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La souscription des polices contre les catastrophes au point mort à Oran
Du fait de l'attitude passive des assureurs
Publié dans La Tribune le 31 - 03 - 2010


Photo : Riad
De notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar
La souscription à des assurances pour habitations contre les risques de catastrophes naturelles n'a pas connu d'engouement auprès des citoyens algériens de la capitale de l'Ouest. Depuis l'institution de la souscription de l'assurance comme obligation pour tout propriétaire d'habitation ou autre bien immobilier le 1er septembre 2004, les agences et compagnies d'assurances exerçant sur le territoire de la wilaya n'ont pas vraiment connu de rush. En fait, la promulgation de l'ordonnance 03-12 du 26 août 2003 relative à la souscription de cette assurance a, tout au plus, réussi à augmenter, un tant soit peu, la clientèle de ces compagnies.
L'assurance face à la baisse du niveau de vie et l'indifférence des citoyens
A Oran, on ne se bouscule pas au portillon des compagnies d'assurances pour souscrire des polices contre les avaries naturelles et autres catastrophes, susceptibles d'endommager les habitations et toute sorte de biens immobiliers. Même les dommages considérables subis par les habitants de Boumerdès lors du séisme survenu en mai 2003 n'ont pas réussi à provoquer le déclic attendu par les compagnies d'assurances. En fait, la majeure partie des citoyens ne perçoient pas l'utilité et l'importance de souscrire une police d'assurance. Pour le commun des citoyens qui acquièrent une maison, une police d'assurance est surtout synonyme de frais supplémentaires. «Je ne pense pas qu'ils vont me rembourser l'équivalent de ma maison en cas de catastrophe et puis j'habite dans un immeuble, je vois mal comment on peut dédommager un immeuble de 30 appartements en cas de catastrophe. Je laisse mon destin entre les mains de Dieu. Qu'il nous protège et qu'il veille sur nous», note Hadj Djelloul, un octogénaire à charge d'une famille nombreuse. La cherté de la vie et la dégradation du niveau de vie chez la plupart des citoyens et des ménages demeurent un sérieux obstacle à la souscription de cette police d'assurance. Seules quelques personnes aisées et des ménages qui sont passés par les banques pour contracter un prêt, se sont vues obligées de souscrire cette assurance incluse dans le contrat du prêt
bancaire. Pourtant, l'assurance est là pour «garantir l'assuré contre les dommages matériels directs causés aux biens assurés ayant pour cause une catastrophe naturelle ».
Un problème de communication en amont
Selon des professionnels des assurances, «il existe beaucoup de paramètres qui entrent en jeu dans cette situation de mévente et d'indifférence affichée par les citoyens». Cela a commencé par l'aspect de la communication et de l'information dont a besoin le souscripteur pour accomplir la
première démarche. En vérité, les compagnies d'assurance gagneraient beaucoup à se déplacer vers les citoyens, au lieu d'attendre qu'ils se manifestent d'eux-mêmes. «L'Algérien n'a pas cette culture de l'assurance. Et cela pose un vrai problème pour les compagnies nationales. Il a besoin d'être harcelé pour faire le premier pas», notera un fonctionnaire de la société d'assurance 2a à Oran, qui ajoute que «les compagnies d'assurance ont tout à gagner dans cette démarche».
La mauvaise publicité freine le processus de souscription
Il existe également d'autres facteurs qui font que les citoyens boudent les agences d'assurances. La méfiance et le scepticisme restent les deux facteurs majeurs dans cette optique préjudiciable. Mais d'où vient cette attitude de méfiance ? En fait, elle vient des automobilistes qui sont les plus grands clients des boîtes d'assurances et les plus en relation avec ces dernières. Ils sont également les plus au fait des déboires et des coups tordus que peuvent vous infliger les compagnies d'assurance. Du coup, le bouche-à-oreille fait des merveilles, ou plutôt ne fait pas les affaires des assureurs. «Moi, j'ai souscrit une assurance multirisque habitation 1221 RS à la SAA de Mostaganem. Mais au bout d'une année, j'ai remarqué que les fonctionnaires ne réagissaient plus de la même manière avec moi. Ma maison a connu une avarie suite aux pluies de cette année. J'ai dû refaire le plafond d'une pièce de la maison. Quand j'ai présenté ma demande de remboursement des frais relatifs aux travaux de réfection, le chef de service, après des va-et-vient incessants, m'a informé que mon dossier a été transmis à la DRO d'Oran pour étude. Cela est intolérable ! Moi je sais que le renvoi du dossier s'effectue si la somme excède les 8 millions de centimes. Ce qui n'est pas le cas de mon dossier qui n'excède même pas les 30 000 DA», s'insurge M. Bettahrat, un sexagénaire. Autant d'ingrédients, conjugués à un flou autour des tarifications, des limites de garanties, du taux de couverture et de remboursement, des procédures, des voies et moyens de recours en cas de lèse, etc.


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