Cinq pièces seront en lice lors du Festival culturel local de théâtre professionnel, prévu à Guelma du 25 au 29 septembre, au terme duquel sera choisie l'œuvre qui participera au Festival national de théâtre professionnel (Fntp) à Alger, a indiqué mercredi passé le commissaire du festival local, Ali Beraoui à l'APS. Cette compétition aura lieu au théâtre régional «Mahmoud-Triki» entre des compagnies et troupes des wilayas de Constantine, Bordj Bou-Arreridj et Tizi Ouzou qui présenteront des œuvres en arabe et en tamazight, a indiqué Ali Beraoui. Cinq pièces seront en lice lors du Festival culturel local de théâtre professionnel, prévu à Guelma du 25 au 29 septembre, au terme duquel sera choisie l'œuvre qui participera au Festival national de théâtre professionnel (Fntp) à Alger, a indiqué mercredi passé le commissaire du festival local, Ali Beraoui à l'APS. Cette compétition aura lieu au théâtre régional «Mahmoud-Triki» entre des compagnies et troupes des wilayas de Constantine, Bordj Bou-Arreridj et Tizi Ouzou qui présenteront des œuvres en arabe et en tamazight, a indiqué Ali Beraoui. Les œuvres compétitrices lors de cette phase éliminatoire pour les régions de l'Est, du Centre-est et du Sud-est ont été sélectionnées par un jury de spécialistes parmi seize pièces candidates auditionnées les 30 et 31 août courant. Les pièces candidates avaient été représentées par des troupes de Tizi Ouzou, Illizi, Alger, Bordj Bou-Arreridj, Constantine, Batna, Sétif, M'sila, Annaba et Guelma. Pour rappel, au mois d'août passé, une polémique avait été déclenchée suite à la protestation des associations et artistes à cause du refus, du Théâtre régional de Guelma de faire concourir des pièces en langue tamazight pour les présélections le FNTP. Le groupe d'associations et de coopératives théâtrales de la wilaya de Tizi Ouzou qui ont dénoncé, dans un communiqué, «le zèle et les dépassements dont a fait preuve le commissaire de la présélection du festival des Centre-est, actuellement directeur du théâtre Régional de Guelma». Elles dénoncent, également, «les difficultés pour les troupes d'expression amazigh participer à des spectacles en dehors de la Kabylie». Selon les médias, le directeur du Théatre régional de Guelma, Ali Braoui avait expliqué qu'officiellement ces pièces n'avaient pas été sélectionnées «pour avoir dépassé les délais d'inscriptions aux présélections». Suite à cette polémique, le ministre de la Culture, Azzedinne Mihoubi, avait alors pris position, dans un communiqué, pour le respect du théâtre amazigh, où il a demandé au directeur du théâtre régional de Guelma de ne pas se baser sur des critères linguistiques» tout en appelant de «faire preuve de professionnalisme dans la production de pièces de théâtre, en arabe et en tamazight, les deux langues nationales et officielles». Le ministre de la Culture avait également exhorté les théâtres régionaux à sélectionner les pièces destinées à être produites ou à concourir dans des festivals nationaux sur des «critères professionnels et artistiques et non sur des bases linguistiques ou régionales». Par ailleurs, Azzedine Mihoubi a appelé l'ensemble des théâtre régionaux à travailler en commun pour «favoriser les coproductions et les échanges entre les professionnels du 4e art», tout en soulignant la nécessité de «faire preuve de professionnalisme» dans la production de pièces de théâtre, en arabe et en tamazight, «les deux langues nationales et officielles», rappelle le communiqué. Rappelant les principes généraux qui régissent le Théâtre national algérien, le ministre a insisté sur le respect de ces derniers qui sont des normes «au-dessus de tout favoritisme et régionalisme». R. C.