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Le mouvement associatif en panne à Tizi Ouzou
Bilan désastreux après plus de deux décennies d'existence
Publié dans La Tribune le 04 - 05 - 2011


Photo : Riad
De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad
Les associations se portent mal sur tous les plans à Tizi Ouzou et ne réalisent qu'une partie infime de leurs objectifs initiaux devenant souvent des coquilles vides, des caisses de résonance du pouvoir en place, complètement discréditées. On n'a pas besoin de faire le bilan de plus de deux décennies d'existence de ces associations à la faveur de la loi 90/31 qui réglemente la vie des partis politiques et des associations dans le pays pour se rendre compte des résultats très en deçà des attentes du mouvement associatif en Kabylie, à l'exception de rares associations qui ont la chance d'avoir des animateurs intègres, compétents et ayant le sens d'initiatives pour s'autofinancer de manière régulière à travers des projets porteurs et des partenariats avec des organismes et collectivités étrangers.
Si pour la plupart de ces associations cette situation lamentable est due au manque d'intérêt de la part des pouvoirs publics, il n'en demeure pas moins que commencer par se critiquer soi-même et se remettre en cause constitue la meilleure des voies pour avancer et concrétiser les buts tracés. Certes, des difficultés sont rencontrées sur le terrain, entre autres les blocages et les complications bureaucratiques, et ce, à l'échelle nationale, peut-être plus en Kabylie, ou les contraintes liées à la qualité de la gestion des commissions internes engendrées par le manque de performance et de formation des adhérents, mais cela ne justifie pas l'inertie et les «programmes d'activités» usés et exposés au public à tout bout de champ. Le bénévolat, qui est la caractéristique dominante des effectifs associatifs, ne garantit pas des résultats à long terme et tue dans l'œuf toute perspective de projet. Surtout que les autorités ne lésinent pas sur les moyens de contrôle de toutes les organisations autonomes et indépendantes. A cet effet, on dénombre des dizaines d'associations qui ont préféré disparaître que de subir les injonctions des autorités, le manque d'aides conséquentes et surtout pour cause de problèmes bureaucratiques.Cela dit, les associations culturelles ont joué un rôle essentiel en Kabylie au début des années 1990 s'illustrant par un travail de sensibilisation, de mobilisation et de prise de conscience quant aux questions identitaire et linguistique amazighs, de démocratie et des libertés en Kabylie et aussi dans les Aurès. Sentant le danger que faisait peser cet engouement pendant des années sur ses intérêts dans la société, le pouvoir n'a pas hésité à recourir à des procédés occultes de casse ou de récupération de tout ce qui va dans le sens de l'ouverture et du débat libre. C'est ainsi que beaucoup d'associations actives et aux bilans irréprochables ont été étouffées par des procédés occultes, tels que les octrois de subventions sélectifs et la fermeture des salles susceptibles d'accueillir des activités diverses ou les prétextes bureaucratiques pour refuser des autorisations d'exploitation des lieux de réunions. Le pouvoir est allé jusqu'à placer ses serviteurs zélés dans les postes-clés des directions de la culture dans la région. Aussi, on a encouragé par l'argent et les facilités dans la mise en œuvre de dossiers de création d'associations religieuses au détriment des associations civiles, alors que l'exercice du culte étant parfaitement spontané et se pratique en dehors des espaces publics traditionnels tels que tadjmaât (comité ou assemblée du village). L'objectif primordial de ce programme est d'islamiser les Kabyles au moment où la Kabylie croule sous des problèmes économiques et sociaux et un taux de chômage ahurissant dépassant dans certaines communes les 60%, selon des élus communaux et des militants indépendants.Ainsi l'autonomie du mouvement associatif devient-il dans ce cas une affaire de citoyenneté qui reste à conquérir.


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