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Le FMI évoque des scénarios de crise
Marchés pétroliers
Publié dans La Tribune le 11 - 04 - 2011

Le Fonds monétaire international (FMI) exagère-t-il quand il parle de crise du pétrole ou de pénurie ? En réalité, le Fonds monétaire rejoint une tendance prudentielle mise en avant par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui avance que la demande pétrolière mondiale est en train d'augmenter, alors que l'offre ne suit pas, pour des raisons diverses, dont celle liée aux troubles que connaissent actuellement certains pays arabes, la Libye en tête. Une analyse que ne partage pas l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Celle-ci estime qu'il y a suffisamment de pétrole sur les marchés, et que l'Organisation est en mesure d'en produire davantage, si le marché le nécessite. Le FMI, qui a établi une étude sur les «perspectives de l'économie mondiale», a étalé un ensemble d'éléments sur la conjoncture pétrolière, dans un contexte mondial un peu particulier, pas tout à fait remis de la crise financière internationale. Aussi, l'institution que dirige aujourd'hui le Français Dominique Strauss Kahn, «invite» le monde à se préparer à la «raréfaction» du pétrole, dont les prix risquent de s'envoler, dans les années à venir. «La hausse persistante des cours du brut lors de la dernière décennie laisse penser que les marchés mondiaux du pétrole sont entrés dans une période de raréfaction», relèvent les rédacteurs de cette étude. Ceux-ci expliquent : «Après avoir stagné ces dernières années, l'offre de pétrole ne retournera pas à sa progression tendancielle des années 1980 et 1990» et «si cette tension s'aggravait, que ce soit du fait d'un renforcement de la demande, des perturbations traditionnelles dans l'offre, ou de coups d'arrêt dans la croissance des capacités de production, les mécanismes du marché pourraient provoquer des pics des cours, comme en 2007-2008». A priori, le Fonds monétaire met en relief des éléments d'analyse qui se tiennent : du côté de l'offre, l'histoire a prouvé que des événements imprévisibles pouvaient faire «fluctuer» la production. Et quand le secteur investit, le pétrole met «plusieurs années» pour arriver sur le marché. Tout à fait logique. Il en est de même pour ce qui est de la demande : «La consommation de pétrole par habitant aux Etats-Unis et dans les autres économies de l'OCDE a été globalement stable depuis le début des années 1980, tandis qu'elle a crû rapidement en Chine», pays devenu «le plus grand consommateur d'énergie dans le monde». Trop vague sur les prévisions des prix, le FMI s'attend cependant à une «raréfaction progressive plus probable qu'une pénurie brutale». Mais, «il y a le potentiel pour des changements abrupts», qui, selon lui, auraient des effets beaucoup plus «importants» que des changements «progressifs». Pour le Fonds monétaire, les grands gagnants de la raréfaction du pétrole devraient être les pays producteurs qui ont les plus grandes réserves. A un niveau mondial, «il serait prématuré de conclure que la raréfaction du pétrole va inévitablement être une contrainte forte» sur la croissance. Mais «il ne faut pas sous-estimer le risque non plus de chocs» qui pèseraient durement sur les pays importateurs, relève l'étude en question. L'institution de Bretton Woods note aussi que le marché anticipait déjà une raréfaction, elle-même «renforcée par la faible réaction de la demande et de l'offre aux changements des prix du pétrole, en particulier à court et moyen terme» et que «les prix actuellement élevés du pétrole reflètent déjà une tendance au ralentissement de l'offre». Pour l'instant, les cours évoluent au-dessus de 100 dollars, un seuil jugé raisonnable, y compris par les Etats-Unis qui estiment qu'il n'est pas nuisible à la croissance de l'économie mondiale. De toute évidence, cette tendance devrait évoluer, surtout que la situation en Libye demeure inquiétante, faite d'incertitudes. Les dernières informations dans les médias suggèrent qu'il y a eu des attaques par les forces pro-Kadhafi sur des champs de pétrole contrôlés par les anti-Kadhafi dans le sud-est de la Libye ces derniers jours, qui ont causé la fermeture de trois champs pétrolifères : Misla, Waha et le dernier, Sarir. Ces trois champs produisaient environ 100 000 barils par jour, pour une capacité de production combinée environ quatre fois supérieure, a précisé l'analyste. Le marché a vraiment réagi aux informations sur les forces pro-Kadhafi mettant le feu au champ de Sarir, le plus grand champ pétrolifère du pays. Avant l'éclatement du conflit, la Libye produisait 1,6 million de barils par jour, dont 1,3 million destinés à l'exportation. En juillet 2008, les cours du baril de brut avaient atteint 147 dollars le baril. Le pétrole représente environ 10% des échanges mondiaux. L'Opep, acteur de taille dans ce marché, intervient souvent pour plus de régulation.
Y. S.

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