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Le travail au féminin, un challenge dur à relever
épanouissement n'est pas synonyme de servitude
Publié dans La Tribune le 27 - 02 - 2010

Entre la femme et le travail, ce n'est plus une histoire d'amour mais un mariage de raison. Du moins dans notre pays. Ce n'est pratiquement plus le besoin de s'épanouir qui motive celle-ci à exercer un métier, mais plutôt la nécessité de s'assurer les moyens de faire face aux aléas de la vie. Au départ déjà, les jeunes filles appréhendent leur existence sous un angle différent de celui des générations de femmes qui les ont précédées, en pensant à ce qui pourrait advenir d'elles en cas d'une union ratée. Avoir une autonomie financière constitue donc une préoccupation majeure chez la gent féminine, dès l'adolescence. Les temps ont changé, on pourrait presque dire que le fait de ne pas exercer un métier et de ne s'occuper que de son foyer est un luxe et que travailler est une obligation pour la femme qui se voit condamnée à contribuer au budget familial. Nombreux sont les jeunes hommes qui ne se voient pas assumer la lourde tâche de faire vivre une famille, le pouvoir d'achat se dégradant de plus en plus. Au sein du couple, la journée est identique pour les deux, sauf qu'elle commence aux aurores pour elle, et qu'il y a moins de charge et de stress pour lui. Ce dernier est encore plongé dans le sommeil quand sa moitié est déjà en activité au sein du foyer. Elle est une femme travailleuse, une épouse, et une mère. Une double, puis une triple casquette qu'elle se fait un devoir de porter, un triple rôle qu'elle se voit obligée de remplir, plus ou moins convenablement. Il apparaît tout à fait normal à l'époux qu'une seule et même personne puisse s'occuper à la fois de son travail à l'extérieur et de sa famille. C'est la société qui a «pétri» l'homme et la femme et ce sont eux qui la font et qui en perpétuent la conception, bonne ou mauvaise, et, pour la société, il est du devoir, voire dans l'obligation de l'épouse de tout prendre en charge. Qu'elle occupe un poste de responsable ou qu'elle soit une simple employée, elle doit se faire un point d'honneur de ne pas faillir dans son activité quotidienne, en dépit des soucis qui peuvent la préoccuper, que ce soit pour un enfant malade, pour des résultats scolaires non satisfaisants de sa progéniture, ou pour tout autre problème lié à son foyer. Pour de nombreuses femmes exerçant une activité, il s'agit d'une véritable gageure. Un challenge qu'elles doivent relever au prix de leur santé physique et mentale. Du repas à réchauffer au gaz à fermer en passant par le verrouillage de la porte, les appels téléphoniques et les instructions données aux enfants durant leur pause déjeuner sont quasi quotidiens. Et lorsque, le soir, l'époux s'offre un moment de détente après sa journée de travail, elle reprend le rôle de femme d'intérieur qu'en réalité elle n'a jamais abandonné. Une dure besogne l'attend chaque jour, contrairement à la femme occidentale dont la mission est aisée, au vu de toutes les facilitations dont elle jouit. Dans notre société machiste à souhait, il est rare qu'un homme mette la main aux tâches domestiques, la chose n'étant pas dans nos mœurs. Il est en tout cas difficile de parler d'épanouissement lorsque la journée de la femme travailleuse est faite de contraintes et de stress. Servitude est le terme le plus approprié, pour un être qui doit se dévouer pour les siens –c'est dans la logique des choses, pourrait-on dire- et pour son métier, ce qui va dans le même sens puisque ce dévouement pour sa carrière lui permet d'offrir le bien-être à sa famille. Sur le plan social cela s'entend. Car sur le plan affectif, le temps lui manque cruellement.
R. M.

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