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Un bilan en demi-teinte et de belles promesses pour l'avenir
Clôture du 4e Festival de la chanson arabe de Djemila
Publié dans La Tribune le 03 - 08 - 2008


De notre envoyé spécial à Djemila
Kamel Amghar
Tous les festivals naissent petits. A l'origine, ce ne sont que de simples initiatives, des paris fous, que se partagent une poignée de gens. Ils grandissent et acquièrent de l'envergure au fil des ans et des expériences. Le Festival international de la chanson arabe de Djemila (Sétif), qui vient de clôturer sa quatrième édition, est justement en pleine phase de maturation. Il se forge doucement, mais sûrement, une réputation. Même s'il reste encore beaucoup à faire pour qu'il mérite amplement le qualificatif d'«international», le rendez-vous de l'antique Cuicul s'accroche toujours à ses promesses et à ses ambitions premières. Les organisateurs de l'ONCI, le ministère de tutelle et les autorités de la wilaya de Sétif font montre d'une volonté conjuguée à perpétuer ce rendez-vous et à lui garantir une aura à sa juste dimension. D'importants moyens matériels et financiers sont constamment déployés dans ce sens, même si les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Dans les cercles d'initiés de la capitale des Hauts Plateaux, on s'impatiente à force de conviction. «L'affluence du public a connu un léger recul cette année. La qualité des plateaux artistiques proposés est certainement pour quelque chose dans ce reflux. Lors des éditions précédentes, on a eu droit à des affiches de choix. Des monstres sacrés comme l'Irakien Kadhem Essaher, le Libanais Marcel Khalifa, le Marocain Abdelhadi Belkhayat, le Tunisien Saber Eribaï ou des stars locales comme cheb Khaled et Mohamed Lamine avaient mobilisé les grandes foules», souligne Mansour, un journaliste qui a suivi le festival depuis son lancement en 2005. Il estime que l'édition 2008 a accordé trop de place aux amateurs et aux étoiles montantes, généralement méconnues, de la musique orientale. Une opinion largement répandue parmi le public présent qui en tire cependant des satisfactions. «La soirée d'ouverture avec le sublime ballet libanais Caracalla, les concerts de Merouane Khoury, de Zakia Mohamed, de Fares Karam, les récitals de la Syrienne Rouyada Attia, de la Tunisienne Nabiha Kroali, de la Marocaine Naziha Achemaoui, et de Warda El Djazaïria, hier en clôture, ont été autant de moments forts. De belles affiches qui ont fait l'heur de l'assistance», souligne Moncef, un inconditionnel du festival de Djemila, qui estime que le prix du ticket d'entrée, «hors de portée pour les petites bourses», a été pour beaucoup dans la décrue enregistrée en matière de fréquentation. On estime par ailleurs que l'éloignement du site (une cinquantaine de kilomètres à l'est de la capitale des Hauts Plateaux) et les lacunes observées en matière de communication sont également pour quelque chose dans ce peu d'affluence. Malgré les quelques ratés de la programmation et la rareté du transport, ce quatrième rendez-vous de Djemila a connu des améliorations sur le plan technique. La qualité du son, l'éclairage artistique de l'antique ville romaine, la décoration de la scène et l'organisation ont été irréprochables. Un énorme travail d'imagination qui a ajouté une féerie supplémentaire à la beauté originale de ce magnifique site historique. Sur ce chapitre précisément, on a beaucoup progressé depuis 2005. Lors de la première édition qui avait rassemblé une poignée de chanteurs algériens et arabes, les moyens étaient réduits et la qualité des spectacles s'en était ressentie. La seconde édition, en 2006, a connu un immense succès, car le festival avait été jumelé avec celui de Baalbek. Ce fut un joli geste de solidarité envers le pays du Cèdre qui traversait, alors, des moments difficiles. Des icônes comme Marcel Khalifa, Samiha Ayoub, Kadhem Essaher, Assi Al Hilani, cheb Khaled, et tant d'autres encore, ont chanté l'amour et la résistance des Libanais qui subissaient une agression barbare. L'année suivante, qui coïncidait avec «Alger, capitale de la culture arabe», fut aussi exceptionnellement riche.
Le ballet Inana, les artistes Redha Abdellah, Carole Samaha, Ramy Ayache, Abdellah Belkhayat, Iheb Tawfik et de nombreuses célébrités nationales ont célébré Djemila dans la joie et la bonne humeur. Le festival de Cuicul se perfectionne d'année en année. Il se distingue pour s'imposer en escale incontournable de la chanson et de la musique arabes. Le ministère de la Culture, à travers la présence constante de Khalida Toumi à toutes les éditions, semble prêt à mettre le paquet dans ce sens. On n'y est pas encore, mais on gagne en expérience et on s'en approche à petits pas.


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