14 wilayas côtières.
L'accès aux plages est libre. Le ministre de l'Intérieur a instruit les walis pour confirmer la fin de la concession de ces espaces de détente aux privés, car une décision similaire a été déjà prise l'année dernière. Les anciennes autorisations, vieilles d'une décennie, sont déclarées caduques. «Il vous est demandé de surseoir à toute procédure de concession de plages ou de portions de plages à des opérateurs privés, hormis celles accordées aux établissements hôteliers et complexes touristiques sur une superficie correspondant à celui de l'exploitation de l'établissement», est-il écrit dans l'instruction ministérielle, adressée aux walis des 14 wilayas côtières.
A l'origine, le recours à la concession des plages a été conçu comme un moyen pour améliorer la qualité de service, veiller sur l'hygiène, assurer la sécurité et offrir un minimum de confort et de quiétude aux baigneurs. Rien de tout cela ne s'est concrétisé, finalement. C'est tout le contraire qui s'est produit. Provocations, bagarres et insalubrité, les jeunes «plagistes», organisés en véritables bandes, ont profité de cette brèche pour racketter les citoyens au grand jour. On doit reconnaître que la démarche a été un véritable fiasco. C'est pourquoi on revient aujourd'hui au point de départ, en garantissant l'accès gratuit aux plages. Seulement, lesdites plages se trouvent aujourd'hui dans un état déplorable.
Dans toutes les communes côtières de la wilaya de Béjaïa, totalisant une trentaine de plages «autorisées» à la baignade, les rivages sont partout couverts de détritus et de saletés de toutes sortes. Les huit communes côtières se débarrassent de leurs ordures ménagères dans les cours d'eau qui les charrient durant l'hiver vers la mer. Les routes d'accès au bord de l'eau, envahies par des herbes folles ou dégradées par les intempéries, nécessitent aussi de menues réparations. Les communes n'ont pas encore entamé la fameuse préparation de la saison estivale, à seulement dix jours de son ouverture officielle qui coïncide avec le premier juin. «Les prévisions budgétaires de notre commune sont en baisse. L'Etat ne nous a accordés aucune aide spéciale pour nettoyer les plages. Même les équipes de «Blanche Algérie», qui nous viennent habituellement en appui, ne sont pas rendez-vous. Nos propres moyens ne nous permettent pas d'accomplir cette lourde tâche. La situation est difficile», avoue le président de l'APC de Tichy qui s'attend, d'ores et déjà, à un accueil problématique des estivants.
Les maires, suspendus aux budgets publics, ne savent pas quoi faire ! Des citoyens et des associations locales se retroussent les manches pour lancer des campagnes de volontariat. Mais leurs louables efforts restent insuffisants pour couvrir la défaillance visible des APC et des autorités locales. Les élus locaux et les chefs de daïra doivent aussi se démener de leur côté pour remplir leur part du contrat. Ils ont au moins les moyens pour vulgariser, soutenir et encadrer ces belles actions de bénévolat ! Cependant, certaines APC ne se sont pas empêchées de louer des parkings à proximité des plages à des privés. Ce qui constitue une façon de contourner l'instruction ferme du ministre de l'Intérieur. Pour ranger son véhicule à l'entrée d'une plage, les fameux «parkingueurs», comme c'était le cas il y a tout juste un an, imposent des tarifs excessifs allant de 100 à 200 DA.
On s'achemine visiblement vers la reconduction de cette pratique qui a révulsé tout le monde lors de l'été dernier. Force est de constater que les exécutifs locaux ne s'intéressent qu'à eux-mêmes et ne se soucient aucunement de l'intérêt général. Leur promptitude à louer ces aires de stationnement contraste avec leur immobilisme quand il s'agit de remédier à l'insalubrité des lieux. Il est grand temps que chacun prenne toutes ses responsabilités vis-à-vis des citoyens. Le maire comme le chef de daïra ne sont pas là seulement pour dépenser l'argent du contribuable. Ils doivent être capables de lancer des initiatives, de mobiliser les entrepreneurs et les gens ordinaires pour des œuvres d'intérêt général, d'élaborer des stratégies de substitution dans les cas d'urgence. Sinon, de quelle responsabilité peut-on se prévaloir ? La question est enfin lâchée.
K. A.


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