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Raouraoua restera à la tête de la FAF : «Après 48h de réflexion, j'ai décidé d'aller au bout de mon mandat»
Publié dans Le Buteur le 26 - 02 - 2011

«Il ne faut pas juger la FAF par rapport aux résultats de l'EN»
«Je n'ai subi aucune pression de la part de l'Etat»
Au lendemain de l'élection de Mohamed Raouraoua au bureau exécutif de la FIFA, les spéculations allaient bon train sur son avenir à la tête de la fédération. Eprouvé par deux années folles (2009 et 2010), le président de la FAF répétait souvent à ses proches qu'il était fatigué. On pensait donc qu'avec ses nouvelles fonctions au sein de l'instance suprême du football, il allait avoir du mal à cumuler autant de responsabilités. Eh bien non ! Suite à la pression exercée sur lui par ses proches et surtout à son envie d'aller au bout de ses projets dont le plus important est la professionnalisation du football algérien, Raouraoua restera le président de la FAF au moins jusqu'à la fin de son mandat olympique en 2012. «Durant ces dernières 48 heures, j'ai longuement réfléchi à mon avenir à la tête de la fédération et je suis arrivé à une conviction : je ne peux pas abandonner mon pays juste parce que je suis à la FIFA. Nous avons lancé plusieurs projets en collaboration avec les pouvoirs publics et mon départ aurait remis en cause ces projets ambitieux pour le football algérien», a expliqué Raouraoua en marge de la conférence de presse animée conjointement par MM. Blatter et Hayatou. Il annoncera ensuite clairement : «Je resterai à la tête de la fédération jusqu'à la fin de mon mandat».
«Je ne veux pas que la FAF revienne en arrière»
A la question de notre envoyé spécial sur le moment exact où il a pris sa décision de rester, Raouraoua a répondu : «Il m'a fallu deux jours de réflexion juste après les élections pour prendre une décision. Il a fallu beaucoup de pressions également de la part de mes proches qui ont insisté pour que je n'abandonne pas tous ces projets ambitieux qui me tiennent vraiment à cœur». Pour le nouveau membre du bureau exécutif de la FIFA, «la FAF ne doit plus revenir en arrière après avoir entamé sérieusement son retour sur la scène internationale et après la dynamique de succès que le football algérien a vécue ces dernières années».
«Je n'ai subi aucune pression de la part de l'Etat»
Sur une autre question d'un de nos envoyés spéciaux qui lui demandait s'il avait subi des pressions de la part de hauts responsables de l'Etat, M. Raouraoua a été catégorique : «Jamais ! Les responsables de l'Etat ont d'autres priorités autrement plus importantes que le football. Depuis que je suis à la tête du football, je n'ai jamais subi la moindre pression de la part des responsables de l'Etat». «C'est vrai, a-t-il précisé, que les pouvoirs publics sont nos partenaires et qu'ils nous soutiennent dans toutes nos démarches, mais ils n'iront jamais jusqu'à intervenir dans les affaires du football. On a parlé d'un différend avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, mais je peux vous rassurer là-dessus, Djiar est un vieil ami et un partenaire particulier, sinon on ne serait pas engagés dans ce grand projet qu'est le professionnalisme.»
«S'il y a quelqu'un de meilleur que moi, je lui céderai ma place»
Avant même que Raouraoua décide de son avenir à la tête de la fédération, certains dirigeants de club, à l'instar de Abdelhakim Serrar, n'ont pas caché leur ambition de prendre les rênes de la fédération. Cela ne semble pas déranger Raouraoua : «Vous pouvez demander aux membres du Bureau fédéral qui sont avec moi ici au Soudan, je ne m'accroche pas à ce poste. Mieux, si quelqu'un comme moi ou meilleur que moi veut la fédération, je lui céderai volontiers ma place car je suis convaincu que le temps de remettre le flambeau à de jeunes dirigeants est arrivé».
«Je quitte mes fonctions à l'UNAF et l'Union arabe»
En plus de sa nouvelle mission à la FIFA, M. Raouraoua occupe aussi le poste de président de l'Union nord-africaine de football et vice-président de l'Union arabe de football. N'est-ce pas trop pour une même personne avec le poste de président de la FAF ? M. Raouraoua pense effectivement qu'il ne lui est plus possible de cumuler toutes ces fonctions : «Je compte d'abord quitter mon poste de président de l'UNAF, une association bien structurée du reste, pour ensuite céder mon poste de vice-président de l'UAFA et me contenter de m'occuper d'une commission».
