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A Constantine, le mouvement associatif a vécu
Avec l'implication des pouvoirs publics locaux
Publié dans La Tribune le 20 - 05 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Abdelhamid Lemili
Que viendrait faire le mouvement associatif dans un Festival international de musique jazz où le premier réflexe légitime de chacun de nos concitoyens, plus particulièrement à Constantine, serait de sortir, voire de fuir toutes les contingences quotidiennes qui le malmènent ? C'est pourtant en ces propos, «le développement de la wilaya de Constantine devrait être suivi de la restructuration du mouvement associatif avec en prime un conseil consultatif implanté au niveau de chaque commune», que le wali s'est adressé à un public présent beaucoup plus pour autre chose que pour un discours politique. En fait, ces dernières semaines, la scène associative locale est dans tous ses états et le bras de fer qui oppose l'un de ses leaders les plus dynamiques au premier responsable est littéralement incrusté dans les mémoires et sera bientôt consacré, via les tribunaux, dans la mesure où
Abdelmalek Boudiaf, wali de Constantine, et Mohamed Latafi, coordinateur local du mouvement associatif, ont intenté, chacun de son côté, une action en justice pour… diffamation.
Le quotidien la Tribune, qui a eu l'opportunité de rapporter, il y a quelques jours, l'incident, si tant est que donner une conférence de presse par le coordinateur du mouvement associatif en serait un motif ou pourrait lui valoir grief dans le sens qu'il n'est intervenu que pour modérer l'intervention de ses pairs, à savoir des représentants de comités de quartier et autres cités, lesquels n'ont effectivement pas usé de mots doux à l'endroit du premier responsable de la wilaya et pour cause, les conditions de vie déplorables et les difficultés inextricables dans lesquelles se débattent ceux qui les ont élus et mandés pour parler en leur nom. En somme, une logique implacable de l'organisation sociale tel que souhaité par les pouvoirs publics et plus particulièrement par le sommet de l'Etat.
Pourtant, en 2009 (ce qui n'est pas rien du tout), des centaines, voire des milliers de familles vivent encore dans des cloaques, quoique résidant dans des cités réputées «huppées»… sur le papier seulement, se plaignent des coupures fréquentes de l'eau potable, de l'absence d'éclairage, de l'insécurité ambiante en raison d'une nette avancée de la délinquance et, surtout, de l'absence sur le terrain des autorités en charge de leur sécurité. Au cours des interventions faites lors de la conférence de presse évoquée plus haut, aucun des responsables de comité de quartier n'a mis en exergue la question du chômage des jeunes… notamment des diplômés
universitaires, la cherté de la vie, tous les désagréments nés depuis le lancement des grands projets de modernisation de la ville mais seulement des conditions de vie de base… l'eau, la sécurité, l'hygiène. C'est dire qu'il n'y avait en réalité aucune exigence qui toucherait à l'honneur personnel du premier responsable, à moins que solliciter d'un commis de l'Etat, dont c'est la mission, de créer au profit des contribuables des conditions de vie idoines sinon minimums serait faire preuve de crime de lèse-majesté. A travers ses engagements électoraux et son programme quinquennal, le président de la République n'a eu de cesse d'inviter la société civile à s'impliquer dans le développement national et dans tout ce qui pouvait prêter à débat constructif, compte tenu plus particulièrement des évolutions qui marquent la société.
Or, les pouvoirs publics, notamment le wali de Constantine, plus dans cette wilaya qu'ailleurs très certainement, ne semble plus être animé des mêmes intentions qu'il avait superbement annoncées lors de sa désignation à la tête de cette dernière.
Abdelmalek Boudiaf, dans ses premiers propos, présentait ses actions futures en affirmant qu'il les bâtirait sur deux socles : «le mouvement associatif et la famille de la presse». Quoi de plus normal et surtout de plus judicieux sachant que les meilleurs vecteurs d'une bonne gestion des affaires publiques ne peut que passer par la disponibilité de telles courroies de transmission entre le gouvernant et les gouvernés. Toutefois, la période de grâce se dissipera après six mois pour faire place à des tiraillements entre le premier responsable de la wilaya, une partie du mouvement associatif et des représentants des medias divisés sur le sujet. Le grand perdant demeure, à l'évidence, le citoyen… maltraité ou manipulé, c'est selon, dépend de la périphérie dans laquelle il évolue par rapport aux deux maillons essentiels que sont l'administration locale et le mouvement associatif.
Autre paradoxe : l'administration qui a procédé à la réorganisation du tissu associatif ces derniers jours en créant son parfait interlocuteur en le conseil consultatif de wilaya du mouvement associatif, lequel, est-il alors utile de souligner, est constitué des conseils consultatifs des douze communes. C'est l'administration qui a conduit de bout en bout la désignation des associations et comités de quartier appelés à assister aux rencontres de sensibilisation, quoique les différents chefs de daïra jurent que toute la noria d'associations agit dans l'indépendance la plus totale, il est plus qu'évident que le choix des personnes appelées à constituer le conseil consultatif de wilaya a souffert de l'influence de l'administration.


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