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Le chef de l'Etat inaugure le poste de commande centralisée Des explications lui ont été fournies sur le fonctionnement du métro et les mesures de sécurité
Photo : Sahel Par Younès Djama Aux alentours de 13h, le chef de l'Etat arrive au niveau du point 4, qui représente le siège du Poste de commande centralisée (PCC) de Oued Kniss, qu'il a inauguré à cette occasion. A l'intérieur du bâtiment, dont le rôle est de gérer en temps réel la destination des trains, un exposé sur le fonctionnement du métro ainsi que sur les mesures de sécurité qui vont accompagner la mise en circulation du métro d'Alger a été fait au président Bouteflika. Selon Ryma Benmouloud, ingénieur à la RATP El Djazaïr, en charge de la gestion du métro d'Alger, le poste est alimenté par deux centrales électriques situées à Kouba et au Hamma. Dans le cas d'une panne qui affecterait ces deux stations, il y a une centrale de secours. Le métro est doté de 244 caméras de surveillance. Il est également doté de postes de désenfumage, utilisés pour l'évacuation des fumées en cas d'incendie. L'air est renouvelé. De son côté, le PDG de la RATP France, Pierre Mongin, a déclaré aux journalistes que le métro d'Alger est le fruit d'une «coopération exemplaire» entre la RATP et l'Entreprise du métro d'Alger (EMA). «Nous avons des équipes, pour la partie exploitation, de très bonne qualité. La RATP a entrepris un gros travail de formation des conducteurs ainsi que de l'ensemble des agents. On a commencé par former 15 moniteurs à la conduite, les autres salariés chargés de la conduite des métros ont passé un permis qui est basé sur les mêmes règles que le métro de Paris, dont la RATP assure la gestion», a-t-il précisé. Le premier responsable de la RATP a émis le vœu de prolonger sa collaboration avec les autorités algériennes et l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), au-delà des 8 années de contrat qui le lie actuellement, et ce, «sous quelque forme que ce soit qui agréerait aux autorités algériennes.» A signaler que durant les heures de pointe, l'écart entre les métros ne dépassera pas une minute, assure le PDG de la RATP. De son côté, Amar Tou, ministre des Transports, a assuré que «toutes les conditions d'une bonne gestion» du métro sont réunies, annonçant que le prix du billet en aller simple est fixé à 50 DA. Alors que de nombreux citoyens ont décrié la cherté du billet, Amar Tou a indiqué que ces derniers peuvent souscrire à un abonnement mensuel illimité à raison de 35 DA le billet, ou hebdomadaire avec un billet qui coûtera légèrement plus cher que celui de l'abonnement mensuel. L'Algérie projette de porter la longueur de la ligne du métro à 40 km d'ici à 2020, a indiqué le ministre qui a, en outre, annoncé que l'extension de la ligne du métro vers El Harrach débutera dans 2 mois. Selon Amar Tou, le nombre de postes d'emploi créés dans le cadre du métro d'Alger s'élève à 1 200 personnes travaillant pour le compte de 270 entreprises sous-traitantes, alors que la RATP, l'entreprise chargée de la gestion et de l'exploitation du métro, a créé, pour sa part, 500 postes d'emplois. Le coût global du métro est de 200 milliards de dinars.
