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Bonne gouvernance et développement durable : des concepts sans ancrage sur le terrain
Les mutations se font encore dans l'anarchie dans les villes de la wilaya de Aïn Defla
Publié dans La Tribune le 28 - 02 - 2010


Photo : S. Zoheïr
De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
L'aménagement du territoire observe ces derniers temps des mutations profondes, le concept a changé pour de nombreux citoyens, ce qui pousse à revoir les politiques engagées dans ce cadre afin de mieux prévoir l'avenir à travers une bonne planification territoriale.
Aujourd'hui, les constructions apparaissent très vite, l'occupation de l'espace urbain et rural se fait rapidement, et le temps réservé à la réflexion et à la recherche des meilleures idées n'est plus accordé suffisamment. On construit sans suivre une base scientifique comme si on recule au lieu d'avancer, la qualité des études et celle des différents rapports et statistiques devient de plus en plus faible, le système du «copier-coller» est devenu une nouvelle méthode dans l'établissement des documents de synthèse.
Depuis quelques années, beaucoup de choses ont changé et on donne plus d'importance aux chiffres, lesquels permettent de diagnostiquer la situation et de proposer des solutions. Ce ne sont là que peu d'indices parmi d'autres qui nous montrent qu'on continue d'urbaniser mal puisqu'on réfléchit peu et qu'on réalise n'importe quoi n'importe comment. Tant qu'il y a de l'argent, on réalise de nouveaux sièges de directions alors qu'elles ont déjà des sièges, on construit sur les terres agricoles alors qu'on peut construire ailleurs, à proximité ou dans certaines parties de montagnes. On dépense trop d'argent dans des opérations de réhabilitation parfois peu nécessaires et ce dans l'unique but qu'il reste encore de l'argent dans un chapitre qu'il faut consommer avant de le clôturer.
De nombreux spécialistes dans le domaine de l'aménagement du territoire sont aujourd'hui très tristes de voir cette violation de l'espace, cette nouvelle forme d'anarchie comme si on vie dans une jungle ou il suffit d'être responsable pour faire n'importe quoi.
Certains responsables sont devenus des hommes à tout faire puisqu'ils arrivent à prendre des décisions à la place des architectes, des aménagistes et autres spécialistes. On ne consulte plus la population pourtant elle est la plus concernée par ces projets, on ne demande plus son avis alors que la loi garantie ce droit. Les textes réglementaires sont clairs dans ce point ou toute action d'occupation du milieu urbain ou rural doit avoir l'aval ou l'accord de la population. Mais ce qui est sur c'est qu'on pense à sa place, ce nouveau mode de gestion qui ne reflète pas la bonne gouvernance suivie par de nombreux pays.
Relookage ne veut pas dire développement
Il n'est pas utile ici de rappeler ce que dit la loi dans ce sujet puisque importe qui peut consulter les textes là ou il veut, sur le net ou à travers le journal officiel.
C'est vrai que les signes du changement sont apparents et peuvent sembler pour certains responsables comme des signes de développement positif alors qu'en fait, c'est un développement versant dans le sens négatif dans certains cas d'autant qu'il peut par la suite avoir des effets ou des répercutions négatives sur le territoire et sur l'être humain.
La façon de voir les choses et la vraie signification du développement, de l'accroissement est différente d'une personne à une autre.
Des opérations de «relookage» des villes veulent dire parfois développement pour certains responsables, lesquels par manque de formation et de stage de perfectionnement influent négativement sans qu'ils se rendent compte.
Ces derniers temps malheureusement on opte pour un développement qui s'appuis parfois sur la violation des lois à travers certaines anomalies et vides juridiques apparents dans le domaine de l'aménagement du territoire. Cette nouvelle forme de développement ne s'articule sur aucune notion liée au développement durable.
Selon des spécialistes, ce nouveau comportement qui pousse des décideurs à penser qu'ils font de leur mieux montre qu'ils versent jour après jour vers une mauvaise occupation de l'espace urbain.
Certains responsables n'envisagent que la satisfaction de leur tutelle et responsables hiérarchiques.
Ce qui se passe aujourd'hui en matière d'occupation d'espace et d'extension des villes restera un point noir dans l'histoire de l'urbanisation de nos villes tant qu'on construit sur les terres agricoles ou moment ou de nombreux pays ont durci leurs lois pour protéger ces terres fertiles, lesquelles permettent à travers leur production à l'être humain d'exister encore et pour longtemps.
Ce constat est aujourd'hui visible dans de nombreuses wilayas du pays, lesquelles observent des interventions très rapides sur les tissus urbains et sur les périphéries des villes ou les conséquences sont très graves dans les différentes régions.
Ces interventions dans le milieu urbain sous couvert de réalisation d'opérations de développement influent sur l'avenir des villes.
Au niveau de la wilaya de Ain Defla qui peut constitue un exemple parmi d'autres wilayas souffrant de la même situation, observe ces derniers temps une cadence rapide d'intervention dans son milieu urbain et rural.


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