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Bouteflika met l'ensemble des acteurs concernés face à leurs responsabilités
Levée de toutes les contraintes sur le paysage audiovisuel
Publié dans La Tribune le 05 - 02 - 2011

Cela a été dit, maintenant qu'il soit écrit et accompli. Parmi les mesures annoncées au sortir du premier Conseil des ministres de l'année, le chef de l'Etat a instruit qui de droit d'assurer équitablement la couverture médiatique des activités de l'ensemble des partis politiques et autres organisations nationales et, mieux encore, de leur permettre l'accès aux médias réputés lourds que sont la
télévision et la radio. Vingt et une années après la promulgation de la loi pluralisant l'information et annonçant sans doute trop prématurément la modification du paysage médiatique, notamment celui audiovisuel, la récente mesure semble quelque part souffrir d'un paradoxe difficile sinon impossible à ignorer qui consiste à s'interroger sur ces propos du président de la République : «S'agissant enfin de l'accès des partis politiques à la télévision et aux radios, aucune loi ou instruction ne l'ont jamais interdit à quelque formation ou association légale que ce soit. La télévision et la radio doivent donc assurer la couverture des activités de l'ensemble des partis politiques et organisations nationales agréés, et leur ouvrir équitablement leurs canaux.» Le chef de l'Etat a très certainement surpris l'ensemble du peuple en soulignant qu'«aucune loi ou instruction» n'a jamais interdit aux formations politiques d'accéder aux médias dits lourds. De tels propos, dont la sincérité ne peut en aucun cas être mise en cause, incitent effectivement à se poser la question suivante : «Qui des parties concernées, en l'occurrence les partis politiques ou les responsables de la télévision, la radio, voire de leur hiérarchie au plus haut niveau ont manqué pour les premiers de faire valoir un droit consacré par les lois et pour les autres d'honorer leurs obligations, voire de contraindre des institutions à ignorer les mêmes lois ?» Sans qu'il soit question de parler d'hâtive déduction, de parti pris ou d'arbitraire, la réalité du terrain, la configuration de la scène politique depuis l'instauration de l'état d'urgence permettent d'affirmer que la balle se trouve dans le camp des responsables des médias évoqués dans la mesure où les représentants des formations politiques, notamment de l'opposition ont de tout temps, et l'histoire de ces quinze dernières années plaide largement en leur faveur, très fermement dénoncé le black-out de la télévision, la radio autour de leurs activités. Au-delà de ces dénonciations par la suite banalisées, il relève de la moindre des honnêtetés de souligner qu'effectivement, les formations politiques qui investissent à longueur de temps les deux canaux de communication ne se limitent qu'aux FLN et RND, principalement, et à un degré moindre le HMS et/ou celle de Louisa Hanoune. S'agissant des organisations de masse, cela se passe forcément de commentaires. Il serait
donc franchement déplacé d'affirmer que ce sont les partis politiques qui traînent le pied et interdisent à la télévision et à la radio de couvrir leurs activités. Oser cela relèverait de la mauvaise foi. En fait, télévision et radio ont plutôt eu tendance, sans qu'elles ne semblent en réalité être dans l'obligation d'y souscrire, d'anticiper sur le désir d'une hiérarchie dont il serait utile et impératif de connaître l'identité, alors même que cette hiérarchie n'en fait qu'à sa propre appréciation des situations, et nous en donnons pour preuve les propos tenus par le chef de l'Etat : «S'agissant, enfin, de l'accès des partis politiques à la télévision et aux radios, aucune loi ou instruction ne l'ont jamais interdit à quelque formation ou association légale que ce soit.» Quoi qu'il en soit, depuis l'instauration de l'état d'urgence, chacune des parties a campé sur ses positions pour des raisons qui les arrangeaient directement et sans doute sous-tendues par de calculs sordides et, ce faisant, au détriment des règles du jeu démocratique chez les responsables des formations politiques et de - neutralité oblige - ceux à la tête des médias et souvent leur hiérarchie directe. Les masques, depuis jeudi passé, sont tombés. Il est aujourd'hui de notoriété publique que rien ne s'oppose à ce que les hommes politiques, tous bords confondus, accèdent aux médias revendiqués pour peu, évidemment, que ces mêmes hommes politiques tiennent compte, notamment «des dispositions de la Constitution et des lois relatives aux activités politiques, car la liberté ne devra pas aboutir, dans quelque circonstance que ce soit, aux dérapages ou à l'anarchie auxquels l'Algérie a déjà versé un lourd tribut», a tenu à rappeler le président de la République.
L'opinion publique jugera sur pièces à partir de maintenant. La télévision et la radio nationales ont réhabilité leur image au lendemain de 1989, contribuant à l'amorce d'un printemps algérien inattendu en éveillant les masses, les intéressant par la richesse de leurs programmes, créant de fait une interactivité phénoménale avec les téléspectateurs qui se retrouvaient à déserter soudainement les télévisions satellitaires pour vivre pleinement une nouvelle ère.
A. L.


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