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Benghabrit dément les informations portant sur le calcul de la pension de retraite Affirmant qu'il s'agit de rumeurs infondées visant à perturber les enseignants
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a du pain sur la planche. Cette dernière devra faire face à la grève cyclique à laquelle appelle l'alliance syndicale, composée de 17 syndicats, les 17 et 18 octobre puis les 24 et 25 octobre prochains et qui vise la dénonciation de la suppression de la retraite anticipée La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a du pain sur la planche. Cette dernière devra faire face à la grève cyclique à laquelle appelle l'alliance syndicale, composée de 17 syndicats, les 17 et 18 octobre puis les 24 et 25 octobre prochains et qui vise la dénonciation de la suppression de la retraite anticipée. Le Satef (Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation) et le CLA (Le Conseil des lycées d'Algérie) entre autres syndicats, prendront part à cette grève. C'est dans l'objectif de désamorcer cette grève que la première responsable du secteur de l'éducation a tenu à huit clos, lundi dernier, une rencontre de concertation avec les partenaires sociaux du secteur, selon l'APS qui précise que la rencontre a regroupé des syndicats, sans les nommer, et des associations de parents d'élèves. Le débat a porté sur le dossier de la retraite où des cadres du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et de la Caisse nationale des retraites (CNR) ont également été associés. En fait, Mme Benghabrit a tenu à démentir certaines informations qui ont circulé dans les milieux éducatifs selon laquelle la pension de retraite sera calculée sur la base des dix dernières années de travail, affirmant qu'il s'agit «de rumeurs infondées visant à perturber les enseignants». Elle a également démenti l'information selon laquelle la prime de rendement ne sera pas comptabilisée dans la retraite indiquant que les cadres du ministère du Travail présents à cette rencontre peuvent apporter des clarifications sur ce sujet. Dans ce cadre, le directeur général de la CNR, Slimane Melouka, a indiqué que le calcul de la pension de la retraite se fait sur la base des cinq meilleures années de travail ajoutant que la prime de rendement est comptabilisée dans la retraite. Ce responsable a tenté de sensibiliser les participants à cette rencontre sur les risques du maintien de la retraite anticipée, revendiqué faut-il le rappeler par les syndicats de l'éducation qui appellent à ce propos à la grève cyclique. M. Melouka a alors indiqué que le maintien de la retraite proportionnelle entraînera un sérieux préjudice pour les équilibres financiers de la CNR d'autant plus que, a-t-il dit, plus de 52% du nombre total de pensions de retraites directes sont servies aux retraités avant l'âge de 60 ans soit une charge financière annuelle de plus de 405 milliards de dinars. Le dispositif de retraite proportionnelle et sans conditions d'âge a été institué en 1997 par l'ordonnance 97-13 dans les circonstances particulières du programme d'ajustement structurel élaboré par le gouvernement suite à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), avait-il précisé dans une déclaration à l'APS. Le nombre de demandes de départ à la retraite dans ce secteur a atteint son summum durant l'année en cours, selon une étude réalisée par le ministère de l'Education nationale qui prévoit que cette tendance haussière se poursuivra jusqu'à 2020 et 2021. L'étude révèle également une hausse des demandes de départ à la retraite parmi les enseignants du cycle primaire notamment ceux de la langue arabe. S'agissant de l'enseignement moyen et secondaire, l'étude prévoit une hausse des départs à la retraite en 2017 pour tous les enseignants. H.Y./APS