63e anniversaire de l'indépendance : le chemin de fer algérien, d'un instrument colonial de pillage à un levier stratégique de développement national    Algérie-Venezuela: Cherfa insiste sur l'importance d'accélérer la création d'un Conseil d'affaires bilatéral    Jijel: 4 morts et 35 blessés suite au renversement d'un bus    Le président de la République préside la cérémonie annuelle de remise de grades et de médailles    Le président de l'APN reçoit une délégation de la République du Nicaragua    Téléphonie mobile: attribution de licences d'exploitation de la 5G    Qualifs Mondial 2025: l'Algérie accueillera le Botswana le 5 septembre à Tizi Ouzou    L'Algérie dispose de capacités logistiques et d'infrastructures sportives pour accueillir tout événement mondial    63e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale: Un engagement ferme à poursuivre le processus de développement et préserver le caractère social de l'Etat    63e anniversaire de l'indépendance: des moudjahidine de Sidi Bel-Abbes se souviennent des scènes de liesse populaire le 5 juillet 1962    Le Maroc continue d'alimenter "la machine génocidaire" sioniste contre le peuple palestinien    Ghardaïa: le M'naguer fait son apparition sur les étals des marchands de fruits et légumes    Résultats du baccalauréat: appel à recueillir les informations auprès des sources officielles    Coupe d'Algérie/USMA-CRB: une finale de prestige entre deux spécialistes    Tissemsilt: lancement du Salon national du jeune collectionneur    Le président de la République préside la cérémonie de remise de grades et de médailles    Agression sioniste: 85% du territoire de Ghaza soumis à un ordre de déplacement    Djanet: coup d'envoi de la manifestation culturelle "S'beiba"    Retour de la théorie de la «toile d'araignée»    Les raisons de l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle : quelles solutions ?    CRB – USMA : Deux clubs pour un trophée    Zouhir Ballalou se félicite des résultats d'une étude ciblée    Prolongation du délai de soumission des candidatures    « Si nous venons à mourir, défendez notre mémoire »    L'Algérie plaide à New York pour une action sérieuse en faveur de l'Etat palestinien    Entrée de l'usine de dessalement de l'eau de mer « Fouka 2 » en phase de production à pleine capacité    Des pluies orageuses attendues mercredi sur des wilayas de l'Est    Un été sans coupures    Il est nécessaire de limiter le droit de veto au sein du Conseil de sécurité    Ça démarre ce 5 juillet, les Algériennes face aux Nigérianes !    Le CNC sacré champion national de water-polo dans quatre catégories    Ooredoo mobilise ses employés pour une opération de don de sang    220 victimes déplorées en juin !    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'action diplomatique face aux interférences étrangères
Instabilité politique en Afrique
Publié dans La Tribune le 07 - 03 - 2010

Dès son élection en 1999, le président de la République avait condamné et tout fait pour faire condamner, en Afrique, la conquête du pouvoir par des coups d'Etat. Ce sera donc la décision la plus importante qui sera prise en juillet 1999 à Alger qui abritait le 35ème Sommet de l'UA. Réputé alors le plus important, du fait de l'impressionnante participation des Etats membres, des vingt dernières années, ledit sommet plaçait, sans accorder de circonstances atténuantes, sous embargo toute personne ou groupe de personnes qui prenait la direction d'un pays sans le respect des procédures constitutionnelles consacrées.
Une décision qui confirmait de fait une nouvelle conscience africaine mais qui, toutefois, n'allait rien changer en réalité ; le putsch demeurant le moyen le plus radical pour des militaires pour parvenir à leurs fins et surtout aux fins de lobbies généralement d'affaires comme c'est le cas au Niger. Eprouvé par près de quinze années d'instabilité politique, l'Algérie qui est parvenue à assurer ses équilibres s'est évertuée à travers un déploiement soutenu d'une action diplomatique tous azimuts, d'une part, accompagnée, d'autre part, logistiquement si tel était le cas où l'imposerait une réalité. Cette présence étant, sous diverses formes convenues et/ou appropriées, autrement dit par une assistance économique, matérielle et humaine consentie dans le cadre politique global, en l'occurrence celui de l'Union africaine ou individuelle dans le cadre de relations bilatérales avec un pays donné.C'est sans doute dans ce contexte qu'il faudrait rappeler que notre pays a quand même contribué à mieux armer, c'est-à-dire en conséquence, compte tenu de la menace terroriste et des narcotrafiquants qui pesait sur les territoires du Mali et du Niger, lesquels, comble du paradoxe, se sont situés aux antipodes, non pas des attentes algériennes, mais des principes même convenus par l'UA, voire des résolutions des institutions internationales appelant à la lutte inconditionnelle contre le terrorisme et le grand banditisme. Tout le chassé-croisé diplomatique qu'aurait à initier notre pays, les missions de bons offices des diplomates algériens aguerris et au pouvoir de persuasion qui n'a cessé de faire ses preuves tout au long de ces dix dernières années, risque, malheureusement, de ne pas faire le poids face d'abord à la division des pays du continent africain, voire des membres de l'Unité africaine de prendre sérieusement à bras-le-corps ces dossiers. La porosité des textes de l'Union ne permettant pas également d'exercer une moindre pression et encore moins une quelconque coercition sur les Etats membres afin de les conduire à l'adoption d'une attitude commune cohérente. Il y a lieu, ensuite, de souligner que les intérêts étrangers, notamment français, prévalant dans le continent ont plus de chances d'aboutir et de battre en brèche les efforts algériens directs et toutes autres velléités qui pourraient venir d'un autre Etat ou groupe d'Etat.
A. L.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.