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Délocalisation et informatisation de l'état civil, la solution
Manque de personnel et forte demande à la mairie de Constantine
Publié dans La Tribune le 27 - 04 - 2011


Photo : La Tribune
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
La décentralisation, ces derniers mois, des services de l'état civil à Constantine a soulagé grandement le citoyen, lui épargnant son temps et ses nerfs. Les actes de naissance répertoriés dans le fichier central permettent aux différents services des antennes communales d'opérer et de faciliter ainsi les transferts en faveur du résident. Toutefois, la base de données des actes de naissance constituée en 2007 doit être actualisée afin d'éviter des erreurs souvent désagréables.En ce qui concerne l'élaboration des actes de naissance, un changement s'est opéré dans les arrondissements constantinois. La tension qui y régnait ces dernières années a fini par s'estomper et les prestations au niveau du service d'état civil enregistrent une légère amélioration à la faveur de la décentralisation apportée à la direction du secteur.Evidemment, l'entrée en fonction du réseau informatique a été saluée unanimement. «Depuis la mise en service d'une partie de ce service, il faut avouer que les citoyens ne se bousculent pas pour retirer leurs documents», dira un père de famille rencontré dans le hall de la mairie de Constantine. Mais tout n'est pas gagné ! Il faudra patienter pour parvenir au désengorgement total du service. Les allègements s'opèrent au fur et à mesure, laisse-t-on entendre du côté des responsables. «Seule une partie des données est libérée et actualisée. La généralisation de l'option se fera incessamment, de l'avis du premier gestionnaire», explique le chef de service de l'état civil, S. Ameziane.En attendant, les agents se rendent deux fois par semaine au bureau central pour récupérer les informations manquantes pour l'actualisation de la base de données. A priori, la municipalité parvient à mieux réguler l'élaboration et la remise du fameux acte de naissance n° 12 spécial, communément appelé 12S. Ce document qui avait engendré, au départ, beaucoup de perturbations et de désagréments aux citoyens, est aujourd'hui délivré sans grand retard, alors que l'acte de naissance C 12 l'est, lui, immédiatement.Cette célérité est, certes, à saluer. Mais elle ne résout pas tous les problèmes, principalement ceux dus aux erreurs de transcription qui sont devenues monnaie courante. Les services compétents imputent ces «coquilles» aux registres scannés en 2007 et qui n'ont pas été actualisés. C'est d'ailleurs l'explication qui est donnée pour justifier les retards. «Excepté cette anomalie, qui est surmontable avec la mise à jour, on peut se féliciter de la facilité avec laquelle le citoyen retire ses documents», dira un responsable.De nombreux habitants ne partagent cependant pas ce satisfecit optimiste et continuent de pointer du doigt les agents chargés de la confection des documents qui reproduisent les erreurs consignées sur les registres d'état civil d'autant, selon eux, qu'on n'est pas dans ces périodes où les guichets connaissent un véritable rush. Car, une fois passé la rentrée scolaire, les concours de début d'année et tous ces dossiers demandés par différentes institutions, la pression sur les bureaux de l'état civil et les files d'attente s'allègent considérablement.Mais il faut croire que la hausse ou la baisse de la demande n'a pas d'impact réel et que c'est en fait le poids de la bureaucratie qui pèse à longueur d'année sur l'administration. Et si le citoyen a pris l'habitude de demander des extraits d'acte de naissance, des fiches familiales ou individuelles, des certificats de résidence… en double, triple ou quadruple copie, c'est bien parce qu'il connaît et souffre de cette bureaucratie et de la lourdeur administrative qu'elle provoque. Aussi, a-t-il développé, comme un réflexe d'autodéfense, cette habitude de profiter d'un passage à la mairie pour constituer une «réserve» de pièces d'état civil sachant qu'il en aura peut-être besoin. Il s'évite ainsi de devoir refaire ce parcours du combattant éreintant et qui peut lui prendre toute une matinée.Cette «habitude» génère évidemment un gaspillage en temps et en papier. C'est en fait un autre lest qui s'ajoute alourdissant un peu plus le travail des guichets municipaux. Nous avons été étonnés par les centaines d'extraits d'actes de naissance commandés il y a des mois, mais qui n'ont jamais été récupérés par leurs propriétaires. «Ce n'est qu'une partie des documents qui est ici», nous indiquera un responsable qui nous a fait visiter les bureaux. D'ailleurs, à cet effet, il estimera qu'il est grand temps d'apporter beaucoup de sensibilisation dans les habitudes des citoyens en vue de les persuader de solliciter les guichets en temps nécessaire. Cela permettra d'aérer les antennes et de raccourcir les files interminables. Mais il ne suffit pas de le dire ou de le souhaiter pour que ça se fasse. Une habitude ou un réflexe a la peau dure. Il faut du temps pour qu'il disparaisse, et surtout de l'action. Quel citoyen irait demander des documents et des pièces dont il n'a pas besoin dans l'immédiat s'il était persuadé qu'il pourrait les avoir au moment voulu sans devoir faire le pied de grue devant un guichet durant des heures ? La balle est donc dans le camp de l'administration qui doit se moderniser, non par le discours comme elle le fait depuis des années, mais réellement, dans la pratique et les prestations de tous les jours. De plus, elle doit revoir sa copie en ce qui concerne les gros dossiers demandés pour la moindre démarche. Souvenons-nous de la longue liste de pièces qui étaient exigées au départ pour la délivrance du 12S et qui fut allégée par la suite. Il y a aussi cette tendance d'exiger le même document en triple exemplaire, voire tout un dossier quand une pièce suffit largement.De l'avis de certains chefs de service locaux, il est impératif d'établir une coordination entre les différents services et administrations pour dépasser ces écueils. A titre d'exemple, en ce qui concerne les dossiers relatifs aux concours on recommande l'exigence de la convocation et d'une pièce d'identité. Une fois les candidats retenus, ils pourraient alors constituer leurs dossiers et du coup ils auront épargné des «kilos» de paperasse. Malheureusement, ce n'est qu'une recommandation et on est encore loin de l'application.En attendant cette modernisation de l'administration tant promise, le citoyen devra prendre son mal en patience et continuer à recourir aux solutions intermédiaires, le passe-droit ou la constitution de «réserves» de pièces. «Le citoyen qui se présente au bureau peut retirer autant d'actes et autres pièces administratives qu'il veut. C'est son droit le plus absolu», indique-t-on. Mais lorsque la demande est trop forte les imprimés manquent parfois et cela constitue un véritable problème pour les citoyens qui ont vraiment besoin des pièces requises.En matière de ressources humaines, la municipalité, qui a maintes fois signalé le manque de personnel, fonctionne en s'appuyant sur des agents recrutés dans le cadre du filet social. Un agent sur trois, au moins, fait partie de ce dispositif de lutte contre le chômage. «Notre souhait est également de procéder à la mise en réseau des actes de décès et de mariage pour alléger les antennes principales», espère le chef de service


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