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Lucky et Tamara Peterson, «tendrement» blues
Clôture en apothéose du 11e Festival international de jazz DimaJazz à Constantine
Publié dans La Tribune le 04 - 05 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

«So bluesy, so lovely», mais avec beaucoup de rythmes et de danse. C'est ainsi que s'est clôturée, vendredi soir dernier, au Théâtre régional de la cité millénaire, la onzième édition du Festival international de jazz de Constantine DimaJazz. Lucky Peterson et son épouse Tamara ont gratifié le public nombreux d'un joli bouquet de blues avec un background puisant dans la soul, le jazz et le rock n'roll. La scène a vibré plus de deux heures en compagnie de cette formation américaine. Les mélomanes devaient d'abord suivre quelques introductions à démonstrations instrumentale et vocale illustrées par le plus électrique des guitaristes, Shawn kellerman. La guitare «rouge» de Lucky et ses deux claviers l'attendaient avec impatience. Et le bluesman rejoint sa troupe en donnant sans attendre le ton avec ses mains multi instrumentistes en conviant d'emblée les mélomanes à se fondre avec sa musique. Le tempo grimpait. Les mélomanes ne pouvaient se tenir assis.
Lucky «troquera» son clavier avec sa six cordes et entame son excursion à la BB King. Il brisera la barrière avec le public en entamant une exploration de la scène vers le balcon de l'odéon, sans interruption de phrases.
Sourire toujours rayonnant. Tandis que Raul Valdes à la batterie et Timothy Waites à la basse maintenaient la cadence. Johnny be good, Rolling on a river, Superstition de Stevie Wonder, I wish i knew how it would feel to be free, Trouble étaient parmi les reprises de Lucky. Lorsque sa femme Tamara le rejoint sur scène, c'est un autre registre qui s'ouvre ! rythm'n blues and soul se mêlaient. I got a woman de Ray Charles a été reprise en duo, le couple Peterson affirmant sur la scène leur union plus que musicale. Lucky a produit quelques titres de son dernier opus Darling for ever, dont Talkin bout love. Tamara ne manquera pas de faire monter sur la scène deux enfants avec qui elle dansera. Lucky Peterson, qui vient pour la première fois en Algérie, ce pays d'Afrique du Nord, s'est dit impressionné par le public de DimaJazz. Questionné sur le message qu'il voudrait transmettre aujourd'hui à travers sa prestation, le bluesman dira : «La vie, la paix, l'amour et que les guerres cessent. Ce sont les appels lancés à travers ma musique que je partage.» Et qu'en est-il du blues au 21e siècle ? Comment vit-il sa «mutation» ?
«Le blues est toujours là ! Il n'a pas disparu, sauf qu'il régénère dans différents genres. Il est perçu dans la soul, le jazz, le rock,… Il ‘‘turn around''», dira-t-il. «L'idée d'ouvrir un club de blues est une idée que je partage aussi avec ma femme, mais pour le moment le programme chargé et les tournées ne nous le permettent pas», ajoutera Lucky. «Dans un futur que j'espère proche on va se pencher sur ce projet pour pérenniser ce blues», a-t-il précisé. Mais s'il a un choix à faire entre sa guitare et sa femme, Lucky répondra sans la moindre hésitation : «Tamara par-dessus tout.»

Une amorce performante dans l'universalité
L'entrée du DimaJazz dans l'universalité via l'Unseco a connu une édition de haute performance. Le festival évolue d'année en année. Même si la trésorerie «publique» concourt incontestablement à sa réussite.
Le choix alléchant des artistes en est la preuve. Il n'en demeure pas moins que le commissariat a forgé un genre dans une cité pas totalement acquise au jazz.
«Cela fait dix ans que je suis la manifestation. Je n'ai raté aucune édition. A mon sens, le festival a mûri et il est en train d'évoluer.
Il lui reste à ratisser un plus grand nombre de public qui ne se limite pas uniquement aux soirées d'ouvertures et de clôtures», témoigne un fidèle du DimaJazz. «Cette année, on a eu un théâtre quasi plein tout au long des neuf soirées. Contrairement à quelques éditions où quelques spectacles furent zappés. Mais l'audience est en train de grandir même s'il n'y a pas grande bousculade aux portes», ajoutera-t-il. Un autre mélomane mettra un bémol en soulignant que le festival s'est délesté de deux aspects qui pourtant étaient consignés dans sa démarche pédagogique et qui consistait à faire émerger des troupes locales ou nationales.
La scène off était absente ainsi que les masters-classes.
«Qui n'aimerait pas découvrir les conseils d'Al di Meola, Herve Samb, Chucho Valdes, Stéphane Galland ?» s'interrogera-t-il. Pour sa part, le commissaire de la manifestation révèlera que ce rendez-vous musical printanier de Constantine confirme son bon niveau atteint au terme de cette dernière édition. «Que ce soit sur le plan technique ou le choix du programme, DimaJazz entame une nouvelle ère plus performante», affirme-t-il. Et c'est l'avis de tous les artistes chevronnés qu'on a accostés lors des points de presse animés par les artistes après leurs passages sur scène. «Dimajazz n'a rien à envier aux autres spectacles organisés à l'échelle planétaire», s'accorde-t-on à dire.
N. H.


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