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Les marchés en quête d'une gestion rigoureuse
Afin de conjuguer hygiène avec sécurité
Publié dans La Tribune le 01 - 09 - 2009


Photo : Riad
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Les services d'hygiène de Constantine mettent les bouchées doubles durant chaque Ramadhan. Réunis autour d'un bureau central, les techniciens activant dans chaque arrondissement du chef-lieu rendent compte au quotidien des éventuelles infractions aux règles élémentaires de propriété dans les marchés. Ainsi, les 9 arrondissements de la ville sont quadrillés chacun par une unité pluridisciplinaire associant APC, DCP, service de santé et celui vétérinaire. Leur limite ne s'arrête pas au seuil des marchés, mais s'étend à des lieux où la nourriture est exposée, voire en préparation. La commune propriétaire des souks s'affaire de temps à autre à les réhabiliter par une peinture pour supprimer les saletés qui s'amassent à longueur d'année. Mais les travaux ne s'effectuent pas régulièrement. Il y a souvent un manque dans la prise en charge des toitures et autres installations électriques, ce qui constitue un danger permanent pour les commerçants et pour les clients qui sollicitent ces aires de vente. Combien de câbles électriques survolent les étals, jusqu'à effleurer la tête du consommateur. Les commerçants ne s'en soucient pas vraiment, l'essentiel étant de vendre leurs fruits et légumes, viandes… Cela demeure une amorce sur la carcasse abritant les divers commerces au niveau d'un marché couvert. Il faut savoir cependant que les stands au niveau de ce type de marché sont loués par la commune conformément à un contrat. Pourtant, le cahier des charges est souvent ignoré à l'intérieur des enceintes. A titre d'exemple, quel article consigné permet la vente des abats et autres viandes dans un local démuni d'eau ? Cette irrégularité a été moult fois signalée par les services en vain. Il en est de même pour les étals garnis de friandises et autres pâtisseries traditionnelles, qui pullulent dans les marchés sans la moindre attention accordée à la propreté. Sans parler des corbeilles de pain et de brioches à même le sol. En fait, lors du mois sacré, les souks hébergent tout l'informel, qui manque d'hygiène de surcroît. Les services de l'ordre public tentent parfois des saisies, mais les récalcitrants ont la peau dure devant le «laxisme» des propriétaires des lieux. Autrement dit, l'hôtel de ville, qui fermerait les yeux sur des exploitants passagers. Une situation que subit les marchés constantinois. Pour ce qui est des étals non couverts à Constantine, c'est un effort titanesque que doivent fournir les services d'hygiène et de contrôle de la qualité et des prix pour mettre bon ordre et nettoyer définitivement ces espaces de toutes ces sources d'insalubrités. Souk Al Assser, la cité El Bir… en sont des exemples où souvent ne sont pas observées les règles les plus élémentaires d'hygiène. On y trouve de tout. Fruits et légumes qui côtoient des abattages clandestins de
volailles. La direction du commerce qui a peaufiné son bilan de la première décade du mois comme stipulé dans la note ministérielle, a constaté plusieurs fraudes. Les contraventions concernent des produits de large consommation, a-t-on appris auprès de cet organisme qui indique que 72 P-V ont porté sur le manque d'hygiène avec 38 produits impropres à la consommation. L'opération est menée dans tous les espaces commerciaux d'alimentation. Pour rendre l'investigation plus effective, nous avons pris attache avec le responsable d'hygiène au niveau de la municipalité, M. Bengadouar, pour qu'il nous livre un état des lieux partiel sur les marchés au terme de cette première semaine de Ramadhan. «Mes agents sont sur le terrain. Chaque arrondissement où se trouvent des marchés est contrôlé par une équipe. Il faudra attendre la première quinzaine pour faire le premier bilan», nous confie notre interlocuteur qui soulèvera le problème lié aux marchés clandestins. A ce sujet, il avancera : «Pour ce qui est des espaces réglementés, le problème ne se pose pas. Ils sont sous notre surveillance. Maintenant, s'agissant des marchés illicites, cela requiert un effort supplémentaire pour les contrôler, voire les éradiquer. C'est des brigades
combinées qui s'associent à l'inspection.» Un autre problème et non des moindres vient se greffer sur le volet d'hygiène. Il a trait à la sécurité à l'intérieur et aux alentours des commerces. Si la Sûreté patrouille à proximité des lieux, il appartient à la commune de veiller à l'état sanitaire de ses espaces.
«La commune devra garantir la sécurité au niveau de ses marchés en dépêchant des agents», laisse-t-on entendre. Par ailleurs, la même source atteste avoir signalé ce phénomène d'insécurité qui y règne et a suggéré la mise en place d'une équipe collégiale appelée à garantir aux consommateurs des achats sans
désagrément. «Certes, la police joue un grand rôle pour guetter la moindre infraction, mais il faut admettre aussi que les responsables de la commune doivent secouer le cocotier pour enrôler des agents en vue de réguler le flux à l'intérieur des souks», soutient–elle. La régulation des marchés couverts passe inéluctablement par un coup de pied dans la fourmilière. Il faut distinguer les vrais exploitants des faux. «C'est souvent ce mélange hétéroclite qui génère des rixes et ouvre la voie à des vols au niveau des marchés», dira un membre d'une association de consommateurs.
Les services de l'APC doivent délimiter les espaces et expulser les occupants illégaux pour éviter des scènes de violence, voire de crime comme vendredi dernier avec l'assassinat de ce vendeur de disques. C'est toute une gestion qui est remise en cause… En définitive, les marchés demeureront fréquentables par la présence permanente de l'APC, de la DCP, de la santé, et des associations de consommateurs.


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