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Gel de la production : l'accord pourrait être renvoyé à la réunion de l'Opep en novembre à Vienne Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran complexifient la situation
Aujourd'hui, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunira à Alger avec certains pays non membres comme la Russie pour discuter de la situation du marché et essayer de trouver un consensus à l'effet de redresser les cours pétroliers autours de 60 dollars. Les discussions ne seront pas faciles ! Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, l'a dit clairement lors d'une conférence de presse tenue récemment à Alger : «C'est très complexe». Aujourd'hui, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunira à Alger avec certains pays non membres comme la Russie pour discuter de la situation du marché et essayer de trouver un consensus à l'effet de redresser les cours pétroliers autours de 60 dollars. Les discussions ne seront pas faciles ! Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, l'a dit clairement lors d'une conférence de presse tenue récemment à Alger : «C'est très complexe». Hier, les déclarations de certains ministres de l'Energie, notamment l'Iranien et le Saoudien, ont fait ressortir que les rivalités persistent toujours entre l'Arabie saoudite et l'Iran, tous deux membres de l'Opep, et qui pourraient renvoyer l'accord sur un gel de la production à la prochaine réunion de l'Organisation fin novembre prochain à Vienne. En marge de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l'énergie (IEF15), le ministre iranien de l'Energie, Bijan Namdar Zanganeh a déclaré à la presse: «Atteindre un accord en deux jours ne figure pas dans notre agenda». Selon M. Zanganeh, un accord pourrait éventuellement être atteint lors du Sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de Vienne, le 30 novembre. Le ministre iranien a en outre expliqué que son pays investissait pour augmenter sa production à ses niveaux d'avant les sanctions internationales, et que de «nouveaux champs» allaient bientôt entrer en exploitation. Le ministre de l'Energie de l'Arabie saoudite, Khalid Al-Faleh, a souligné, lui qu'il s'agissait d'une «réunion de consultation» qui permettrait, de réunir les opinions des producteurs mondiaux de pétrole ainsi que des consommateurs sur la situation actuelle du marché. Interrogé par la presse pour savoir si le Royaume approuverait les propositions de limiter l'offre sur le marché, Al-Faleh a répondu: «L'Arabie saoudite soutient toute position qui garantit la stabilité des prix». Le ministre saoudien de l'Energie qui s'est dit optimiste quant à la possibilité de rétablir l'équilibre du marché, a cité dans ce contexte plusieurs facteurs notamment les prévisions de hausse de la consommation mondiale ainsi que les indicateurs «positifs» sur le marché américain au cours des trois dernières semaines. Selon lui, les avis commencent à se rapprocher entre producteurs Opep et non Opep, ce qui aidera à préserver la stabilité du marché. Le ministre du Pétrole irakien, Jabar Laibi, a, pour sa part, affirmé que son pays était favorable à toute solution «consensuelle» qui permette de conforter les prix du pétrole. «La tendance des prix ne peut actuellement être déterminée, cependant il existe des niveaux que les membres de l'Opep veulent atteindre pour parvenir à un prix consensuel», a-t-il ajouté. Quant au ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, il a indiqué que des discussions étaient menées par son pays avec les autres pays pétroliers pour redresser les cours du brut. Toutefois, le ministre russe a affirmé que ces efforts étaient engagés, mais «sans un agenda précis». «Cela dépend de la situation du marché», a-t-il ajouté. B. A.