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La bureaucratie freine l'investissement privé
Conjuguée aux problèmes de financement et d'accès au foncier
Publié dans La Tribune le 06 - 08 - 2012


Photo : Riad
Par Bahia Aliouche
La bureaucratie, l'accès au foncier et au financement restent les principaux obstacles qui entravent le bon déroulement du processus de création d'entreprise en Algérie, notamment pour le secteur privé. C'est ce qui ressort d'une enquête d'opinion sur les préoccupations et les contraintes des opérateurs économiques, réalisée par l'Office national des statistiques (ONS), auprès des chefs d'entreprises.
D'après les résultats de l'enquête de l'ONS, menée dans le cadre de l'opération du recensement économique, 43,9% des chefs d'entreprises déclarent que le dossier administratif, relatif à la création de l'entreprise «est complexe».Toutefois, 44,2% des opérateurs privés considèrent le dossier administratif, complexe contre seulement 19% de ceux du public, ajoute l'enquête qui a touché près de
940 000 entités économiques et a enregistré un taux de réponses de près de 71%. Près de 40% des chefs d'entreprises des deux secteurs considèrent que les délais de création d'une entreprise sont longs, 40,1% de ceux représentant le secteur privé et 24% de ceux représentant le secteur public, précise l'enquête obtenue par l'APS. L'accès au foncier reste «un handicap majeur» pour près de 27% des chefs d'entreprises, les entreprises privées étant les plus concernées. Le coût élevé du foncier reste aussi l'obstacle principal selon près de 24% des enquêtés, notamment pour les plus petites entreprises (23,8%) et particulièrement celles exerçant dans le commerce.
En effet, plus de la moitié des patrons des entreprises touchées par cette enquête, la première du genre, jugent que les moyens financiers restent un facteur important dans la décision initiale d'investir, dont 59% des entreprises privées et 37% des entreprises publiques. Par secteur d'activité, c'est le commerce qui affiche le taux le plus élevé en termes d'importance de la disponibilité des moyens financiers avec près de 61%. S'agissant des principales sources de financement des investissements, le recours par les entreprises aux emprunts bancaires n'est pas une pratique courante, relève l'enquête. En effet, seulement 3,3% des entreprises déclarent les emprunts bancaires comme principale source de leur financement. Néanmoins, 22,1% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés et 23,1% de plus de 250 salariés ont eu recours à des emprunts bancaires. L'autofinancement semble être la modalité la plus utilisée puisque 83,2% des entreprises, tous secteurs confondus, déclarent s'autofinancer. Les subventions de l'Etat ont concerné près de 5% des entités tous secteurs confondus, avec 4,2% pour le secteur privé. La tranche des effectifs (50-249) a bénéficié de 13,5% de ces subventions, note l'enquête. Près de 4% seulement des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d'aide à la création d'entreprise, dont 65,7% ont bénéficié du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). La tranche d'effectifs de 1 à 9 personnes représente 67,4%, ce qui est très révélateur de l'engouement des jeunes promoteurs, note l'enquête. Plus de 22% des opérateurs économiques ont bénéficié de l'aide de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi). Ce dispositif est très caractéristique de l'aide à l'investissement des moyennes entreprises privées, puisque 83,2% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont bénéficié de cette aide. Le dispositif de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) est sollicité par 5,9% des enquêtés, presque le même taux (6,1%) pour le crédit Cnac qui a concerné surtout les petites entreprises employant moins de 10 salariés. S'agissant des incitations fiscales, l'ONS révèle que seulement 4% des enquêtés ont bénéficié d'exonérations fiscales et parafiscales. Près de 17% de ces derniers sont des entreprises privées employant 50 à 249 salariés. Par ailleurs, 66% des opérateurs jugent que la fiscalité constitue un handicap pour leur entreprise, notamment pour le secteur privé (66,6%). Le problème est plus prononcé dans le commerce (68,9%), l'industrie (65,1%) et les services (63,7%). S'agissant des infrastructures, plus de 46% des chefs d'entreprises considèrent que la qualité des infrastructures est un facteur important dans la décision d'investissement. Ce taux est de 46,5% pour les entreprises privées et 33,9% pour les entreprises publiques. En matière d'approvisionnements, les entreprises se plaignent de manière générale des prix des intrants jugés élevés, près des deux tiers des entreprises (66,2%) estimant que les prix des matières premières et produits finis sont élevés. Pour beaucoup c'est les entreprises privées qui sont touchées avec une part de 66,5% contre 34,4% pour celles du secteur public. Par ailleurs, c'est surtout dans les secteurs de l'industrie et de la construction que les prix des intrants sont jugés élevés avec des taux dépassant les 72% des entreprises. Les résultats de cette enquête, serviront à la mise en place d'un répertoire national, exhaustif qui constituera une base de sondage efficiente, en particulier pour l'enquête approfondie constituant la 2e phase du Recensement économique (RE) qui démarrera avant l'automne prochain, selon l'ONS, qui souligne que l'objectif de cette enquête est d'être à l'écoute des préoccupations des opérateurs économiques. Les résultats de cette enquêtes qui s'est déroulée entre mai et juillet 2011 permettront non seulement de rapprocher les opérateurs économiques des pouvoirs publics mais aussi de trouver des solutions adéquates à leurs problèmes.


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