Yacine Bezzaz nous livre ses sentiments après avoir été contraint de quitter le groupe pour blessure. Joint hier soir, Yacine Bezzaz nous livre ses sentiments après avoir été contraint de quitter le groupe pour blessure. Il dit qu'il sera fixé demain. Entretien. * Quelles sont vos nouvelles ? Là, je me trouve à Strasbourg. Je m'apprête à rejoindre un ami pour regarder ensemble le match chez lui. * Comment voyez-vous les chances de l'Algérie lors de ces quarts de finale face à la Côte d'Ivoire ? Nos chances sont grandes. On possède un groupe très homogène, capable de relever ce genre de défi. J'y crois, vraiment. Après, j'espère de tout cœur qu'on ira aux demi-finales. * Ça doit être dur de suivre le match à la télé, non ? Oui, très dur. Je tâcherai de rester bien en place (rires). * Où en êtes-vous avec votre blessure ? Je sais que les ligaments ont été touchés. J'attends de passer des examens plus approfondis à fin de connaître avec exactitude la nature de ma blessure. C'est d'ailleurs pour ça que je suis rentré à Strasbourg. * Y a-t-il des chances pour que vous vous fassiez opérer ? Je ne le sais pas encore. J'irai passer demain les examens nécessaires. Ce n'est qu'après la lecture des résultats que je saurai si je dois ou non passer sur le billard. * La durée de convalescence dans ce cas risque d'être longue… A peu près quatre mois. Mais on en n'est pas encore là. Il y a des chances pour que je me contente de soins appropriés. On verra bien. * Vous imaginez-vous rater le Mondial ? Il y a un risque. C'est une éventualité à laquelle je dois m'attendre. Je m'y prépare psychologiquement. Je ne sais pas encore si la blessure est grave, mais je m'attends à tout. * Vous sera-t-il dur de supporter de suivre la Coupe du monde sur le petit écran ? Bien entendu. Quand tu te bas durant près de deux ans pour rester sélectionnable, c'est dur de se voir obliger de se tenir à carreau si près du but. Seulement, je me dis que c'est le maktoub. Si tel est le cas, je l'accepterai. * Retournerez-vous en Angola pour encourager vos coéquipiers s'ils parviennent à passer l'écueil ivoirien ? Non. Je préfère rester ici à Strasbourg pour me soigner. Mon objectif est de revenir dans les meilleurs délais. Entretien réalisé par M. H.
