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Pour un Sahara occidental indépendant
Publié dans La Tribune le 30 - 08 - 2010

Les Sahraouis, tout comme les Palestiniens dans l'autre partie du monde, souffrent le martyre. Doublement. Car, en plus des affres de la colonisation, les habitants de la dernière colonie d'Afrique souffrent également de l'indifférence de la communauté internationale. A part certains pays, dont les moyens font défaut pour faire face à une machine marocaine lourdement soutenue, le reste du monde est de marbre devant un déni de justice flagrant. Ceci lorsque des pays ne soutiennent pas complètement les thèses du royaume du Maroc.Mais, en fait, que demande le peuple du Sahara occidental, comme celui de la Palestine d'ailleurs ? Il ne demande ni plus ni moins un référendum d'autodétermination. Autrement dit, il ne demande qu'à décider lui-même de son sort. Et ce sort peut avoir deux visages : le premier est celui qui le laissera attaché au Maroc et le deuxième, le plus probable et le plus redouté par les Marocains, est celui de l'indépendance.Il ne faut pas occulter la réalité : tout peuple, à travers l'histoire, qui à réclamé son indépendance l'a obtenue. C'est une des certitudes de l'histoire humaine. Cette marche qui avait poussé les empires français et britanniques à céder devant la volonté des peuples mis sous leur joug d'accéder aux indépendances n'est cependant pas achevée. Elle a, certes, charrié d'autres évènements heureux, à l'image du Timor oriental. Mais d'autres peuples, dont le Sahara occidental, restent sous domination. Ce peuple a pourtant payé chèrement son indépendance des Espagnols avant de tomber sous la domination d'un autre envahisseur. Cet envahisseur, le Maroc, a pourtant subi, à deux reprises, la colonisation. La première a été le fait des Espagnols. Ces derniers
occupent toujours deux villes du Maroc. Le plus grave dans cette affaire est que les autorités de Sa Majesté n'ont fait que de timides tentatives pour défendre leur territoire. Pis, ces deux enclaves, Ceuta et Melilla, se trouvent à l'intérieur même du Maroc. Mais au lieu des Sahraouis, Rabat a en face de lui un adversaire plus fort. Il y a eu également les Français. Ces derniers avaient quitté le pays de Mohamed V sans laisser trop de traces, en dehors de l'influence toujours grandissante que la France exerce sur le Maroc. Il est, par contre, étrange de constater que les deux puissances, que sont la France et l'Espagne, n'assument pas entièrement leur responsabilité dans ce conflit qui tend à s'éterniser. La responsabilité est beaucoup plus grande pour Madrid qui, en tant que puissance occupante, avait abandonné le Sahara occidental à son sort. Il est vrai que les Espagnols avaient, à l'époque, leurs problèmes internes, dus notamment au décès du dictateur Franco et le rétablissement d'une monarchie encore fragile. Aujourd'hui, les Espagnols n'ont plus le droit de se dérober. Ils ne sont pas directement hostiles à l'indépendance du Sahara occidental comme l'est la France, mais leur jeu n'est pas vraiment clair.Il est donc temps que les choses se clarifient. Car la souffrance des Sahraouis, ceux des camps des réfugiés comme ceux restés sur leurs terres, ne fait que s'accentuer.
A. B.


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