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En l'absence d'un code d'éthique, tous les coups sont permis
Grandeur et décadence du métier d'entraîneur
Publié dans La Tribune le 02 - 02 - 2013

Le premier responsable de la Fédération algérienne de football a, évidemment, pris la meilleure décision en ne se séparant pas du sélectionneur national. Cela aurait été le coup de sang de trop et suicidaire pour une nation qui fait tout pour revenir dans le giron du football international, et surtout pour y rester d'une manière sereine.
Il est plus que vraisemblable que le sélectionneur national a joué pour se qualifier aux tours suivants, dire le contraire relèverait de la plus grande hypocrisie sinon d'une totale ignorance de la discipline, la vraie, celle des puristes. Il semble malheureusement que c'est le cas depuis plus de deux décennies où l'environnement direct du sport roi est infesté d'individus qui n'ont rien à voir le football, mais qui, hélas, l'ont régenté de manière à en changer littéralement toutes les règles.
La compétition telle qu'elle se présente aujourd'hui est la conséquence directe de toutes les expériences hybrides, voire les manipulations d'un football qui jusqu'à la fin des années soixante dix était au summum de la qualité, pour la simple raison que la rue enfantait des prodiges à répétition, que les éducateurs, il n'y a pas d'autre mot pour qualifier les entraîneurs de l'époque, s'investissaient pour le plaisir d'abord et pour faire honneur à une cité, un village, une ville et enfin que l'Etat laissait la (discipline) se développer naturellement. Tous les codes constituant une clef unique dont étaient dépositaires tous les acteurs évoqués.
Khabatou, Arribi, Mansour, Zekri etc n'ont pas fait les grandes écoles et, encore moins, ne sont pas venus d'une planète inconnue. Au même titre qu'un grand nombre de leurs collègues, il s'agissait de personnes qui aimaient le football avant tout et que le seul lien contractuel qui les unissait aux clubs qu'ils dirigeaient était vraiment moral. Moral, bien loin du terme tellement galvaudé aujourd'hui par des apprentis sorciers. C'est vrai qu'en ce temps, le seul souci des jeunes des quartiers était de jouer au football également. L'un des hommes du milieu de terrain, parmi la centaine qui existait au cours des années 70, en l'occurrence Rachid Khaine, soulignera que le plus gros gain cumulé en primes qu'il avait réalisé sur une saison sportive était de 5 000 dinars. C'est dire. Alors qu'un entraîneur était tout aussi modiquement rémunéré d'autant plus, qu'en général, les éducateurs avaient un emploi rémunéré à côté.
Or, actuellement tout coach a pratiquement un statut de star et touche un salaire en conséquence, avec pour règle immuable d'être éjecté à n'importe quel instant mais l'avantage paradoxal d'être tout de suite recruté ailleurs immédiatement après. Les coachs sont adulés dès lors qu'ils alignent de bons résultats et sont dégommés sans autre forme de procès s'il leur arrive de perdre deux rencontres consécutives et encore moins s'il s'agit d'une rencontre entrant dans le cadre d'un derby. Menad, Alain Michel, Belhout ont vite d'être
déboulonnés de leur piédestal pour l'unique raison d'un passage à vide, qui a pourtant toutes ses raisons en ce sens qu'il s'explique presque scientifiquement.
Le plus étrange dans cette situation est l'absence d'éthique chez les entraîneurs eux-mêmes, lesquels n'hésitent pas à marcher sur le corps de tout collègue en difficulté, parfois en n'attendant même pas qu'il ne soit plus en poste parce qu'entre-temps leurs agents démarchent en ce sens.
A. L.


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