«Il ne faut pas juger la FAF par rapport aux résultats de l'EN»
Lorsqu'il évoque les deux premières années de son mandat à la fédération, M. Raouraoua a invité souvent les journalistes à le juger par rapport à tout ce qu'il a apporté au football algérien et non pas par rapport aux résultats de l'Equipe nationale. Pour lui, le centre d'entraînement de Sidi Moussa, le démarrage d'un championnat professionnel, la formation des entraîneurs et des arbitres et la mise en place des sélections régionales sont aussi importants ou plus importants qu'une victoire des A. Et il a tenu à nous le rappeler : «Dans tous les pays du monde, on ne juge pas une fédération par rapport aux résultats de l'Equipe nationale, il y a des fédérations qui sont en train de réaliser un grand travail alors que leur sélection n'a même pas été qualifiée en Coupe du monde».
«La FAF est l'une des fédérations les plus riches en Afrique»
Toujours en évoquant la première moitié de son mandat, M. Raouraoua aime à rappeler aux oublieux que grâce à une grande opération de sponsoring, la fédération est devenue autosuffisante après avoir longtemps frappé aux portes des pouvoirs publics pour subsister. «Aujourd'hui, a dit Raouraoua, la FAF est l'une des fédérations les plus riches en Afrique, c'est une association qui peut se passer de l'aide des pouvoirs publics. Nous sommes par ailleurs le seul pays au monde qui gère des compétitions avec 1 500 clubs agréés.»
«Le professionnalisme est en marche et on ne peut pas nous juger sur une saison»
Concernant le projet qui lui tenait à cœur, à savoir la professionnalisation du championnat d'Algérie de première division, M. Raouraoua reconnaît qu'il y a «certes des insuffisances, mais le professionnalisme est en marche dans le football algérien». Pour lui, «on ne peut pas juger un projet d'une telle importante au bout d'une saison surtout que nous sommes le deuxième pays africain après l'Afrique du Sud à avoir un championnat professionnel». Pour le président de la FAF, le plus difficile, c'est de changer les mentalités et les habitudes qui font que dans les clubs algériens, un président de club doit tout faire.
«On ne parle que de Algérie-Maroc et on oublie les 620 entraîneurs algériens avec la licence B»
Le président de la FAF semble irrité à chaque fois qu'on lui parle des échéances de l'Equipe nationale A et du match face au Maroc. «On ne voit que ce match alors qu'en Afrique lorsque je leur dis que 620 techniciens algériens ont eu la licence B de la CAF, ils sont agréablement surpris. Mieux, une centaine d'entraîneurs algériens peuvent prétendre à la licence A de la CAF sans parler des 1 200 entraîneurs recyclés», a encore expliqué Raouraoua qui ne comprend pas comment on peut balayer d'un revers de la main toutes cela pour un mauvais résultat de l'équipe A.
«L'Algérie peut remplacer la Libye pour la CAN des U20»
Prévue au mois de mars en Libye, la CAN des U20 pourrait être délocalisée en raison de la situation qui prévaut dans le pays voisin. En cas de défection des Libyens, l'Algérie pourrait abriter cette compétition. Raouraoua nous le confirme : «On va débattre de cela lors du prochain Bureau exécutif de la CAF, il faut d'abord discuter avec nos frères libyens et leur proposer d'organiser la CAN des U20 en 2013, mais il est possible que l'Algérie présente sa candidature. Cela permettra au moins à nos U20 de participer à cette compétition (Ndlr : les U20 algériens ont été éliminés sur le terrain)».
«L'Afrique avec 6 participants en 2014 ? C'est difficile !»
Pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde, l'Afrique a pu participer au dernier Mondial avec six de ses représentants. Cela ne pourra pas se reproduire en 2014 au Brésil, selon Raouraoua. «En 2010, il y avait l'Afrique du Sud en tant que pays organisateur, donc il faut d'abord penser à conserver notre acquis avec la présence de cinq nations en 2014. Dans tous les cas, ce point précis sera débattu lors du prochain Bureau exécutif de la FIFA», nous a expliqué Raouraoua qui y sera présent en tant que nouveau membre élu du Bureau exécutif de l'instance suprême du football.


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