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Trait de caractère chez les Algériens
La violence intrinsèque
Publié dans La Tribune le 01 - 08 - 2009


Photo : Riad
La société algérienne est-elle violente par essence ? L'humoriste Mohamed Fellag parlait, dans l'un de ses spectacles, d'un gène de la nervosité très actif chez le spécimen algérien. La réalité sociale semble conforter ce que l'artiste présente comme un trait caractéristique du comportement de l'individu. Mais dans la vie de tous les jours, le constat n'est pas drôle. Loin de là. La violence est générale. Dans la rue, au sein de la famille, à l'école, dans les stades ou à l'université, le phénomène n'épargne aucun lieu. Les raisons de ce mal sont nombreuses, enchevêtrées et complexes. D'origines géographique, historique, sociale, politique ou culturelle, les sociologues s'évertuent, ainsi, à trouver des explications au comportement agressif des citoyens algériens. Il y a, d'abord, le sang chaud des Méditerranéens. Le climat tempéré, moite et changeant excite les nerfs. Ensuite, les différentes invasions et occupations du sol par des forces étrangères, dont la plus récente et la plus dévastatrice, la colonisation française. Après, on peut citer la guerre de libération nationale qui a duré plus de sept ans. Plus tard, il y a le régime politique totalitaire. S'ensuit une décennie de sang, de massacres et de malheurs provoqués par le terrorisme. Parallèlement, l'injustice, la corruption et le népotisme ont gangréné la société. En même temps, la dislocation des valeurs sociales, la perte de repères socioculturels, l'absence de modèle social, la démission des parents, des aînés, le nihilisme, l'individualisme et le fatalisme ont fini par faire de l'éducation (au sens large), une notion galvaudée et inutile. Par les prétextes de la «redjla» et du «nif», deux notions censées symboliser les sens de l'honneur et de la
virilité positifs, le citoyen algérien «fait feu de tout bois» pour exprimer son agressivité. Un regard de travers, un geste déplacé ou une simple impression de provocation, il démarre au quart de tour. La langue s'emballe, la gestuelle suit, et, comme personne ne veut se montrer faible (la loi de la jungle), c'est le clash. Rapidement, les curieux s'amassent, les aînés s'en mêlent. Et c'est là que les adversaires redoublent d'intensité et que le vrai spectacle commence. En Algérie, devant l'absence d'espaces de détente, culturels, sportifs et toute autre activité saine, le pugilat verbal et la danse des coqs attirent la foule. Cela ne se limite pas seulement à la gente masculine. A la recherche d'une totale égalité des sexes, il n'est pas rare que les femmes s'y mettent aussi.
Des situations qui prêtent, pour les esprits sereins, à sourire. Si ce n'est qu'après la décennie de violence, un climat de tension, de suspicion et de méfiance pèse sur les rapports humains. Les difficultés quotidiennes, la consommation de la drogue et la frustration ont exacerbé cette violence. Les coups de couteau, de gourdin ou de barre de fer deviennent légion. Et cela vraiment, ça fait mal.


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