Les effets de la crise économique mondiale sur l'Algérie sera au cœur des débats lors de la cinquième édition du Forum international de la finance (FIF) qui se tiendra aujourd'hui et demain à l'hôtel El Aurassi. L'édition de cette année passera au peigne fin cette tourmente financière qui continue de faire des ravages sur les marchés financiers mondiaux. Selon les organisateurs de ce rendez-vous économique, la 5ème édition du FIF ne peut nullement ignorer une crise de telle envergure et, du coup, permettra à la panoplie d'experts et spécialistes nationaux et internationaux d'expliquer l'impact de la déréglementation des marchés financiers et la désorganisation des relations économiques entre les pays. Montrer les voies les plus appropriées à la redynamisation et la stimulation des investissements et des échanges, principalement en direction des pays comme l'Algérie, sera également l'un des objectifs assignés à cette rencontre. «Cet évènement, unique pour le secteur financier en Algérie, sera aussi une opportunité pour les banques, les compagnies d'assurances, les sociétés de services financiers, les entreprises de production et les experts de mieux cerner les enjeux que suscite la crise financière internationale sans précédent et dont les effets semblent s'installer dans la durée», expliquent les organisateurs du FIF. Le rendez-vous d'aujourd'hui et de demain verra également la participation du premier argentier du pays et du ministre de l'Energie et des Mines. Karim Djoudi aura une communication portant le thème «l'Algérie face à la crise financière internationale» et son homologue Chakib Khelil interviendra sur le thème «Crise financière internationale et crise énergétique : quelle stratégie et quelles perspectives pour l'Algérie». Parmi les intervenants lors de cette rencontre, on peut noter la présence Brahim Gacem, président du FACS, Dhafer Saïdane, professeur à l'université Charles de Gaulle Lille III (France), le Dr Dominique Xardel, professeur à Business and Management University (Suisse), Jean-Daniel Clavel, professeur à Business and Management University (Suisse). Il est à signaler que l'édition de cette année, à l'instar des précédentes, sera marquée par l'organisation des rencontres thématiques et des ateliers sous trois grands titres génériques : banque et assurances, gestion du patrimoine, crise financière internationale. Le choix des thèmes à débattre trouve son essence, selon la même source, par le souci d'amortir ou réduire le choc d'une crise économique internationale qui déstabilise les économies de nombreux pays, dont l'Algérie. «Analyser, réfléchir, échanger, proposer et formuler les approches pour faire épargner les pays tel que l'Algérie, reste le contexte de travail proposé aux participants du 5ème FIF, conçu également comme un soutien au processus de réformes et un appui à la dynamique de développement économique dans le pays», ajoute-t-elle. S. B.
