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«Il y a un manque d'expérience dans la gestion des appels d'offres»
Chakib Khelil le reconnaît sur les ondes de la radio
Publié dans La Tribune le 25 - 02 - 2010


Photo : Riad
Par Youcef Salami
Invité hier de la chaîne I de la radio nationale, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a estimé, en réponse à une question liée à l'affaire Sonatrach, qu'il y a un manque d'expérience dans la gestion des avis d'appel d'offres lancés dans le secteur pétrolier et qu'on n'a pas suffisamment formé de personnels dans ce cadre-là.
Et d'ajouter que des instruments de contrôle existent au sein de Sonatrach, mais qui restent à développer, qu'il faut parfaire la formation et disposer d'experts rompus à la gestion des contrats. Le ministre a, au chapitre des exportations pétrolières, avancé qu'à fin janvier 2010, l'Algérie a enregistré 4,2 milliards de dollars de revenus pétroliers, qu'en 2009, les recettes du pays ont atteint 44 milliards de dollars, soit une baisse de cinquante pour cent par rapport à 2008, une des conséquences de la détérioration des marchés pétroliers.
L'Algérie dispose de 1,4 million de barils par jour, un volume dans lequel elle a légèrement taillé, en application des décisions de baisse prises par l'OPEP.
Celle-ci se réunira en conférence ordinaire le 17 mars prochain à Vienne. Va-t-elle décider d'une réduction de ses quotas ? Peu probable. Chakib Khelil a déclaré à ce sujet que les prix actuels du brut sont «bons» et que l'économie mondiale commence à se reprendre, des facteurs rassurants que l'organisation pétrolière va étudier à la faveur de cette rencontre. Les quotas actuels de l'OPEP sont fixés officiellement à 24,84 millions de barils par jour, ils l'ont été à l'issue de la conférence extraordinaire de l'organisation viennoise tenue à Oran fin décembre 2008. Au terme de cette réunion, 4,2 millions de barils par jour ont été retirés des marchés. C'est, selon le ministre, cette mesure qui a permis aux cours pétroliers de se maintenir dans des fourchettes acceptables. A une question relative aux réserves pétrolières de l'Algérie, Chakib Khelil a avancé qu'elles sont les mêmes que celles d'il y a trente-neuf ans, que le volume de production de pétrole n'a pas réellement changé, puisque, en 1972, il tournait autour d'un million de barils par jour. Et de poursuivre que depuis 2000 à ce jour, cent vingt-neuf découvertes ont été réalisées dans les domaines du pétrole et du gaz.
Il a rappelé que les exportations gazières de l'Algérie s'établissent à soixante-deux milliards de mètres cubes par an, un volume appelé à atteindre quatre-vingt cinq milliards de mètres cubes en 2012. Deux importants gazoducs sont en projet : le Medgaz et le Galsi. Le premier va lier l'Algérie à l'Espagne, le second à l'Italie. Il est attendu que le Medgaz soit mis en fonction en juin prochain. Le Galsi, qui est encore au stade de l'étude, est un projet dans lequel Sonatrach dispose de 46% des actions, le reste revenant à des sociétés italiennes, note l'invité de la radio. Le Galsi, les Français veulent en tirer profit puisqu'ils souhaitent y être associés pour alimenter la région corse. C'est aux Italiens que revient la décision de les y associer ou non, souligne Chakib Khelil. Ce dernier a parlé également dans son intervention sur les ondes de la Chaîne I de l'accord dit stratégique en préparation avec l'Union européenne, rappelant les conditions posées par Alger. Il y a eu à ce jour, entre Algériens et Européens, des discussions, pas des négociations, a-t-il précisé. Et, d'expliquer que «notre pays veut tirer des avantages de cet accord, l'UE aussi, que celle-ci souhaite sécuriser son approvisionnement en gaz, que l'Algérie demande que soit assurée la circulation des personnes». Le marché gazier de l'Europe a été libéralisé à la fin des années quatre-vingt-dix. Seulement, cette ouverture du marché, ce ne sont pas toutes les compagnies qui en tirent profit. La Sonatrach a eu toutes les peines du monde à s'installer en Espagne, par exemple, pour commercialiser son gaz. En Europe, l'engrais algérien est surtaxé, une mesure discriminatoire, aux dires de beaucoup. Sonelgaz a également des difficultés dans la mise en place d'une entité spécialisée dans la commercialisation de l'électricité en Espagne. En matière de gaz, l'Algérie est liée à des partenaires européens et autres par des contrats à long terme (10 à 15 ans), une formule de commercialisation maintenue en Europe. Il y a quatre à cinq ans, le Vieux Contient n'en voulait pas, au prétexte qu'il fallait diversifier ses fournisseurs en gaz. Selon le ministre, la baisse des prix du gaz n'a pas eu pour l'instant beaucoup de répercussions sur les revenus de l'Algérie, grâce justement à ces contrats à long terme. Notre pays ambitionne aussi d'avoir des partenaires en dehors de l'Europe. Et c'est dans cette perspective qu'elle travaille à des projets de vente de gaz butane à l'Egypte. Un problème cependant, le prix à négocier. L'Egypte veut des prix qu'elle sera en mesure de subventionner, a fait remarquer Chakib Khelil. Autre chapitre abordé par le ministre, les énergies renouvelables, à commencer par le projet Desertec. C'est, a-t-il rappelé, une idée venue de sociétés allemandes, dans le cadre de projets qu'elles projettent de mettre en place dans les régions du Sud algérien. Ce sont des entreprises à la recherche de marchés, de vente de technologie, a-t-il ajouté. Il dira qu'en Algérie dix-huit localités sont alimentées en énergies renouvelables, que Sonelgaz va créer une unité de production de plaques solaires. Au sujet du troisième réacteur que le pays entend mettre en place dans le cadre du développement du nucléaire à usage civil, Chakib Khelil a déclaré qu'il s'agit de centrale de mille deux cent mégawatts qu'on peut réaliser dans dix ans, car il y a un problème, celui de l'uranium. Il nous faut de l'uranium enrichi qu'on doit importer, a-t-il dit. La troisième conférence sur le GNL a occupé une bonne partie de l'intervention du ministre. Celui-ci a souligné qu'environ deux cent cinquante sociétés vont exposer leurs produits à l'occasion de cette conférence, que le Forum des pays exportateurs de gaz ( FPEG) va se réunir et faire des propositions sur les perspectives de cette organisation et que la réunion des ministres de l'Energie et de l'Environnement des 5+5 se tiendra les 26 et 27 avril à Oran.


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