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La qualité et la propreté de l'eau, une nécessité impérieuse
Pour la préservation de la santé des populations
Publié dans La Tribune le 25 - 07 - 2010

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, dans le monde, environ 6 millions d'enfants meurent chaque année des suites de gastro-entérites, 100 millions de personnes souffrent en permanence de gastro-entérites hydriques, 260 millions d'individus sont atteints de bilharziose, 2 à 3 millions de décès sont observés chaque année parmi les 700 et 800 millions de sujets impaludés et 30 millions d'onchocercose sont dénombrés. Ces maladies, qui sont à l'origine d'un taux de mortalité très élevé des populations des pays en voie de développement, ont toutes pour vecteur l'eau. Dans les pays en développement, les quatre cinquièmes de toutes les maladies sont causés par les maladies hydriques, où la diarrhée est la principale cause de la mort des enfants.La raison principale de cette situation catastrophique est la pauvreté et donc l'absence d'hygiène. Nombre de populations ne disposent pas d'eau potable, les aménagements indispensables au traitement des eaux usées et de l'eau potable étant trop coûteux, ni même des soins que ces affections nécessitent, les infrastructures médicales n'étant pas suffisantes. L'eau est le vecteur de transmission privilégié des maladies à transmission hydrique (MTH). Ce précieux liquide véhicule nombre de micro-organismes, bactéries, virus et protistes en tout genre, qui y vivent et s'y développent, ainsi que nombre de parasites qui peuvent entraîner des maladies parfois graves lorsqu'ils pénètrent dans le corps humain. Les micro-organismes abondent dans les eaux souillées par les déjections animales et humaines, et leur transmission à l'homme se fait par simple ingestion d'eau infectée. Ils se propagent donc rapidement dans les pays qui ne disposent pas de bonnes conditions d'hygiène. Certaines bactéries, notamment le colibacille, responsable des colibacilloses, et le vibrion cholérique, responsable du choléra, et certaines amibes, véritables parasites du corps humain, déclenchent de fortes diarrhées. Ces pertes d'eau peuvent conduire à une déshydratation importante de l'organisme et entraîner la mort. La fièvre typhoïde est due elle aussi à une bactérie qui, outre des troubles digestifs, provoque une forte fièvre. Les parasites pullulent dans les régions chaudes et humides, lieux de prédilection de leurs hôtes, mollusques ou larves d'insectes, dont certains affectionnent les canaux d'irrigation quand d'autres préfèrent les eaux courantes ou encore les eaux stockées. Ces parasites sont transmis à l'homme par pénétration à travers la peau. La bilharziose, par exemple, endémique en Afrique et en Asie, provoque des troubles graves du foie, de la vessie et des intestins. Elle est due à un tout petit ver, le schistosome, qui vit aux dépens de certains mollusques se développant dans les eaux stagnantes. Ces mollusques prolifèrent dans les champs irrigués où ils infectent les paysans qui y travaillent sans protection. L'onchocercose est une maladie parasitaire que l'on trouve surtout en Afrique et qui engendre la cécité. Le parasite responsable est un ver véhiculé par une mouche, la simulie, dont les larves vivent dans les eaux courantes. Pour tuer cette larve et éradiquer la maladie, les eaux des rivières doivent être traitées aux insecticides pendant parfois plusieurs années. L'agent responsable du paludisme, le plasmodium, est un protiste qui ne vit pas dans l'eau. Il parasite un moustique qui, lui, en a besoin et qui se satisfait de la moindre eau stagnante. Cette maladie, transmise à l'homme par la simple piqûre d'un moustique infecté, se traduit par des accès intermittents de fortes fièvres. La dengue, enfin, est une maladie virale propagée par un moustique qui vit normalement dans les zones tropicales humides d'Afrique mais qui est également présent depuis une vingtaine d'années dans les régions chaudes et humides d'Amérique latine. Elle a tendance aujourd'hui à gagner des régions au climat aride. Là, en effet, les populations démunies stockent leur eau dans des conteneurs où ce moustique peut venir pondre ses œufs. La forme la plus virulente de cette maladie déclenche des hémorragies : elle est très grave et peut être mortelle.En fait, les maladies hydriques sont causées par la consommation d'eau contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes pathogènes. Ceci est susceptible de se produire là où les systèmes d'eau potable publics et privés puisent leur eau, depuis l'eau de surface (pluie, ruisseaux, rivières, lacs, etc.), qui peut être contaminée par des personnes ou des animaux infectés. L'écoulement des décharges, des eaux usées, des eaux industrielles ou résidentielles peut parfois contaminer les eaux de surface.C'est la cause de nombreuses manifestations dramatiques de maladies fécales-orales telles que le choléra et la typhoïde. Cependant, il existe de nombreux chemins possibles par lesquels les matières fécales peuvent atteindre la bouche, par exemple mains ou la nourriture contaminée. En général, la nourriture contaminée est le chemin le plus courant par lequel les personnes sont contaminées. Les germes des fèces peuvent entraîner des maladies même par léger contact. La contamination peut se produire à cause des eaux en crue, du ruissellement de l'eau des décharges, des eaux usées. Aussi, le seul moyen de casser la transmission continue est d'améliorer le comportement hygiénique des populations (lavage et assainissement). La prévention consiste aussi à assurer de l'eau propre, ce qui est un préalable pour réduire la diffusion des maladies hydriques. La désinfection de l'eau permet de tuer tous les pathogènes pouvant être présents dans les approvisionnements en eau pour empêcher leur développement dans les systèmes de distribution. Sans désinfection, le risque des maladies hydriques augmente. Les deux méthodes les plus courantes pour tuer les microorganismes dans l'approvisionnement en eau sont l'oxydation avec des produits chimiques tels que le chlore, le dioxyde de chlore ou l'ozone, et l'irradiation par radiation UV.
A. B.
Source : revue scientifique


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