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La City s'inquiète après le veto de Cameron
Considérant le rejet du traité de Bruxelles contreproductif
Publié dans La Tribune le 15 - 12 - 2011

Le premier ministre britannique suscite des doutes croissants chez des représentants de la première place financière européenne.
David Cameron a brandi son veto bruxellois, vendredi dernier, au nom des intérêts de la City. Défendu lundi par le premier ministre à Westminster, le coup d'éclat a provoqué de vives critiques de l'opposition. Il suscite aussi des doutes croissants chez des représentants de la première place financière européenne.Le poumon économique britannique - 10% du PIB, 300 000 emplois - a-t-il finalement plus à gagner ou à perdre dans ce coup de poker ? «Nous n'avons rien gagné : nous n'avons pas obtenu ce que nous voulions et nous avons perdu notre crédibilité», charge Phillip Souta, directeur de Business for New Europe, un organisme rassemblant des patrons pro-européens. L'association des banques britanniques British Bankers Association s'interroge quant à «l'impact de ce nouvel arrangement sur la capacité du Royaume-Uni à obtenir des accords sur des réglementations sensibles». Une incertitude née du nouvel isolement du pays face au reste de l'Union européenne. «Cette position va considérablement compliquer la tâche du gouvernement, estime Simon Tilford, économiste au Centre for European Reform. Ayant perdu la confiance de ses partenaires européens, Londres va avoir plus de mal à résister à toute législation menaçant la City.»Les observateurs sont sceptiques sur ce non à un traité qui ne contenait rien de nature à menacer la finance britannique et sur l'absence de bénéfice concret retiré de cette position. «Une considérable confusion» s'est emparée de la City depuis vendredi, selon Phillip Souta. «On a du mal à comprendre l'intérêt de cette tactique de négociation». «La taxe sur les transactions financières n'était pas sur la table et de toute façon déjà soumise à un droit de veto s'agissant de questions fiscales», note Mats Persson, du think-tank Open Europe.Les milieux d'affaires redoutent donc que la politique de la chaise vide de Cameron, loin de profiter aux affaires, se retourne contre la Grande-Bretagne. Faute d'avoir écarté les visées de Bruxelles, réelles ou supposées, contre la prospérité de la City, il pourrait de plus se retrouver incapable de s'opposer à tout projet futur dans ce sens. Au risque d'une perte de compétitivité pour Londres. «Si on est en dehors du cadre de nouvelles mesures financières, de grandes banques pourraient décider de s'installer à Paris, Francfort, Zurich ou, plus vraisemblablement, Hongkong ou Singapour», redoute Phillip Souta. Les Britanniques ne sont d'ailleurs pas en reste en matière de régulation financière : le projet de réforme bancaire Vickers soutenu par le gouvernement est, à bien des égards, plus strict que les normes européennes en vigueur.Dans l'immédiat, les milieux financiers regrettent surtout que Cameron, mû par des intérêts nationalistes et politiciens, ait perdu de vue à Bruxelles l'objectif premier de résolution de la crise de l'euro. Or la faillite d'une banque, le défaut d'un Etat voire une implosion de l'euro feraient peser une menace bien plus considérable sur la City.
F. C.
In le Figaro


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