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Et si l'histoire était un éternel recommencement ?
Quand Constantine était le berceau du tennis
Publié dans La Tribune le 04 - 01 - 2009

De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
Le tennis n'existe plus à Constantine depuis bien longtemps. Cela après avoir été le berceau de la discipline durant la guerre de libération et près de vingt ans après l'indépendance. Il disparaîtra d'ailleurs dès lors que les pouvoirs publics décident de sa vulgarisation, à vrai dire d'une action de massification qui n'ira pas loin et pour cause, la stricte étiquette de sport élitiste que nous serions tentés de dire… naturelle et que ne saurait gommer, quoi qu'il en soit, une décision politico-administrative.
L'intention de ceux qui, un jour, ont choisi de le mettre à la portée du peuple est sans doute louable, mais le tennis, comme le cricket ou le polo, qu'on le veuille ou non, semblaient, voire étaient des sports pour lesquels les Algériens n'avaient pas de prédispositions naturelles. Bien évidemment, les exceptions existent et elles ont eu pour nom, à Constantine, Mahmoudi, de père en fils, à telle enseigne que la compétition n'en devenait que rébarbative sur le plan local, du fait de la domination hégémonique de cette famille de champions sur le reste des compétiteurs.
En quittant un jour la ville de Constantine pour la capitale, les Mahmoudi emporteront au talon de leurs souliers, le tennis, laissant l'espace convivial qu'était «Les Platanes» orphelin. Il est vrai que la récupération de cet espace, auquel rares étaient les Constantinois a pouvoir accéder, du fait de son cachet quasi aristocratique, avait été très bien accueillie par la population locale, qui considérait, à tort ou à raison, qu'il véhiculait quelque part des relents d'Algérie française dont il était le «parfait» vestige. La massification du tennis allait toutefois avoir son revers et la discipline confinée dans des situations ridicules d'exiguïté des espaces d'accueil. Les courts s'avérant peu suffisants pour contenir des dizaines d'enfants et de jeunes équipés de matériels hétéroclites, rarement habillés pour la circonstance et selon les canons du sport concerné, balles défraîchies et souvent hors d'usage, des baskets ne répondant pas à la nature du sol, etc. A une telle situation correspondait un marché exsangue de l'article tennistique, les pratiquants d'associations de la ville, notamment l'ex-DNC, allant jusqu'à recoudre leurs raquettes à l'aide de fil de pêche.
Le désengagement brutal de l'Etat qui suivra la formidable prise en charge initiale des sports dans le cadre des réformes introduites dans tous les secteurs du temps de l'Etat-providence allait plonger une discipline déjà malmenée et peu appréciée dans un oubli total. Les courts des «Platanes», auxquels les ressortissants étrangers du complexe Sonacome de Oued Hamimime (15 km du chef-lieu de wilaya) avaient adjoint un autre au sein même de la base de vie, allaient tomber dans une absolue vacuité et perdre de leur superbe puisqu'ils serviront, dès lors, à tout, sauf à la pratique du tennis. Les responsables de la Fédération algérienne de tennis n'ignorent pas l'état de décrépitude dans lequel sont plongés ces courts ou, du moins, celui «historique» des «Platanes». Il semble toutefois que sa réhabilitation est envisagée par cette même fédération. Sauf qu'entre l'intention et le geste beaucoup de temps risque de s'écouler.


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