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Ces privés qui se logent dans le forfait
Transactions sans facture, opulence dans l'import-export, évasion fiscale, abyssale...
Publié dans La Tribune le 02 - 09 - 2012


Photo : Riad
Par Youcef Salami
Les dernières mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre l'informel déboucheront-elles sur du concret ? Le marché informel sera-t-il intégré dans le marché structuré ? Autant de questions qui restent pendantes dans une économie nationale, perméable, pas tout à fait clean. D'abord, ce chiffre alarmant qui en dit long sur les affaires qui la minent : 3,28 milliards de dinars de transactions commerciales sans facture, enregistrées entre le 10 juillet et le 18 août 2012, une fraude abyssale dont ont fait état des institutions officielles. Elles en cachent certainement d'autres. L'informel dépasse, selon certaines sources, les 20 % du PIB, c'est une masse monétaire, colossale qui évolue en dehors du circuit bancaire. Des acteurs qui piétinent la loi, la manipulent dans une économie souterraine, créant des zones de non droit (Ces paradis fiscaux non déclarés mais observés), mettant à mal des entreprises, portant préjudice au Trésor public, asphyxiant toute une économie. Des séminaires, des conférences, des travaux en atelier ont été consacrés à la question de l'informel. Des recommandations ont été adoptées, mais souvent sans suite. Souvent, l'administration désigne d'un doigt accusateur des importateurs de tout acabit et d'autres marchands de prêt-à-porter qui alimentent le marché informel. Mais l'informel est-il fait, seulement, de marchands de prêt-à-porter et d'autres vendeurs à la sauvette contre qui l'Etat a décidé de sévir ? Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, estime, dans de récentes déclarations, qu'il faut rendre « licite » la richesse, parce que si on ne le fait pas chacun va se mettre à s'enrichir au détriment de l'intérêt général, sans apporter quelque chose au pays. Et si chacun se met à se faire de l'argent comme il le veut, on se retrouvera dans l'informel, un marché fait d'anarchie où il n'y pas de place pour la loi, pour l'ordre. Pour Hadj Nacer, l'informel est au sommet, jamais à la base. Pour l'instant, en tout cas, l'Etat a décidé de «niveler» par le bas, de travailler à la réorganisation des instruments de contrôle des rouages du marché, dans l'objectif d'atténuer, un tant soit peu, l'ampleur de l'informel, c'est une stratégie impliquant un ensemble de services dont ceux des Impôts. Aux dires de beaucoup, cette opération pourrait cependant s'essouffler tant que l'économie dans son ensemble est à réorganiser, car le pays continue à fonctionner grâce à une économie pétrolière encore fragile et dont la rente ne profite pas à tout le monde. Pas même à ces jeunes vendeurs qui alimentent l'informel. Et c'est cette économie pétrolière qui fait que le budget de l'Etat est constitué en partie de la fiscalité pétrolière et qu'il continue à l'être, les exportations hors hydrocarbures ne représentant qu'un pour cent des volumes globaux des produits exportés. L'Algérie n'arrive pas à faire émerger des secteurs solides en dehors des activités pétrolières. Pas plus qu'elle n'a réussi à assainir le climat des affaires, altéré par la bureaucratie mais aussi par le marché informel.


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