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«Nous devons réfléchir à une charte de la ville qui définira le rôle de chacun des intervenants»
Le nouveau directeur général de l'OPGI d'Oran, Saïd Abkari, affirme :
Publié dans La Tribune le 05 - 01 - 2009

Entretien réalisé par notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar
LA TRIBUNE : Six mois après votre installation à la tête de l'OPGI d'Oran, quel état des lieux dressez-vous de la situation de l'office dans la wilaya ?
Saïd Abkari : Tout d'abord, sans préjugés, j'ai commencé à réorganiser l'ensemble des services de l'administration générale à tous les niveaux de responsabilité. C'était ma première priorité. J'ai fini par imposer un nouveau style dans le travail et l'organisation des services de l'office. Aujourd'hui, l'OPGI d'Oran a adopté un rythme de travail appréciable. J'ai mis en place un plan de redressement. J'ai imposé le port de la tenue au personnel. Les audiences du public sont assurées tous les jeudis en présence de différents responsables de service.
Vous parlez d'un plan de redressement. De quoi s'agit-il réellement ?
A mon arrivée, j'ai remarqué beaucoup de disparités et de dysfonctionnements. Je ne voulais surtout pas brusquer les gens et les habitudes. Il fallait passer en douce. Les Algériens sont connus pour leur tempérament. Donc, j'ai analysé d'abord la situation et j'ai commencé à redresser la barre progressivement. J'ai fait l'inventaire des désordres et des pathologies professionnelles qui subsistent dans mon administration. Je vous donne l'exemple de la direction technique qui se trouvait ailleurs en dehors de la direction générale, alors qu'elle gère des milliards. C'est absurde. Ma première décision a été de la rapatrier au siège de la DG. Il fallait également assainir les rangs de l'administration. Deux responsables, le DFC et le DRH, ont payé. Je ne veux pas m'étaler là-dessus.
Quels sont vos objectifs dans l'immédiat étant donné la multitude de problèmes qui taraudent le secteur dans la wilaya ?
En fait, le secteur de l'habitat connaît une formidable évolution dans le pays. Les OPGI doivent se réadapter avec les réalités du terrain et constituer une force de traction. Il y a beaucoup de nouveautés dans le secteur. Il y a également l'impérieuse nécessité d'impliquer l'office dans la réorganisation de l'espace urbain et l'importance de réfléchir à l'élaboration d'une charte de la ville. Par exemple, ces derniers jours nous avons formulé des demandes en direction des domaines en vue de l'acquisition d'immeubles évacués. Rien ne dit que nous devrons les rénover ou les occuper impérativement. On pourrait, par exemple, les démolir pour aérer la ville. La réflexion est déjà engagée dans ce sens.
Justement, en parlant de cette question, que compte faire l'OPGI avec les immeubles menaçant ruine évacués récemment ?
En effet, nous comptons acquérir 54 immeubles relevant des domaines de l'Etat dans la perspective de développer la formule des logements sociaux participatifs (LSP) en plein centre de la ville d'Oran. Nous travaillons de concert avec la DUCH et les domaines de l'Etat en vue de trouver les meilleures formules pour le vieux bâti. Des avis d'appel d'offres devront être lancés en vue de la démolition des immeubles déjà évacués.
Comment se porte l'OPGI à Oran ?
Il y a beaucoup à faire justement. Il y a d'abord la question des loyers impayés. Mon objectif est d'arriver dans un premier temps à mettre à jour cette situation à hauteur de 50%. J'ai mis en place un agenda de travail en vue d'apurer cette situation à travers la négociation de calendriers avec les locataires de l'office. C'est un véritable plan Marchall que j'ai élaboré pour cette situation.
Y a-t-il beaucoup de loyers impayés ?
A mon arrivée, oui. En fait, j'ai réussi à dresser un inventaire des créances de l'OPGI et j'ai fini par classifier les locataires par catégories. Nous avons 30 788 locataires, dont 3 782 sont à jour. Une autre catégorie de locataires dont les retards de loyers sont supérieurs à un mois et inférieurs à 3 mois et une troisième qui compte 10 178 locataires. Il y a également la catégorie des loyers impayés supérieurs à 3 mois et inférieurs à 6 mois. Et enfin la catégorie des récalcitrants dont les loyers dépassent 6 mois et leur nombre avoisine les 12 580. Ces derniers feront l'objet de mesures conservatoires pouvant aller jusqu'à des actions en justice pour la récupération des biens immobiliers de l'office. Pour les autres catégories, nous allons entamer un véritable travail de proximité pour aboutir à une épuration progressive de cette situation.
A la lumière des problèmes et drames enregistrés dans d'autres wilayas, notamment à Boumerdès, le parc immobilier est sujet à des transformations et autres transactions illégales. Quelles mesures préconisez-vous à ce sujet ?
Vous avez très bien fait de soulever cette question. En fait, nous sommes en train de sillonner le parc immobilier de l'office afin de contrôler les transformations et les travaux entamés dans les logements sociaux. Nous devons être intransigeants à l'égard de ces actes d'incivisme qui mettent en danger la vie de la communauté. Les gens doivent savoir que la destruction des murs porteurs et autres transformations hasardeuses met en péril l'ensemble de la structure. A cet égard, toute transformation ne répondant pas aux normes et qui engendre des risques avérés doit être sanctionnée immédiatement.
On croit savoir qu'il y a du nouveau en ce qui concerne les contrats de location et tout ce qui touche aux fraudes et autres spéculations sur le logement social ...
En effet, nous allons instituer un nouveau type de contrat qui devra faire barrage aux fraudes et autres falsifications. Il s'agit d'un contrat établi en trois exemplaires : un sera remis aux services des impôts, un autre conservé dans un coffre-fort et le troisième remis au locataire. Les contrats devront être renouvelés tous les trois ans afin d'avoir un œil sur les logements de l'OPGI et d'identifier les occupants de ce parc. Tous ceux qui ont vendu leur logement par désistement seront sanctionnés sévèrement. Des actions en justice seront entamées à l'issue des contrôles qui sont en cours.


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