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Vide sidéral malgré le Festival du film arabe
Les Oranais sevrés de culture 11 mois sur 12
Publié dans La Tribune le 29 - 02 - 2012

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali

De par l'envergure que les autorités nationales ont toujours voulu lui conférer, des ressources financières qui lui ont été jusqu'ici allouées et de la qualité des participants qui y ont pris part depuis sa création tonitruante il y a cinq années, le Festival d'Oran du film arabe (Fofa) – anciennement Festival international du film arabe d'Oran (Fifao) – constitue la manifestation culturelle la plus importante que la wilaya d'Oran abrite, tant bien que mal, chaque année depuis juin 2006. Pendant la semaine du festival, Oran renoue quelque peu avec le grand écran, tradition qu'elle a malheureusement oubliée depuis que, en 1983, la ville a décidé de confier la gestion et l'animation des salles de spectacle au secteur privé.On sait tout le gâchis que cela a constitué pour le patrimoine des salles de cinéma dont s'enorgueillissait la ville et qui faisait la joie des Oranais férus de cinéma, et pour le secteur du cinéma, en général : après avoir activé quelque temps – pour certaines en recourant à la projection d'abjectes séances vidéo de film X à l'intention d'un public souvent mineur –, les quelque 30 salles de cinéma sont aujourd'hui fermées ou transformées en quelque vulgaire commerce, et les jeunes ne connaissent des projections en millimètres que ce que la Cinémathèque parvient aujourd'hui à projeter de manière laborieuse. Et les promesses faites jusqu'ici par les pouvoirs publics pour la mise en place d'une politique de relance du secteur du cinéma sont restées sans suite en dépit de l'engagement maintes fois réitéré des plus hautes autorités de la Culture.Censé jouer le rôle de catalyseur pour cette réhabilitation annoncée mais jamais concrétisée, le Festival d'Oran du film arabe ne fait qu'accentuer un peu plus la dramatique indigence du secteur. Une fois les lampions de l'édition éteints et jusqu'à l'ouverture de l'édition suivante, plus aucune activité liée au 7e art n'est organisée dans aucune des structures que compte la ville d'Oran, alors même que les participants au festival auront insisté sur l'importance de la continuité. Exemples : après six éditions d'un festival qui, malgré tous les aléas, aura bénéficié d'une couverture médiatique convenable, aucune salle de cinéma n'a continué à fonctionner (les salles du Maghreb et Saada ont pourtant été exploitées pendant le festival), aucune école ou centre de formation n'ont été réalisés pour les jeunes talents. Pis encore, aucun agenda prévoyant la réouverture de telle salle à telle date ou la création d'une structure de formation spécialisée dans le 7e art ne semble être sur les bureaux des responsables de la Culture. On ne sait même pas si les préparatifs de la 7e édition du Festival d'Oran du film arabe ont été lancés ou non. Cela pour dire qu'entre deux éditions de cette manifestation culturelle «majeure» pour la ville, Oran rejoint le vide sidéral dans lequel elle est tombée il y a près de 30 ans.


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