Expliquez-nous son rôle dans votre arrivée à la tête des Eléphants. Vous a-t-il vraiment appelé pour vous demander de prendre le poste en considération ? Non ce n'est pas vrai. C'est le président de la Fédération qui m'a contacté pour me transmettre son offre. Ensuite quand j'ai accepté, bien évidemment que j'ai rencontré Didier après l'avoir appelé. J'ai procédé ainsi avec beaucoup de joueurs mais le premier que j'ai contacté, c'est Didier car c'est le capitaine. Pour l'instant, comment ça se passe pour vous ? Pensez-vous avoir déjà gagné la confiance des joueurs ? Peut-être devez-vous leur poser la question (sourire). Moi je pense que oui. Mais bon, ce n'est pas non plus difficile car nous n'avons pas encore joué un seul match. Le moment de vérité va bientôt arriver et on sait tous depuis le début qu'une Coupe du monde ça passe très vite. La préparation a été très bonne, j'en suis très heureux. Et franchement satisfait de l'éthique de travail des garçons depuis ma prise de fonction. Si Didier Drogba ne joue pas, quel sera son rôle au sein du groupe et de la délégation ? Nous n'y avons pas encore pensé pour être honnête. Car on pense toujours qu'il va pouvoir jouer. Il est tellement important pour nous. C'est le capitaine, il est en sélection depuis de nombreuses années, il a de l'expérience, il évolue au plus haut niveau mondial depuis des années et sort d'une grande saison avec son club.Quelle est la plus grande leçon que vous avez retenue des deux précédentes Coupes du monde disputées dans votre carrière ? Premièrement que c'est une énorme fête à laquelle il faut être fier de participer. Vraiment, c'est important. Ensuite qu'en tant que coach, une de vos tâches essentielles est d'enlever autant que vous pouvez la pression qui pèse sur les joueurs. Elle est énorme et si vous pouvez leur en retirer, c'est une très bonne chose. C'est important pour eux d'entrer sur le terrain en étant calme et juste penser à faire leur boulot. Une fois encore, le Portugal se dresse sur votre route. Cela vous procure-t-il un sentiment particulier ? Quand j'ai accepté le job, je connaissais le groupe dans lequel était la Côte d'Ivoire. C'est un groupe très difficile, très, très difficile. Mais j'y crois, sinon je ne serais pas là.