Un nouveau navire de transport de marchandises vient renforcer la flotte Cnan (Compagnie nationale de navigation). Il a été réceptionné hier au port d'Alger. A l'occasion, une cérémonie a été organisée sur les lieux, en présence des premiers responsables de la compagnie mais aussi du ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai. Un nouveau navire de transport de marchandises vient renforcer la flotte Cnan (Compagnie nationale de navigation). Il a été réceptionné hier au port d'Alger. A l'occasion, une cérémonie a été organisée sur les lieux, en présence des premiers responsables de la compagnie mais aussi du ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai. Un évènement, il l'est même s'il ne s'agit que d'un seul navire parce que justement il fait partie de toute une série de navires dont une partie a été réceptionnée et d'autres sont à venir. Pendant des années, la compagnie faisait l'objet de sévères critiques au niveau national et international en raison d'un grand déficit en la matière qui s'est répercuté évidemment sur la qualité des services. Le nouveau navire réceptionné hier au port d'Alger est d'une capacité de 12 000 tonnes et équipé des technologies modernes, ont indiqué les responsables sur place. Son coût d'acquisition s'élève à 25 millions de dollars. Les mêmes responsables précisent que l'acquisition d'hier est la huitième dans le cadre d'un programme qui prévoit l'acquisition de 25 navires au total, dont 18 cargos pour la filiale Cnan Nord et 7 autres pour Cnan Med. «L'objectif du secteur est que le transport de la marchandises algériennes soit assuré par la flotte nationale», a indiqué le ministre dans des déclarations reprises par l'APS. Le représentant du gouvernement poursuit que «le coût annuel du transport maritime de marchandises algériennes s'élève à 1,6 milliard de dollars», d'où la nécessité «d'augmenter d'ici 2020 la part de la flotte algérienne dans l'activité de transport maritime de marchandises à 30%». Pour ce faire, et comme c'est le cas dans d'autres secteurs, un partenariat public-privé semble s'imposer de lui-même pour l'atteinte des objectifs tracés. Par ailleurs, le premier responsable du secteur des Transports a «soulevé la problématique du coût élevé de la logistique en Algérie par rapport aux pays étrangers, où il atteint 5% seulement contre 30% en Algérie». Interrogé sur une question d'actualité qui suscite une certaine agitation non seulement dans son secteur mais pratiquement dans toutes les filières d'activités, à savoir la décision du gouvernement de rétablir à 60 ans l'âge de départ à la retraite, exception faite des «métiers à risque», le ministre a affirmé qu'une commission au niveau de son département ministériel «se penche sur le degré de pénibilité des différents métiers dont celui de marin». Selon Talai, «le métier de marin est pénible surtout sur le plan moral vu les conditions de travail». Parallèlement, comme c'est le cas pour la santé, «le département garde certains travailleurs qui ont atteint l'âge de la retraite afin d'assurer la formation des jeunes employés». Y. H.
