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Un Agadirois parle
Le poète Mohamed Ouagrar
Publié dans La Tribune le 14 - 07 - 2008

Embarqué dans la houle du dire, Mohamed Ouagrar, poète marocain, est très tôt ébranlé par le célèbre séisme qui secoua sa ville natale Agadir dont le monstre Kheireddine immortalisa ce profond souffle de la terre dans son premier livre Agadir. Ce séisme est survenu «quatre ans, c'est ma naissance, ceci dit mes parents ont survécu à ce cataclysme…» se souvient-il. Il tomba amoureux de l'écriture dès son enfance et se donna viscéralement à ce dur métier. Il s'engage dans le théâtre amateur durant les années 80, arme de revendication des identités exclues au Maghreb, et aiguise ses moyens de lutte.
«Je lisais surtout Beckett, Brecht, Molière, Stanislavski… mais, avant tout cela, c'était la prise de conscience de mon identité amazighe. J'ai écrit mes premiers poèmes aux alentours des années 1979», ajoute-t-il.
Au Maroc comme en Algérie, c'est un peu le même cheminement de cette littérature à venir. Pendant plusieurs décennies, la revendication identitaire est devenue le nœud de ce chantier à repenser. On peut même signaler les séquelles qui perdurent dans ce champ. Une preuve que les Berbères ne sont pas encore sortis de l'auberge ; cela dit, ils préfèrent veiller sur des slogans vides plutôt que de se consacrer et se mettre au boulot. Sa confrontation avec le théâtre moderne le poussera à peaufiner sa conscience mais aussi à révéler son patrimoine culturel, il dit : «J'ai amélioré mon expérience en lisant après les vétérans de la poésie traditionnelle, tels Sidi Hmmou, Lhaj Blaid, Ademsir, Amentag, Bwizmawen… mais surtout la poésie amazighe moderne écrite ? telle celle de feu Ali Azayko, qui m'a honoré en me préfaçant mon recueil que l'institut royal de la culture amazighe a publié en 2004». Cette poésie est malheureusement presque méconnue en Algérie et cela ne peut être expliqué que par la double malédiction qui pèse sur le sort de tout ce qui vient du Maroc, le politiquement incorrect exige.
Quant à l'avenir de la poésie au Maroc, il se contenta de dire : «Je ne suis pas prophète.» Et puis, «la poésie au
Maroc est marginalisée officiellement, mais le peuple l'adopte surtout au Maroc profond». La poésie passe et le reste est littérature.
A. L.


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