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Dopage : un jeu dangereux
Absorber des produits pour améliorer ses performances
Publié dans La Tribune le 04 - 04 - 2010


Synthèse de A. Bounaceur
Le dopage vient de l'anglais «to dope» qui signifie prendre un excitant. En matière de sport, le dopage consiste en une prise de produits jugés illicites dans le but d'améliorer artificiellement ses capacités physiques et mentales. Ce type de procédé est interdit pour deux raisons majeures. D'une part, le dopage constitue une tricherie. Les sportifs qui y ont recours utilisent un moyen illégal.
Ils améliorent leurs performances à l'aide de produits interdits tandis que les autres compétiteurs s'entraînent en respectant les règles en vigueur. D'autre part, l'interdiction du dopage est liée à la santé et à l'intégrité physique des sportifs. Le dopage est dangereux dans la mesure où les produits dopants, en plus d'augmenter les capacités des athlètes qui les utilisent, comportent des effets secondaires. Ainsi, la prise de produits illicites peut entraîner des problèmes de santé relativement sérieux. On ne sait pas à quel moment précis ces pratiques ont gagné le milieu sportif, mais, ce dont on est sûr, c'est que les hommes ont toujours cherché à améliorer leurs facultés physiques et mentales. Le dopage, c'est l'utilisation de substances comme les stupéfiants, les anabolisants et les stimulants, qui permettent artificiellement et provisoirement d'augmenter les capacités physiques et sportives d'un athlète.
Le dopage n'est pas un phénomène nouveau et s'il continue d'exister malgré les lois draconiennes, c'est parce que ça marche. En effet, grâce aux progrès de la science, l'arsenal des substances dopantes s'est progressivement perfectionné jusqu'à produire des amphétamines et des anabolisants. Mais la moralité du sport veut que les concurrents ne comptent que sur leurs muscles, leur tête et leur adresse, rien d'autre. En fait, pour être convaincu de dopage, un athlète doit avoir utilisé l'une des substances interdites par le CIO ou décrétée comme telle par les lois sportives du pays où il concourt et être contrôlé positif. Le dopage n'est pas seulement l'apanage des sportifs de haut niveau. En Europe, 6% des clients de salles de fitness reconnaissent absorber des produits pour améliorer leurs performances ! Pour la première fois, la Commission européenne s'est penchée sur les pratiques dopantes au sein du sport amateur. Les usagers des salles de fitness ont été interrogés dans des pays développés tels que l'Allemagne, la Belgique, l'Italie et le Portugal. Le résultat est édifiant : un amateur sur seize admet consommer des substances dopantes avant de se rendre dans sa salle de sport. Dans la plupart des cas, ces sportifs amateurs se procurent les produits dopants au marché noir via Internet ! Il s'agit le plus souvent d'hormones de croissance, de stéroïdes anabolisants, de créatine ou autres compléments alimentaires.
Les principales formes de dopage
En premier lieu, nous avons les stimulants, dont les plus connus sont les amphétamines, la cocaïne, l'éphédrine ou encore la caféine (à forte dose) qui accroissent l'attention, atténuent la sensation de fatigue et stimulent la confiance en soi avec plus de combativité. Ensuite, il y a les stupéfiants et les anti-douleurs, comme l'opium, l'héroïne, la morphine et la codéine, qui tempèrent l'anxiété, gomment les courbatures et calment la douleur lors d'une blessure, tout comme les anesthésiques locaux, également bannis.
Le cannabis est considéré comme un décontractant. Enfin, nous avons le dopage aux hormones qui est la forme la plus utilisée et la plus diversifiée actuellement.
Le dopage aux hormones, aujourd'hui le plus pratiqué car difficilement détectable, voire indétectable, lors des contrôles.
On a deux familles d'hormones : les hormones protéiques, solubles dans l'eau, et les hormones stéroïdes, dérivées du cholestérol et solubles dans les graisses. Quatre d'entre elles occupent le devant de la scène du dopage.
