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Les limites d'un mécanisme
Système de régulation du marché de la pomme de terre
Publié dans La Tribune le 25 - 10 - 2011


Photo : Riad
Par Ziad Abdelhadi
Depuis le début de ce mois d'octobre 2011, la pomme de terre ne cesse de connaître une forte pression inflationniste. Cette hausse des prix sur les étals de détail de ce produit végétal de très large consommation conduit à croire que le système de régulation de ce type de produit et de lutte contre la spéculation dénommé «Syrpalac», installé par les pouvoirs publics en 2008, a fini par montrer ses limites d'intervention ; ou bien ses concepteurs n'ont pas fait preuve de suffisamment d'imagination leur permettant de prévoir certains cas de figure. «Nous sommes devant cette seconde hypothèse», nous ont rapporté des membres du comité interprofessionnel de la pomme de terre, rencontrés au niveau de la Chambre nationale de l'Agriculture à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation. Ils nous expliqueront, en effet, que de nombreux stockeurs ont décidé de ne pas réceptionner les arrivages de récoltes de périodes de soudure, tant que les quantités qu'ils détiennent en chambre froide ne sont pas en grande partie écoulées. «Une prise de position tout à fait légitime», estiment nos interlocuteurs, et cela pour deux raisons : «Il faut libérer des espaces pour pouvoir réceptionner de nouveaux arrivages d'une part, et d'autre part, disposer de l'argent nécessaire qui ne peut venir pour beaucoup d'entre eux que de la vente de volumes de tubercules en stock», ont-ils relevé. Il faut rappeler, au passage, que la bonne production enregistrée cette année s'est traduite par une forte opération de stockage. A cela, il y a lieu d'ajouter l'entrée en production des wilayas de l'intérieur du pays et dont les récoltes correspondent à la période de soudure. «Devant une telle conjoncture, les stockeurs n'ont pas cherché à comprendre et encore moins à prendre en considération la tendance des ménages préférant la pomme de terre nouvelle à celle réfrigérée», nous ont fait savoir nos vis-à-vis. Et d'ajouter : «Suite à cette prise de décision, le circuit de la commercialisation de ce produit végétal s'est vu grandement perturbé au point où l'offre en patates de soudure a accusé un recul par rapport à la demande, créant ainsi une surenchère sur le produit en question : la pomme de terre fraîche s'est écoulée à 70 et 80 DA dans certains marchés de la capitale, comme dans d'autres grandes villes du pays. Cela dit, il y a une autre situation à laquelle le Syrpalac n'était pas préparé : «Une grande partie du surplus de production de la récolte de mai-juin estimé à 3,2 millions de quintaux emmagasinés chez les stockeurs, comme l'exige le Syrpalac, s'est révélée de mauvaise qualité pour des raisons de non-maîtrise du process de conservation, et cela, malgré la prime de la qualité du stockage fixée à 2 DA par kilogramme, accordée aux stockeurs par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural», nous a déclaré Guedmani Ahcène, patron de l'établissement du même nom et versé dans la production de semence de pomme de terre, rencontré sur son stand lors de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation. Il nous a aussi rappelé : «En plus de sécuriser les producteurs, le but principal du Syrpalac est de réguler le marché en absorbant le surplus de production occasionnelle, c'est-à-dire de campagne. En d'autres termes, il consiste à stocker les surplus de production pour les déstocker en cas de manque sur le marché. Ceci a eu pour conséquence directe un approvisionnement régulier du marché et une stabilisation des prix quelle que soit la saison». Certes, il faut reconnaître que le Syrpalac a réussi jusqu'ici, d'une part, à faire triompher les forces de production et d'autre part, à couper l'herbe sous le pied des spéculateurs. Toutefois, les concepteurs de l'initiative du Syrpalac ont omis d'inscrire sur la liste des prérogatives du système de régulation, la possibilité de superviser les stockeurs, pièce maîtresse dans la régulation du marché. C'est pour dire enfin que le Syrpalac a besoin d'être enrichi dans le domaine de ses capacités d'intervention et de contrôle, si l'on veut que le prix de la pomme de terre soit stable et non pas volatil comme il l'est actuellement.


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