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Tagnawittude, une tentative de cerner la culture gnawi
Le documentaire a été projeté en avant-première à El Mouggar
Publié dans La Tribune le 13 - 11 - 2010


Photo : S. Zoheir
Par Wafia Sifouane
Projeté en avant-première mercredi dernier à la salle El Mouggar, le documentaire Tagnawittude de Rahma Benhamou El Madani, qui propose une sorte d'initiation au genre musical gnawi, n'a guère fait de bruit au sein de la salle. Motivée par sa passion pour la transe et le genre gnawi, la réalisatrice est partie à la quête d'explications et d'informations concernant les rites des gnawa. À travers ses escales en France, le Maroc et Sidi Bel Abbès, Rahma fait défiler les images sans pour autant aller dans le vif du sujet. Épaulé par Amazigh Kateb qu'elle considère comme le porte-parole de ce genre musical (un fait qui n'est pas tout à fait vrai), Rahma tente de comprendre son genre musical noyant aussi ses spectateurs dans sa propre confusion. Le public aura droit également à des images inédites du défunt Mâalem Benaïssa surnommé «Gumbri héro» pour son jeu exceptionnel. Peu documentée sur le sujet, la réalisatrice n'a pas su cacher cette faille, d'ailleurs, certains spectateurs l'ont vite constaté en l'absence d'un angle d'attaque cohérent. Après le passage d'Amazigh Kateb et son ex-groupe Gnawa diffusion, la réalisatrice marque une escale à l'un des plus grands festivals consacrés à ce genre musical à savoir le festival d'Essaouira. Hélas, Rahma n'exploitera pas son séjour durant lequel les plus grands maîtres se succèdent sur les scènes de la ville marocaine. Elle se contentera de donner la parole à Mâalem Hamid Bakbou et un autre jeune musicien. Elle partira par la suite à la rencontre d'une hadra ou «lila» comme le disent les Marocains durant laquelle la transe est pratiquée par des groupes de femmes et d'hommes. Les images sont à la limite choquantes, des femmes dansent vêtues d'une cape rouge et se poignardent avec des couteaux tandis que le mâalem s'acharne sur son gumbri, les gens présents sont au sommet de leur transe. Les explications fournies à propos de ce rituel sont très faibles et n'apportent pas grand-chose aux connaissances des spectateurs. La réalisatrice fera par la suite une escale au Sud algérien sur le rythme des karkabous. Au-delà de ces rares images inédites, le documentaire de 80 minutes aurait pu être plus court vu les passages vides l'ayant marqué.Coproduit par All Cuts Studio (Kevin Hamon, France), Lotus Films (Rachid Diguer, Algérie) et Awman Production (Mohamed Nadif, Maroc) ainsi qu'avec l'aide du Centre national de la cinématographie et du fonds audiovisuel de l'organisation de la francophonie, l'origine de ce documentaire est une tentative de compréhension qu'a affichée Rahma envers la pratique de la transe qu'exerçait sa mère. La réalisatrice fera la
rencontre de la musique gnawi en France lorsqu'elle tombe sur un titre du groupe Gnawa Diffusion. On notera également la superficialité ayant caractérisé ce documentaire.


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