La lutte contre le dopage
Le dopage est illégal depuis 1965. Mais ce phénomène est très difficile à contrôler. Le plus souvent, le contrôle antidopage consiste en un examen sanguin : on demande aux sportifs d'uriner dans deux flacons A et B. Le A est destiné à l'analyse, le B est conservé dans un frigo au cas où une contre-expertise serait demandée. En France, les tubes de verre sont scellés par le médecin préleveur en présence du sportif et d'un témoin. Ils sont transmis sous pochettes plastiques cachetées au laboratoire national de dépistage du dopage accrédité par le CIO. Là, un matériel des plus sophistiqués est utilisé pour déceler la moindre trace de produit interdit. Mais, de plus en plus discrets tout en étant de plus en plus puissants, les nouveaux produits échappent aux outils actuels d'analyse. Pourrons-nous un jour arrêter ces pratiques illégales ? Seul l'avenir nous le dira.
Les différents stimulants et leurs formes
Les stimulants agissent surtout sur le système nerveux central et cardio-vasculaire. Ils présentent la particularité psychologique de modifier le self-control, en ce sens que le sujet soumis à leur action surévalue ses possibilités et peut être amené à commettre des actions dangereuses. Il s'agit principalement des amphétamines, de la caféine, de la cocaïne, de l'adrénaline et de l'éphédrine ou autres substances apparentées. Ces produits ont des effets tels que l'excitation nerveuse, l'augmentation du débit cardiaque, la contraction des vaisseaux sanguins, l'augmentation de la pression sanguine et du métabolisme, ou encore le relâchement des muscles viscéraux et l'ouverture des voies respiratoires, etc. Une liste de produits prohibés est publiée par arrêté de la Communauté française et accessible sur son site Internet (ils sont 136 dans la version actuelle de l'arrêté datant de mars 1992). Tous sont interdits, même leurs dérivés ayant les mêmes effets, ainsi que les substances qui, transformées dans l'organisme, vont donner ces produits.
Les principaux d'entre eux sont : Les stimulants, les analgésiques narcotiques, les anabolisants, les corticostéroïdes, les hormones peptidiques et analogues, les bêtabloquants ainsi que les diurétiques.
Les analgésiques narcotiques
Il s'agit de produits rangés dans la liste des stupéfiants. En dehors du circuit médecin-pharmacien, leur distribution est passible de sanctions pénales. Il s'agit principalement de la morphine et de ses analogues dérivés de l'opium, lui-même tiré du pavot. Le principal de ces dérivés est l'héroïne. Mais la cocaïne, déjà citée plus haut, et le cannabis (et autres extraits de chanvre, marijuana, haschisch, etc.) font également partie de ce groupe de substances, appelées aussi stupéfiants. Les morphiniques agissent sur le cerveau, ils diminuent la sensation de douleur et présentent un effet antidépresseur et antistress très prononcé. La liste de produits prohibés publiée par arrêté de la Communauté française est accessible sur son site Internet (la version actuelle en comporte 101). Tous sont interdits, ainsi que leurs précurseurs et dérivés ayant des effets pharmacologiques similaires.
Les anabolisants
Il s'agit principalement des stéroïdes androgènes, hormones anabolisantes masculines telles que la testostérone et la nandrolone, mais aussi d'autres anabolisants tels que les bêta-2 agonistes (des antiasthmatiques qui font «pharmacologiquement» partie des stimulants et ont donc été cités ci-dessus). La liste de produits prohibés est publiée par arrêté de la Communauté française (la version actuelle en comporte 57). Tous sont interdits, ainsi que leurs précurseurs et dérivés ayant des effets pharmacologiques similaires. Quelques informations à propos de certains d'entre eux sont succinctement présentées ci-dessous. Certains de ces produits sont naturellement présents dans le corps et dans l'urine. Ils sont décelables dans l'urine, mais tout dépend du temps de traitement et des mélanges de produits effectués. Détectée par le contrôle antidopage, la quantité présente est jugée exagérée et constitue une infraction si elle dépasse un certain seuil (fixé, par exemple, à six fois plus de testostérone que d'épitestostérone). Ils ont pour effets nuisibles possibles : tremblements, excitation, agitation, anxiété, troubles du rythme cardiaque et crampes musculaires.
Les corticostéroïdes
Les corticostéroïdes sont des substances naturellement sécrétées par les glandes corticosurrénales, ou des substances apparentées à celles-ci mais produites par un procédé synthétique. Parmi les plus connues, citons à titre d'exemple la cortisone, la dexaméthasone et la prednisone. La liste de produits prohibés est publiée par arrêté de la Communauté française (la version actuelle en comporte 37). Sauf pour des indications médicales bien précises, ils sont tous interdits, ainsi que leurs précurseurs et dérivés ayant des effets pharmacologiques similaires.


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