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A Soumaa l'eau n'est pas potable
La commune est située au cœur de la Mitidja
Publié dans La Tribune le 04 - 11 - 2009

Si vous êtes de passage dans la commune de Soumaa (7 km à l'est de Blida), en hiver, ne soyez pas étonné si, en ouvrant le robinet, l'eau que vous recueillez est de couleur noirâtre ! En effet, à Soumaa, dès les premières pluies automnales, la couleur et le goût de l'eau changent, à telle enseigne qu'elle devient carrément inutilisable. Selon des habitants rencontrés sur place, il vous faut attendre au moins 4 jours (après les averses) pour espérer une légère amélioration de la qualité de l'eau. Au bout de ce laps de temps, vous vous apercevrez, si vous avez rempli un récipient, que de la boue s'est déposée au fond. Il arrive même que des feuilles soient recueillies ! Ce qui est certain, c'est que dans tous les cas de figure, l'eau n'est pas potable. Pour étancher leur soif, les habitants de Soumaa ont deux possibilités : soit acheter de l'eau minérale, soit aller puiser l'eau des fontaines situées à la périphérie de la ville. Cette situation, qui dure depuis de nombreuses années, pénalise lourdement le citoyen, déjà éreinté par bien des soucis. «Contrairement à beaucoup de pères de famille, rentrer à la maison n'est pas pour moi synonyme de quiétude et de sérénité. Le fait que je dois aller puiser de l'eau bien loin de chez moi, je ne me sens guère bien.
Mais tout compte fait, je n'ai pas le choix car il faudra consacrer une fortune pour pouvoir réaliser pareil dessein», nous dira Abderahmane, un enseignant, dont les nerfs sont mis à rude épreuve par les bambins durant toute la journée. Pour notre interlocuteur, l'approche de l'hiver est toujours fortement appréhendée par les habitants de Soumaa. Dans ce méli-mélo, ce ont assurément les plombiers qui en tirent les dividendes car on leur fait souvent appel pour débloquer une situation. «Je n'ai pas recensé le nombre de fois où j'ai sollicité les services d'un plombier, mais je suis certain que je l'ai fait venir au moins une vingtaine de fois. A chaque grosse averse, je sais qu'ils [les plombiers] se frottent les mains, sachant pertinemment qu'ils auront à intervenir plusieurs fois», nous dira Mohamed. «Le problème a pour origine le fait que la commune est alimentée en eau à partir de l'oued surplombant la ville. Dès qu'il pleut, les eaux de cet oued deviennent troubles. Certes, la ville de Soumaa ne dispose pas de forage comme les communes limitrophes, à l'image par exemple de Boufarik et de Bouinan mais, en 2009, j'estime que les habitants auraient dû avoir un traitement de faveur bien meilleur», martèlera un autre habitant. Dans ces conditions, les appareils sensibles, tels les chauffe-eau, se détériorent très rapidement. Selon des habitants rencontrés, lorsque l'eau devient plus claire, ils devront faire face à un autre problème, en l'occurrence celui relatif au calcaire. Contacté, M. Abbes Hakim, P/APC de Soumaa, tout en relativisant les choses, incombera cet état de fait au retard mis pour la mise dans la mise en marche, en bordure de l'oued alimentant la ville, de
l'équipement monobloc (un appareil servant à purifier l'eau) en dépit du fait que ce dernier ait été acquis par ses services. «L'appareil est disponible.
Sa mise en marche devait même avoir lieu l'année dernière. Mais l'on s'est toutefois aperçu que le personnel qualifié chargé de la gestion et l'entretien de
cet appareil faisait défaut. En outre, il n'y avait pas suffisamment d'agents de laboratoire formés dans la spécialité bactériologie.
à la cité des 125 logements, outre ce qui précède, il y a lieu de relever un autre problème. Celui-ci a trait à la présence d'une grande mare d'eau usée. Cette dernière n'aurait pas dû exister n'était la proximité d'une conduite d'assainissement avariée. «Pour pouvoir traverser les lieux il faut se pincer les narines. En outre, l'accumulation des déchets est source de danger surtout qu'elle favorise la prolifération de rats», nous dira un habitant du quartier. Alors à quand une meilleure prise en charge du cadre de vie du citoyen ? La réponse à cette question tarde à venir.
B. L.


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