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Prémices d'une réelle redynamisation des relations bilatérales
Les non-dits et les sous-entendus du président Hollande
Publié dans La Tribune le 21 - 12 - 2012


Photo : M. Hacène
Par Kamel Amghar
La visite du président français en Algérie amorce, de l'avis général, le dégel des relations entre les deux pays. Bien au-delà des accords conclus et des chantiers lancés à l'occasion, on ressent dans les discours, des uns et des autres, une volonté partagée à aller de l'avant pour asseoir les bases d'un partenariat durable entre les deux parties. Très attendu sur le dossier brûlant de l'histoire commune, François Hollande n'a pas hésité à condamner la colonisation. «C'était un système d'exploitation et d'oppression», avait-il reconnu, en appelant les historiens à établir toutes les vérités sur les 132 ans d'asservissement colonial. L'hommage officiel rendu récemment à Paris aux victimes de la répression du 17-Octobre 1961, et la libération des archives sur l'enlèvement et la liquidation du militant algérien Maurice Audin par les parachutistes en 1957, constituent, aussi, des actes forts dans ce sens. En 2006, lors d'un voyage à Alger en sa qualité de secrétaire général du PS, François Hollande avait estimé que son pays doit encore «des excuses aux algériens». Il s'empêche de franchir un tel pas, car répond-t-il au cours d'un entretien accordé à la chaîne de télévision publique France 2, «ma parole engage aujourd'hui la France et non pas un parti», en laissant entendre que le lieu et la circonstance ne se prêtent, peut-être pas, à
cela. Décodé : «Si çà ne tenait qu'à moi, je l'aurais fait volontiers !» Même s'il en reste personnellement convaincu, il semble privilégier un sérieux travail de mémoire afin de préparer le terrain à une telle démarche. Selon un sondage sur la question, 39% des Français seraient favorables à l'expression «des excuses» contre 35% formellement opposés. Comme quoi beaucoup de Français, par méconnaissance de l'histoire ou pour d'autres considérations, ne sont pas encore prêts à assumer totalement les méfaits de la France coloniale. Au sujet de la circulation des personnes entre les deux pays, Hollande désapprouve tacitement les lenteurs bureaucratiques de l'ambassade et des consulats français dans l'étude des demandes de visas. «On doit raccourcir les délais de procédure», insiste-t-il, en
soulignant aussi la nécessité d'améliorer les conditions d'accueil et le respect des Algériens désirant se rendre en France. Une manière de reconnaître que la mollesse dominante à ce niveau est loin de refléter l'intensité des liens sociaux qui rattachent les deux peuples. Sur le plan économique, la visite de François Hollande a donné un coup d'accélérateur aux grands projets qui étaient en phase de négociation entre les deux parties. On cite, pêle-mêle, la finalisation des procédures concernant l'usine de montage de Renault d'Oued Tlilet à Oran (malgré toutes les critiques qui estiment que l'accord a grandement profité au constructeur français aux dépens de la Snvi), l'usine du géant pharmaceutique Sanofi-Aventis à Sidi Abdellah dans la banlieue d'Alger et le partenariat portant exploitation du gaz de schiste. Les Français étaient, pour rappel, présents dans les transports (Tramway et métro d'Alger), l'hydraulique (Suez environnement), les matériaux de construction (Lafarge) et l'agroalimentaire (Danone). A ce niveau, la fameuse règle 51/ 49, qui accorde au partenaire local la majorité des parts dans le capital, suscite une certaine réticence. Dans les propos de Hollande cela se traduit par «instabilité de la législation et amélioration du climat des affaires».Grosso modo, la visite du chef d'Etat français s'apparente à une amorce dont les sous-entendus laissent supposer des prolongements plus consistants à court et moyen termes.


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