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Les Arméniens ne sont pas des Algériens
Publié dans La Tribune le 13 - 10 - 2009

La Turquie et l'Arménie ont signé samedi dernier à Zurich (Suisse) des accords historiques visant à normaliser leurs relations conflictuelles depuis près d'un siècle suite à l'épisode des massacres et autres déportations d'Arméniens. L'entrée en vigueur de ces accords est tributaire de leur paraphe par les
Parlements des deux pays, mais ce pas est déjà d'une haute valeur symbolique pour le processus de réconciliation et de normalisation de leurs relations. C'est aussi une chance pour la paix et la stabilité dans la région du sud du Caucase, même si la signature de ces accords n'a pas manqué de soulever des réactions hostiles de la part des populations concernées des deux côtés. Des délégations européennes, dont celle de la France représentée par son chef de la délégation européenne, ont assisté à l'événement et l'ont chaudement applaudi. Pour rappel, la patrie des droits de l'Homme fait partie des pays ayant reconnu la notion de génocide, lequel a coûté la vie à plus d'un million d'Arméniens selon la version arménienne au moment où la Turquie ne revendique pas plus de la moitié des victimes. Au moment où la France s'est toujours ingéniée à défendre le droit des Arméniens, fustigeant l'attitude guerrière et inhumaine des ex-Ottomans, elle se refuse à affronter son propre passé tout aussi peu glorieux en terre d'Algérie. A ce jour, elle se refuse à reconnaître les crimes contre l'humanité perpétrés sur les populations civiles algériennes tout au long de plus d'un siècle de colonisation. Elle refuse de le faire au mépris des principes les plus élémentaires du respect des valeurs humaines au moment où le traité d'amitié censé rapprocher Alger de Paris est suspendu à cette reconnaissance tant réclamée, et à juste titre, du côté algérien. Car, comment envisager des relations algéro-françaises dépassionnées et dépouillées de rancœur si l'Etat français s'obstine à ne pas rendre justice à un peuple dont il a dénié les droits les plus fondamentaux, à
commencer par celui à la vie ? La vie d'un million et demi d'Algériens représenterait-elle moins de valeur que les 500 000, voire autant de morts arméniens aux yeux de Paris ? On ne peut s'empêcher de se remémorer la violence de la réaction du gouvernement français pendant la Seconde Guerre mondiale à l'égard des citoyens auxquels il n'a pas pardonné l'opprobre de la collaboration avec l'ennemi allemand. Un geste tout aussi symbolique que peut l'être l'accord signé entre l'Arménie et la Turquie de la part de la France à l'égard de son ancienne colonie paraît être une condition sine qua non pour entamer une relation saine et équitable. Ce qui est valable pour les uns devrait l'être pour les autres car les valeurs humaines et universelles sont une
et indivisibles.
M. C.


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